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L'écosophie

Dissertation : L'écosophie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Novembre 2020  •  Dissertation  •  1 035 Mots (5 Pages)  •  296 Vues

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UNIVERSITE FELIX HOUPHOÜET BOIGNY

DEPARTEMENT DE PHILOSOPHIE                         …………………………………………          

ANNEE ACADEMIQUE 2019 - 2020        

MASTER 1 – PARCOURS E

Etudiant : ZAKPA Ange Delor / 78 03 82 75  

Enseignant : Prof. FATIMA DOUMBIA

Email : fatima.doumbia@aol.fr 

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DEVOIR MAISON : ECOSOPHIE, ETHIQUE ET BIODIVERSITE

        

SUJET : En vous plaçant dans la perspective de l’écosophie, quelle critique pourriez-vous porter sur notre manière d’habiter le monde ?

La problématique de l’écosophie stipule de créer de nouvelles manières d’habiter notre demeure. C’est dire que la façon de vivre et d’habiter de l’homme dans ce monde donne à réfléchir, suscite de vives inquiétudes. Galvanisé par l’idée qu’il est le centre de l’univers, l’homme a fait de sa demeure un véritable nid technique. Le progrès scientifique a fait entrer l’humanité dans une nouvelle dimension. Par la technique, la technologie et le numérique l’homme a façonné le monde, modifier la nature au point d’en être « comme le maitre et possesseur » de celle-ci et partant d’en faire ce qu’il veut, gérant à sa guise. Mais cette gestion de l’homme (dont la seule chose qui importe est le système technique et la consommation de ce système) ne menace-t-elle pas moins l’homme que sa demeure ? Dans une humanité où ce qui importe est de rendre un culte à la technique et au progrès, habiter avec sagesse ce monde est-elle une vision prôner ? C’est ce regard critique que nous voulons porter sur notre manière d’habiter le monde en nous plaçant dans la perspective de l’écosophie.

             Dans sa volonté de faire du monde, un monde mécanique, machinique, industriel… l’humanité s’est tourné vers la technique. Désormais notre être dans le monde est un fait technique et même notre manière de vivre et d’habiter ce monde est tributaire des appareils du système technique, effet aussi du système capitaliste avec à outrance la recherche du profit, qui régit ce monde. Toute critique contre ce système, contre le progrès est inacceptable et traité de « réactionnaire par les progressistes »1 nous dit Günther Anders. Parce qu’on a vu justement en la technique et le progrès un caractère potentiellement émancipateur, un moyen de réalisation de notre bonheur, de notre demeure. C’est ça notre existence, c’est là notre manière de vivre dans ce monde.                         Mais, il faut le dire cette existence, est une existence mutilée, modifiée et dénaturée par ce qui devait en effet le libérer, l’émanciper. Ce système menace non seulement sa propre existence mais aussi et surtout celle de son habitat. En effet, « en l’espace de trois (03) décennies le gaz carbonique a pollué l’atmosphère par la combustion des énergies fossiles » (cf, Wallace David, La terre inhabitable) parce qu’on a voulu d’une société moderne, d’un monde industriel.                                                                                                 De plus, le changement climatique est un danger que courre notre monde, un danger minorisé ou ignoré par les politiques. Or à cause de notre civilisation l’effet de serre phénomène à l’origine du changement climatique est en constante progression menace fortement notre demeure en atteste les fontes des glaciers polaires, les inondations, la sécheresse et d’immenses incendies ; mais pas que, il menace aussi l’homme : la famine, l’impossibilité de cultiver la terre et pêcher rendant encore plus pauvres les paysans et les pêcheurs.                                        La construction d’archipels, d’infrastructures plus beaux et grandioses les uns que les autres a causé d’importants dégâts et dommages pour les populations et la biodiversité. Un exemple parmi tant d’autres et non des moindres le Barrage des trois gorges en chine, qui a obligé des populations à quitter leur habitat d’origine, n’ayant plus où aller, plus de travail ni d’argent parce que chassés. Une biodiversité menacée, plus aucun poisson du fait du barrage qui coupe le fleuve et des risques géologiques. C’est en somme l’état actuel de l’humanité qui tend inexorablement vers sa fin si rien n’est fait, une fin qu’il a lui-même crée et occasionné. Pour parler comme Günther Anders « une humanité capable de s’auto détruire » parce que détruire son milieu de vie s’est se détruire soi-même et contre cela il poursuit Il n’y a rien à faire.

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