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Angela Bucaro

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Par   •  22 Avril 2014  •  2 120 Mots (9 Pages)  •  1 143 Vues

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Au Canada, l’industrie du vêtement est un secteur d’activité à haut risque. Il est très difficile de percer dans ce domaine et plusieurs designers échouent face à la concurrence. Heureusement, ce n’est pas le cas pour Angela Bucaro, designer, femme d’affaires et une des étoiles montantes du design de mode québécois. La présente analyse de cas sera divisée en trois sections : tout d’abord, une analyse des problèmes relatifs à l’industrie du vêtement au Canada en éclaircissant les dangers, les faiblesses et les possibilités de ce secteur. Ensuite, nous ferons l’analyse des solutions en mentionnant ce que peut faire une entreprise qui évolue dans l’industrie canadienne du vêtement pour éviter les dangers de ce secteur d’activité. Pour finir, toujours dans l’analyse des solutions, nous mettrons en lumière la stratégie d’Angela Bucaro pour éviter les dangers et comment elle s’y prend pour réaliser sa stratégie.

Premièrement, l’analyse des problèmes du secteur de l’industrie du vêtement débute par les dangers potentiels. Tout d’abord, «il y a beaucoup de créateurs qui naissent et meurent en l’espace de quelques collections.» (Séguin et Abitbol, 1993, p.32) Ce milieu est très difficile à percer et la concurrence y est féroce. L’impact ne se fait pas exclusivement sur les créateurs mais aussi sur les manufacturiers. La concurrence internationale est impitoyable ce qui fait en sorte que les entreprises québécoises et canadiennes ne sont plus de taille pour survivre dans un tel climat de rivalité. Ce sont surtout les petites entreprises qui sont les principales victimes de cette mondialisation des échanges commerciaux. De plus, l’industrie est restreinte par «l’existence de nombreux décrets qui régissent la production de vêtements.» (Séguin et Abitbol, 1993, p.35) Ces législations se comptent par dizaine et étouffent littéralement ce secteur même si certains de ces règlements ont été mis en place pour protéger la main-d’œuvre et éviter des abus. Il ne faut pas oublier que les principales chaînes de grands magasins monopolisent 23% des ventes de vêtements au Canada, «ce qui leur confère un important pouvoir de négociation sur les manufacturiers canadiens.» (Séguin et Abitbol, 1993, p.35) Le risque est réel puisque ces entreprises peuvent «dicter les conditions de la production auxquelles les fabricants n’ont d’autre choix que de se plier.» (Pilon, 2005, 6) Souvent, ces grands détaillants «développent […] leurs propres marques maison réduisant d’autant l’espace disponible sur les tablettes pour les fabricants indépendants.» (Pilon, 2005, 6) Ces risques sont bien palpables et font malheureusement partie du lot quotidien des designers et des manufacturiers. Concernant les faiblesses de l’industrie du vêtement, le tout est essentiellement relié aux aléas d’une «conjecture économique difficile et à un moment où nos conceptions par rapport à la mode sont en redéfinition.» (Séguin et Abitbol, 1993, p.33) La mode est en constante évolution et change énormément d’une saison à l’autre, surtout la mode féminine. Le Canada souffre d’un immense retard technologique comparativement à ses rivaux européens et américains. Cela pousse les manufacturiers canadiens à devoir acheter à l’étranger puisqu’ils sont incapables de «fournir en petites séries à coût compétitif et dans des délais rapides, tout ce dont les manufacturiers […] ont besoin pour se maintenir dans un contexte économique morose.» (Séguin et Abitbol, 1993, p.36) Il en découla une récession qui occasionna plusieurs pertes d’emplois suite à la fermeture de nombreuses entreprises parce que cela engendra une diminution importante de l’activité économique. Au même moment, les détaillants ont «souffert de l’imposition de la TPS sur les vêtements, car les consommateurs sont devenus plus attentifs aux prix.» (Séguin et Abitbol, 1993, p.37) Également, l’économie change constamment, les salaires aussi. «L’augmentation des coûts de production due à la progression des salaires dans les centres urbains a incité les entreprises à déménager dans des zones moins urbaines, là ou le coût de la main-d’œuvre est susceptible d’être plus bas.» (Séguin et Abitbol, 1993, p.34) Ces différentes faiblesses sont la preuve que l’industrie va mal mais ce n’est pas définitif, ni insurmontable. Finalement, les possibilités de l’industrie du vêtement sont variées. Il faut prendre conscience que le secteur du vêtement est «l’un des principaux employeurs non gouvernementaux du Canada.» Cela veut dire que malgré les hauts et les bas, ce type d’industrie est toujours qualifié d’ «industrie à potentiel élevé». De plus, il est possible de faire appel à des sous-traitants «dans les domaines de la coupe et de la couture» (Séguin et Abitbol, 1993, p.34) pour paliers aux manquements technologiques ou pour produire une ligne de vêtement lors de problèmes entre les designers et les créateurs. Une dernière possibilité reste la diminution des tarifs douaniers. «Au Canada, le gouvernement fédéral a amorcé un processus de réduction de 2% par an des tarifs douaniers […] sur les importations de tissus et de fils.» (Séguin et Abitbol, 1993, p.38) Ces réductions permettront de diminuer les coûts du dédouanement et ainsi en faire profiter l’industrie canadienne du vêtement. En bref, les dangers reliés à l’industrie du vêtement menacent l’existence des designers et des manufacturiers. Cela se situe aux niveaux de la forte concurrence dans le milieu qui occasionne la création de nouvelles entreprises et la fermeture d’un trop grand nombre. De nombreux décrets étouffent les petites organisations et les empêchent de progresser convenablement aux bénéfices des grandes chaînes de magasins. Les faiblesses sont essentiellement liées aux difficultés économiques qui atteint le pays et qui a de ce fait un impact sur l’industrie du vêtement. Le retard technologique, la mondialisation et l’imposition de la TPS sont des déficiences qui peuvent être surmontables puisque l’industrie à un potentiel élevé. Pour les solutions, l’industrie reste un des principaux pôles d’emplois, ce qui prouve que ce secteur est une valeur sûre. Faire appel à des sous-traitants reste une très bonne idée permettant de pallier aux manquements technologiques. D’ailleurs, la diminution des tarifs douaniers pourra être bénéfique pour l’industrie. Ce qui nous amène à mentionner ce qu’il faut faire pour ne pas succomber aux dangers relatifs à ce secteur d’activité.

Deuxièmement, pour éviter les dangers du secteur, une entreprise qui évolue dans l’industrie canadienne du vêtement peut mettre en œuvre un quota de production qui lui permettra de tenir compte des commandes reçues avant de lancer

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