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Usage médical

Fiche de lecture : Usage médical. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Novembre 2014  •  Fiche de lecture  •  658 Mots (3 Pages)  •  562 Vues

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L'histoire de la découverte6 de l'atropine est un peu compliquée. En 1809, le chimiste français Vauquelin en isola une forme impure à partir de la belladone. En 1822, Rudolph Brandes, un pharmacien allemand, nomma cette molécule active "atropine". Mais l'atropine pure semble avoir été isolée la première fois par un pharmacien allemand du nom de A. Mein (1790-1850) à partir de racines sèches de belladone (Atropa belladonna) en 1831. Cependant, il ne publia ses résultats qu'en 1833 à la demande d'un ami de Geiger. Et cette même année, P.L. Geiger et son étudiant Hesse, isolèrent l'atropine des feuilles de l'Atropa belladonna. La même année Geiger isola l'hyoscyamine des graines de jusquiame.

En 1864, Lossen montra que l'atropine s'hydrolyse en acide tropique et tropanol. Finalement, en 1897, sa structure chimique fut déterminée correctement par Willstätter.

L'atropine est un mélange racémique, de (S)-hyoscyamine, présent naturellement dans les plantes et doué d'une grande activité pharmacologique et de (R)-hyoscyamine qui apparait durant l'extraction et qui a une moindre activité. Les jeunes organes contiennent de l'S-(–)-hyoscyamine pratiquement pure alors que les organes les plus anciens se caractérisent par la présence de l'isomère R-(+).

Suivant Eckart Eich 7(2008), « il n'est pas vraiment correct d'assurer qu'à la fois l'hyoscyamine et l'atropine, sont des constituants de la plante. Les formes S-(–) et R-(+) sont présentes dans les organes dans un certain rapport qui n'est pratiquement jamais de 50:50 (de l'atropine stable). Normalement le rapport instable est quelque chose entre 100:0 et 51:49 en faveur de l'hyoscyamine (ie. de la forme S-(–)), avec une concentration plus forte dans les jeunes organes. Ainsi, la plante comporte un mélange déséquilibré des formes S-(–) et R-(+) mais pas d'atropine ».

Usage médical[modifier | modifier le code]

En inhibant les récepteurs cholinergiques muscariniques, l'atropine diminue le tonus du parasympathique, si bien que l'influence du sympathique devient prépondérante.

Effets utiles[modifier | modifier le code]

Au niveau périphérique, elle induit aux doses faibles (0,2–0,3 mg) une bradycardie puis aux doses élevées (0,5–0,75 mg et au-delà) surtout des effets parasympatholytiques. Ainsi, à dose thérapeutique (0,5–0,75 mg et au-delà), elle provoque une accélération cardiaque, une diminution des sécrétions (sueur et salive), un relâchement des muscles lisses et une mydriase (dilatation de la pupille) prononcée (assuré par le système sympathique). Cette dernière propriété est mise à profit en ophtalmologie pour faciliter l'examen de l'œil. En administration locale sous forme de collyre, l'atropine a une très longue durée d'action.

En s'opposant à l'effet de l'acétylcholine sur les muscles lisses, l'atropine les relâche. Elle a donc une action antispasmodique.

Indications[modifier | modifier le code]

C'est le médicament de choix, par voie intra-veineuse ou souscutanée, contre le malaise vagal mal toléré ou en situation d'urgence. L'atropine est également utilisée

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