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Démographie et environnement cas

Dissertation : Démographie et environnement cas. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Juillet 2016  •  Dissertation  •  1 201 Mots (5 Pages)  •  559 Vues

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Sujet 3 : Démographie et environnement

        Ma grand-mère paternelle disait : « Dans le temps, fallait faire des enfants... pour le jus de bras sur la terre ! Mais, plus de bouches à nourrir, ça veut dire, plus de patates à faire pousser et de vaches à traire ! ». Cette citation illustre bien la relation qui existe entre une population et les conséquences que subira son environnement.

        Je perçois, peut-être à tort, le Québec des années 1940-1950 comme la plupart des pays en voie de développement d’aujourd’hui. À l’époque, dans la belle province, le mouvement religieux motivait, encourageait les familles à mettre au monde un nombre surprenant d’enfants. Je prends comme exemple mes grands-parents paternels qui ont eu sept enfants. À eux seuls, mes aïeux se sont plus que remplacés ! Ces sept enfants ont engendré au total neuf petits-enfants, qui eux-mêmes ont eu seize arrière-petits-enfants. Dans les pays du tiers monde, il n’est pas rare de voir des familles nombreuses telles qu’elles étaient au Québec, il y a de ça cinquante ans.

        Cette image, c’est-à-dire l’état d’un accroissement exponentiel d’individus à chacune des générations, est une réalité d’aujourd’hui dans les pays en voie de

développement. Par opposition, dans les pays industrialisés, nous faisons face une situation différente : « Le taux de remplacement au Québec est de 2.1 enfants par femme (…). »[1].

        Nous pouvons constater que le Québec d’aujourd’hui subi les conséquences des grandes familles des années 50 : la population vieillissante. Si l’on se réfère au Manuel du cours « Introduction à la gestion des ressources naturelles », la pyramide montrant la structure d’âge est de forme allongée. La pyramide des pays en voie de développement, qui elle, possède une base large, démontre qu’il y a remplacement de la génération qui la précède.

        Les pays du tiers monde ne possèdent peu ou pas de systèmes de santé comme le nôtre (ou d’un autre pays dit « riche ») permettant aux gens de se faire soigner convenablement. Leur espérance de vie s’en trouve considérablement réduite. Le moindre virus peut détériorer l’état de santé d’un individu et engendrer de graves conséquences. Et quand est-il lorsque les maux sont de nature plus sérieuse qu’un simple rhume? Nous avons ici, au Québec, la chance d’avoir accès à un système de santé permettant à tous d’obtenir les soins de santé adéquats auxquels nous avons droit. Lorsqu’on regarde du côté des moins nantis, on constate qu’en plus d’avoir une espérance de vie raccourcie, les chances de survie tout au long de l’existence d’un individu sont diminuées. La mortalité infantile est malheureusement chose courante. Il est facile de conclure qu’en plus d’allonger notre espérance de vie, les soins offerts par notre système de santé diminuent le taux de mortalité, peu importe notre âge.

        Mais il y a un prix à payer pour avoir accès à un système de santé, qu’il soit public ou privé, et les coûts qui y sont engendrés doivent être défrayés par la population, par l’entremise des impôts et des taxes. Nous pouvons nous offrir ce luxe parce qu’une grande partie de la population travaille. Ce n’est toutefois pas le cas dans beaucoup de pays en voie de développement, où être sans emploi est une normalité. Comment des gens pourraient-ils payer des taxes et ainsi mettre sur pied un système de santé adéquat, quand le revenu annuel des familles n’est pas suffisant pour leur permettre de manger trois repas par jour ?

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