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Modèle de l'apprentissage moteur

Compte rendu : Modèle de l'apprentissage moteur. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Octobre 2022  •  Compte rendu  •  1 639 Mots (7 Pages)  •  288 Vues

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MODELES DE L’APPRENTISSAGE MOTEUR (SCMHIDT)

  1. SCHEMA MOTEUR ET PROGRAMME MOTEUR GENERALISE (P.M.G) : La notion de programme moteur permet de rendre compte des processus qui conduisent à l’élaboration d’une réponse. Elle a été élaborée par KEELE, en 1968, reprise par ADAMS en 1971 et ensuite par SCHMIDT en 1975. Pour KEELE in « Movement control in skilled motor performance », Psychological bulletin, 1968, « Le programme moteur est une série de commandes musculaires structurées avant le début d’une séquence motrice et qui permet à la séquence toute entière d’être exécutée sans être influencée par les rétroactions périphériques. Ce serait donc une organisation prédéterminée de l’action ». Pour SCMHIDT, en effet, le schéma définit les caractéristiques générales du mouvement qui doit être organisé en fonction des caractéristiques spécifiques à l’environnement et au but du sujet. Le schéma représente les propriétés des séquences, de l’espace, du pattern (forme générale) du mouvement, qui sont mémorisés et applicables à une classe de mouvements spécifiques en fonction d’un but particulier. Pour permettre une meilleure compréhension de son modèle, ce schéma moteur général, SCHMIDT l’appellera programme moteur généralisé (PMG), pour différencier ce dernier des entités qui permettront de retrouver le PMG : schéma de rappel et de reconnaissance. De ces 2 éléments, dépendra le schéma de la réponse motrice.

En quoi la théorie des schémas permet de palier au problème soulevé par les modèles antérieurs ?

ϖ STOCKAGE : ADAMS considérait qu’à chaque geste correspondait un programme moteur mémorisé au plan du système nerveux central. Or comment expliquer par exemple, qu’un joueur de tennis rattrape des balles dans n’importe quelle situation, position, etc...? Etant donné le nombre de combinaisons possibles au niveau de la vitesse, de l’angle d’attaque, de la trajectoire globale de la balle, etc... chaque coup peut être considéré comme nouveau. Cela signifierait que le joueur de tennis aurait un nombre indéfini de programmes moteurs. SCHMIDT postule que ce sont ces schémas qu’il appellera programmes moteurs généralisés, qui sont stockés et non pas les gestes en eux-mêmes.

C6 : Motricité L2 SATPS Mr. BOUAFIA 2 ϖ NOUVEAUTE : Comment expliquer que l’on réalise parfois et du premier coup des gestes que l’on avait jamais fait auparavant ?

Selon la théorie d’ADAMS ou de KEELE, on pourrait se demander d’où vient ce programme moteur puisque jamais réalisé ou répété auparavant et pourtant réalisé sans faute. Selon SCHMIDT, le schéma moteur ou PMG serait la base de construction du mouvement et qui permet par conséquent de produire de nouveau mouvement notamment grâce à deux entités : le schéma de rappel et celui de reconnaissance. De plus, l’analyse fine et précise de la cinématique du geste, montre qu’il n’y a jamais reproduction identique de 2 gestes successifs. On observe toujours une certaine variabilité du geste, ce qui suppose l’existence d’invariants du mouvement tandis que d’autres paramètres peuvent varier. ¬ 

DEFINITION : La notion de programme moteur généralisé (PMG), proposée par SCHMIDT (1975, 1982) rend compte de la nature des représentations abstraites qui donnent naissance au mouvement. Il s'agirait de structures cognitives permettant de générer un ensemble de commandes qui caractérisent une classe de mouvement. Pour SCHMIDT, il existe des choses communes aux différentes actions que nous réalisons : Les invariants. Il est donc possible que le système nerveux stocke les programmes moteurs dont parlait KEELE, non pas dans leur forme intégrale mais sous la forme d’invariants : « caractéristique d’un ensemble de mouvements qui demeure constante, ou invariante, alors que les caractéristiques de surface changent » (SCHMIDT, 1993). Ces invariants vont constituer des patterns généraux du mouvement (modèles généraux), que SCHMIDT appelle donc des PMG. Ce que SCHMIDT appelle « caractéristiques de surface », ce sont en fait les paramètres : «Valeurs qui déterminent, dans un PMG, les caractéristiques de surface d’un mouvement comme l’amplitude ou la vitesse ».

 Les invariants : 3 types Ordre des séquences élémentaires requises qui composent le mouvement. Les rapports temporels entre les durées des différentes actions élémentaires. En fait, durée relative des séquences ou timing : chaque séquence occupe une certaine proportion de la durée totale du mouvement, le fait d’accélérer ou réduire le mouvement ne va pas modifier la durée relative des séquences. Les rapports entre les forces requises pour réaliser chacune des actions élémentaires ou force relative appliquée pour produire chaque séquence du mouvement. L'amplitude des mouvements peut, aussi être modifiée facilement, à peu près de la même façon que le temps de mouvement. L’organisation structurelle des forces est conservée, par contre on peut faire varier l’amplitude en jouant sur la valeur des forces appliquées.

C6 : Motricité L2 SATPS Mr. BOUAFIA 3 Etude de Hollerbach sur l’écriture (1978). Il remarqua en demandant à ses sujets d'écrire un mot en différentes tailles, et en mesurant les accélérations du stylo produites par les forces exercées par les doigts du sujet pendant l'écriture du mot que les patterns d'accélération au cours du temps sont pratiquement identiques pour les différents mots. Cette notion d’invariants répond en fait au problème de stockage : on ne stocke pas les invariants et leurs paramètres mais seulement les invariants. Ensuite, lorsque l’on produit le mouvement (nouveau par exemple), on spécifie les paramètres ou caractéristiques de surface. L’idée centrale est qu’une fois que l’on a choisi le PMG, on va spécifier les paramètres des invariants pour adapter le mouvement aux spécificités de la tâche.  Les paramètres : ils sont de 5 sortes.

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