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La culture scientifique et technique source de bonne sante

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Par   •  5 Mai 2013  •  4 942 Mots (20 Pages)  •  861 Vues

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NOTE DE SYNTHESE

LA CULTURE SCIENTIFIQUE

ET TECHNIQUE

SOURCE DE BONNE SANTE ?

L3 Sciences de l’éducation

L’enseignement obligatoire du cours élémentaire à la classe de troisième dispense un enseignement complet et de qualité en matière de culture scientifique et technique. Ce cursus vaste et riche devrait permettre à chacun d’acquérir une culture scientifique et technique accomplie, mais plus encore de développer un sens critique aiguisé. Cependant, les bénéficiaires de cet enseignement à savoir l’ensemble des élèves français d’une classe d’âge devenus adultes, continuent à avoir foi en des croyances et idées reçues erronées dans le domaine de leur santé ; au point d’inquiéter les autorités sanitaires en matière de refus de vaccinations. Ils sont également enclins à adhérer sans véritable discernement ce que véhiculent tous les médias ou autres vulgarisateurs des sciences peu scrupuleux parfois. L’Académie des sciences ainsi que le législateur et l’exécutif cherchent pourtant depuis de nombreuses années à promouvoir la culture scientifique et technique dans le cursus scolaire et se désespère de la raréfaction des élèves pour les filières scientifiques.

Mots clefs : Culture scientifique et technique, médecine, santé, croyances, idées reçues, médias, vulgarisation, programmes scolaires, vaccination.

INTRODUCTION

Chaque jour, dans nos sociétés contemporaines occidentales et pratiquement dans toutes les couches sociales, nous utilisons des appareils informatiques, de communications, électroménagers à la technologie très élaborée. Combien de ses utilisateurs, parfois très avertis, connaissent et comprennent parfaitement le fonctionnement de ces machines ? Assurément très peu et en fait la très grande majorité ne s’en préoccupe absolument pas. Leur culture scientifique et technique ou leur absence de culture en ces domaines n’a aucune influence sur l’usage qu’ils ont de ses machines et lorsque celle-ci tombent en panne, la «société marchande» a mis en place des réseaux de dépannage où des techniciens résoudront le problème; et si cela n’est pas possible, l’utilisateur remplacera la machine défectueuse. Mais il existe un domaine bien précis où ce type de comportements est totalement impossible; c’est celui du corps humain et de sa bonne santé. En effet, lorsque celui-ci se détraque, son propriétaire a généralement recours également à un «réseau de techniciens», le corps médical mais il lui sera absolument impossible de remplacer ce corps comme il l’aurait fait d’un téléviseur ou d’un ordinateur. Le sujet devra alors faire confiance ou non au corps médical pour trouver une solution au dérèglement de son organisme. La médecine, si elle est indéniablement une science, n’en reste pas moins une science, par bien des aspects, empirique. Les sources d’informations contemporaines que sont les médias, les traditions, les croyances populaires, les remèdes dits de «grand-mère», les médecines douces et parallèles ou alternatives peuvent brouiller la vision claire que peut avoir le malade sur la conduite qu’il a à tenir pour trouver une solution à la maladie qui le frappe ou à se prémunir d’elle. A-t-il une culture scientifique et technique, reçue notamment pendant sa scolarité, suffisante pour comprendre ce à quoi il est confronté et surtout pour prendre la bonne décision qu’en à la procédure médicale ou prophylactiques à suivre ? En d’autres termes, le système éducatif obligatoire, par exemple en France, soit de l’école primaire à la troisième (de 6 à 16 ans révolus - article L.131-1 du Code de l’Education ) , dispense-t-il au futur citoyen et parent suffisamment de culture scientifique et technique et celle-ci est-elle assez efficiente pour lui permettre d’avoir un sens critique suffisant pour se déterminer face à la maladie, à son hygiène de vie ou celle de ses enfants ?

Pour des raisons évidentes de temps et de profusion de sources d’informations et de documentations, nous avons circonscrit cette note de synthèse qu’au seul cas du citoyen français. Nous l’avons également limité pour ce qui concerne son parcourt scolaire qu’à la seule période obligatoire de ses 6 ans à ses 16 ans révolus, soit du court préparatoire à la classe de troisième. En effet au delà, seule une fraction, certes majoritaire, d’élèves poursuit le cursus scolaire; mais plus encore, à partir de la classe de première, seuls les élèves de la section scientifique dite S continuent de bénéficier réellement d’un enseignement en relation directe avec le domaine de la connaissance du corps humain et des problèmes de santé ou de prophylaxie qui en découlent. Il nous ait donc paru peu pertinent de prendre en compte un enseignement déjà spécialisé et ne concernant pas la totalité d’une classe d’âge; préférant ainsi nous concentrer sur la seule base du «Socle commun des connaissances et de compétences du palier 1 au palier 3 inclus» et quasi-obligatoire à tous les Français.

Nous avons pris le parti de structurer cette note de synthèse autour de trois grands axes, à savoir:

◦ des croyances et des idées reçues en matière médicale qui interpellent,

◦ des sources d’informations médiatiques dans le domaine de la médecine qui posent

problème,

◦ des programmes scolaires français en matière de culture scientifique et technique

utiles à la compréhension du public des problèmes médicaux.

DES CROYANCES ET DES IDEES RECUES EN MATIERE MEDICALE QUI INTERPELLENT

Il existe de nombreuses croyances et idées reçues en matière médicale dans la population française mais vraisemblablement aussi mondiale comme par exemple « le chocolat constipe », «manger trop de sucre donne du diabète », « les enfants grandissent plus vite en été », « la pilule tue le désir », la masturbation rend sourd », « la pipe que est moins dangereuse que la cigarette », « le grog est la meilleur des armes contre les virus », « l’eau de mer cicatrise les plaies », « les antibiotiques fatiguent », «on peut rester paralysé après une péridurale ». Autant de croyances et d’idées reçues qui n’ont pas de bases scientifiques en leur explication mais reposent sur des constations réitérées populaires. Dans

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