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Histoire des OGM

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Par   •  8 Décembre 2013  •  Analyse sectorielle  •  2 320 Mots (10 Pages)  •  1 625 Vues

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INTRODUCTION

Les OGM sont des Organismes Génétiquement Modifiés, c'est à dire qu'on leurs introduit des gènes étranger venant d'autres organisme. Cela leurs apporte de nouvelles caractéristiques (résistance à différentes maladies, résistance au froid, au désherbant…)

Nous allons voir dans cet exposé comment ils sont arrivés, d’abord aux États-Unis et dans le monde, puis presque fait leur apparition en Europe. Comment ils sont obtenus, leurs utilisations et les conséquences, les avantages et les inconvénients des OGM.

HISTORIQUE

C’est très tôt que débute l’histoire des OGM, puisque les premiers ont été créés vers le XVIème siècle. En fait, il s’agissait d’une création involontaire : quand les navigateurs ont ramené certaines plantes (comme le maïs, la tomate, la pomme de terre, les haricots…) en Europe, ces dernières ont du s’adapter et se sont donc génétiquement modifiées.

C’est en 1908 que des américains découvrirent l’intérêt des plantes hybrides : en semant plusieurs sortes de maïs dans un même champ, les agriculteurs découvrirent que le maïs issus de ces croisements était beaucoup plus productif.

En 1977, on a découvert le transfert de gènes par des bactéries.

Et c’est en 1986 que les premières plantes transgéniques de laboratoire ont étés plantées dans des champs.

En 1994, la première plante transgénique a été commercialisée aux USA : il s’agissait d’une tomate à maturité retardée, et c’est dès 1995 que débutèrent les cultures transgéniques intensives aux Etats-Unis.

En Europe, ce n’est qu’en 1996 que l’Union Européenne autorisa l’importation d’un maïs transgénique, dans lequel on avait injecté une bactérie (laBacillus thuringiensiCOMMENT OBTIENT- ON UN O.G.M.

1) Le repérage

La 1ère étape dans la production d’OGM est d’identifier le caractère que l’on veut introduire au végétal ou à l’animal afin que l’espèce réponde à certains besoins.

Le gène qui va être à la base de ce caractère nouveau peut se trouver dans n’importe quel organisme vivant car le code génétique est universel. C’est pour cela que les scientifiques cartographient les gènes de nombreuses espèces.

Le gène qui produit la protéine qui nous intéresse peut donc tout aussi bien se trouver dans une bactérie (500 à 8000 gènes), une plante (25000 gènes) ou un animal (30000 gènes).

2) L’isolement

La 2nd étape est l’isolement de la séquence du gène que l’on veut introduire dans la nouvelle espèce.

Puis on extrait la molécule d’ADN des cellules où se situent le gène d’intérêt, on obtient de l’ADN en solution.

Pour récupérer le gène d’intérêt on utilise des enzymes restrictives, elles ont pour fonction de couper à un certain endroit de l’ADN. A la fin de cette étape nous possédons le gène d’intérêt.

3) Le transfert

Ensuite le gène obtenu précédemment dans le matériel génétique va être transféré dans une cellule « receveuse ».

Pour cela il existe deux types de transfert :

-Le transfert direct qui utilise des techniques physico chimiques

-Le transfert indirect qui fait intervenir une bactérie

a) Le Transfert Direct

Il existe plusieurs types de transfert direct, la technique la plus simple à mettre en œuvre est l’Electroporation. Elle consiste à déstabiliser la membrane plasmique par le biais de choc électriques ainsi se créent des fissures dans la membrane ce qui permet l’introduction de l’ADN dans le noyau.

La technique la plus courante est la Biolistique ou balistique biologique. Cette méthode consiste à propulser le gène dans les cellules végétales. On utilise des microbilles de métal enrobées d’ADN (billes d’or de 0.6 à 2µm de diamètre) qui vont être bombardés dans les cellules végétales. Quelques unes des cellules atteintes vont alors insérer spontanément les gènes bombardés avec leurs propres gènes.

La micro-injection est une autre méthode de transfert physique, basée sur l'utilisation de micro seringues manipulées sous microscope et permettant l'introduction directe de gènes dans des cellules isolées. Cependant, cette méthode ne s'applique que dans des cas particuliers car elle est complexe et lourde à utiliser : pour réussir l’opération, il faut injecter mille copies du gène dans l’espoir qu'une cellule puisse accepter cet ADN étranger.

b) Le Transfert Indirect

Cette technique utilise une bactérie du sol, Agrobacterium, qui a la propriété de réaliser naturellement la transformation génétique d'une plante, afin de la parasiter. Ainsi, une construction génétique introduite dans la bactérie (rendue inoffensive au préalable) sera transférée dans la plante et intégrée à son génome. C'est la technique la plus couramment utilisée.

s ) qui produit une protéine insecticide.

La régénération

Cette étape consiste à multiplier les cellules obtenues pour en faire une plante. Puis on va étudier les différents plants pour déterminer si ils sont bien porteurs du nouveau gène et voire comment la plante ce comporte.

5) L’incorporation

Si les tests sont validés et que la modification génétique apportée donne bien les résultats voulus alors le gène sera incorporé dans des plante pouvant être commercialisées.

http://biotech.spip.ac-rouen.fr/spip.php?article146

IV) UTILISATION ET CONSEQUENCES

1) Agriculture et Environnement

Dans quelques années la surface de terre cultivable par habitant sera divisé par 2 il faut donc envisager des solutions pour augmenter les rendements, limiter les pertes et cultiver sur de nouvelles terres.

Le principal but des OGM est d’augmenter la productivité agricole afin d’atteindre la sécurité alimentaire pour certains pays en développement qui n’ont pas les

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