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Le syndrôme de Cushing

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Par   •  1 Décembre 2017  •  Cours  •  3 650 Mots (15 Pages)  •  641 Vues

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Licence 3  Biologie-Environnement

U.E : Régulations nerveuses et hormonales

A l’intention de Anne Heusse

                     Session : Novembre, 2017

Ruillé Marie et Pavoine Marion

                                                                                                Faculté des sciences

                                                                                                Département Biologie-Environnement

                                                                                                Année universitaire : 2017. 2018

Table des matières

Introduction        3

1.        Contexte physiologique        4

1.1. Le cortisol        4

1.2. Origine du syndrome de Cushing        4

1.2.1. La maladie de Cushing        5

1.2.2. Syndrome de Cushing par sécrétion ectopique d’ACTH        6

1.2.3. Syndrome de Cushing surrénalien        6

2.        Les symptômes        7

3.    Du diagnostic au traitements        9

3.1. Le diagnostic du syndrome de Cushing : un véritable défi        9

3.2. Les traitements        10

Conclusion        11

Bibliographie        12

Introduction

C’est en 1932 que Harvey Cushing, un célèbre neurochirurgien, décrit pour la première fois  la pathologie endocrinienne qui prendra son nom : Le syndrome de Cushing. IL semble alors inévitable de définir dans un premier temps  ce qu’est une pathologie endocrinienne. Il s’agit donc d’une maladie causée par un dysfonctionnement des hormones sécrétées par les glandes endocrines de l’organisme. Chez l’Homme nous comptons 8 principales  glandes endocrines (Figure 1) qui sécrètent directement des hormones dans la circulation sanguine, de ce fait elles se différentient donc des glandes exocrines .

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Le syndrome de Cushing est une maladie rare qui affecterait environ 1 à 3 personnes sur 1 million par an. Même si cette pathologie endocrinienne n’est pas aussi courante que le diabète par exemple, il est nécessaire d’y apporter une réelle importance. En effet l’évolution de la maladie peut entraîner une mortalité imminente. Toutefois le diagnostic du syndrome  de Cushing est encore un véritable problème pour l’endocrinologie. Il est également important de préciser que ce syndrome résulte de l’exposition excessive d’hormones glucocorticoïdes soit de cortisol. Il faut donc différencier le syndrome de Cushing iatrogène qui est induit par des médicaments (corticoïdes) du syndrome de Cushing endogène. C’est donc de ce dernier que nous traiterons par la suite.

Ainsi dans un premier temps nous évoquerons le contexte physiologique de la maladie, afin de relater les dérèglements associés dans un second temps. Nous finirons donc par exposer les différents traitements qui existent aujourd’hui pour soigner cette pathologie endocrinienne.


  1. Contexte physiologique

1.1.        Le cortisol

Comme évoqué précédemment le syndrome de Cushing résulte d’une exposition excessive au cortisol. Mais alors qu’est- ce que le cortisol ? Et d’où provient-il ?

Dans un premier temps,  le cortisol est une hormone glucocorticoïde. C’est le noyau antérieur de l’hypothalamus qui sécrète un peptide, le CRF (Corticotrophin releasiong factor ou corticolibérine) qui ira stimuler le lobe antérieur de l’hypophyse, en passant par le système porte hypothalamo- hypophysaire. L’hypophyse émet alors  l’ACTH (hormone adréno-corticotrope ou corticotrophine) dans le sang.

 L’ACTH va activer le cortex des glandes surrénales appelé la corticosurrénale. Celle-ci est composée de 3 zones (Figure 2) : la zone glomérulée, la zone fasciculée qui est la principale zone responsable de la synthèse et de la sécrétion du cortisol et la zone réticulée. Le cortisol est ainsi formé par des hydroxylations successives de la progestérone en présence d’oxygène.

On constate donc que la sécrétion de cette hormone est  sous contrôle de l’axe hypothalamo- hypophysaire, notamment l’hypothalamus postérieur jouant un rôle d’inhibiteur sur la libération de l’ACTH et donc sur la sécrétion du cortisol.

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La régulation du cortisol se fait par deux mécanismes. Premièrement, il y a un mécanisme de rétrocontrôle. L’augmentation ou la diminution du taux de cortisol libre dans le sang va influencer sur la stimulation de l’ACTH : si le taux de cortisol est trop bas, ou sur l’inhibition de l’ACTH si le taux est en excès. Par conséquent, il influence également celui du cortisol.

Deuxièmement, un autre mécanisme se met en place lors d’un stress. Ce mécanisme fait intervenir la voie afférente du système nerveux central qui provient du cortex cérébral. Le stress peut être de différentes natures : physique, psychologique, pathologique ou chirurgicale. Cela engendrera une hyperactivité de la corticosurrénale entrainant par conséquent un excès de cortisol. Cet excès  inhibera la sécrétion de CRF et de l’ACTH.

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