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Smartgrid

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Par   •  4 Juillet 2013  •  Dissertation  •  7 373 Mots (30 Pages)  •  606 Vues

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Sommaire 1

I – Les réseaux électriques actuels 2

1) Les différents types de lignes. 2

2) Réseaux de transport. 3

3) Les réseaux de distribution. 6

4) Le dispatching 7

5) Organisation mondiale : le CIRED. 8

II - Smart Grid 9

1) Introduction, 9

2) Définition 10

3) Technologie utilisée 11

4) Intérêt des Smart Grids 12

III - Situation actuelle 15

1) Asie Pacifique 15

2) Etats-Unis 16

3) Union Européenne 16

4) Allemagne 17

5) France 18

IV - Bâtiment intelligent 20

1) Le GTB 20

2) Domotique et Immotique 21

3) Le concept de bâtiment intelligent 21

4) Le programme collaboratif Homes 22

5) Vers les villes intelligentes 24

V - Compteurs évolués 26

VI - Le consomm’acteur 30

Source 32

Introduction

Dans un monde où les énergies fossiles sont en constante diminution et où l’intérêt porté aux nouvelles sources d’énergies, comme les énergies renouvelables, est de plus en plus présente, de nouveaux moyens de contrôle et de gestion de l’énergie sont envisagés à l’échelle Française mais également à l’échelle Européenne. Il devient nécessaire de collaborer entre nations, afin d’optimiser la répartition de l’énergie électrique pour éviter les pertes inutiles. Effectivement, cette ressource n’est, à l’heure actuelle, pas efficacement stockable.

C’est avec le cas par exemple des réseaux intelligents, appelés plus communément Smart Grids, que l’on va pouvoir envisager une telle collaboration. Une fois mis en place, grâce à de nouvelles technologies et à une réorganisation des réseaux de transports et de distributions actuels, nous pourrons optimiser la distribution de l’électricité entre les pays.

Nous verrons tout au long de ce rapport que cette nouvelle organisation permettra une augmentation d’efficacité des sources de production. Nous pourrons alors espérer pouvoir répondre aux nouvelles normes instaurées par l’Union Européenne, comme celle des 3 fois 20, qui consiste à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 20%, à augmenter l'efficacité énergétique et l’utilisation des énergies renouvelables également de 20% d'ici 2020.

I – Les réseaux électriques actuels

1) Les différents types de lignes.

Qu’est-ce qu’un réseau électrique ?

C’est un ensemble d'infrastructures permettant d'acheminer l'énergie électrique des centres de production vers les consommateurs d'électricité.

Il est constitué de lignes électriques de différents niveaux de tension, connectées entre elles dans des postes électriques. Les postes électriques permettent de répartir l'électricité et de la faire passer d'une tension à l'autre grâce aux transformateurs.

Le réseau électrique est ainsi divisé en lignes Très Haute, Haute, Moyenne et Basse Tension. Les caractéristiques de ces différentes lignes sont regroupées ci-dessous.

(L'appellation normalisée est en réalité HTB (pour THT et HT), HTA (pour MT) et BT)

Un réseau électrique doit également assurer la gestion dynamique de l'ensemble en mettant en œuvre des réglages ayant pour but d'assurer la stabilité de l'ensemble.

2) Réseaux de transport.

Il existe deux types de réseaux de transports : les réseaux de grand transport et interconnexion, et les réseaux de répartition.

Ils transportent l'énergie électrique des principaux centres de production (centrales électriques), aux grandes régions de consommation (agglomérations).

Ce type de ligne assure également l’interconnexion avec les pays limitrophes. Les groupes de production les plus puissants y sont raccordés directement.

Ses principales fonctions sont :

D’assurer l’équilibre entre production et consommation d’électricité à l’échelle du territoire national.

De compenser les déséquilibres intra et interrégionaux et internationaux.

D’assurer un secours mutuel entre pays interconnectés (dès que l’un d’eux enregistre un déficit de production ou une surconsommation impromptue) afin de limiter les risques d’incidents généralisés.

De permettre des échanges d’énergie sur l’ensemble du territoire français et avec les pays voisins, dans le cadre du marché européen de l’électricité.

Le surplus d’énergie produit peut ainsi être commercé via ces lignes vers les pays étrangers frontaliers. La France s’entend donc avec l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne, la Belgique, la Suisse et le Royaume-Uni (par le câble sous-marin IFA 2000) afin d’assurer la stabilité du réseau, la sécurité d’approvisionnement et les échanges commerciaux.

Les ouvrages de tension à 63 000, 90 000 et 225 000 volts constituent les réseaux de répartition qui jouent un rôle d’irrigation à l’échelle régionale et département : ils acheminent l’énergie électrique depuis les postes de transformation 400 000 volts et les groupes de production qui leur sont directement raccordés, vers les postes sources des distributeurs. Les grands clients

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