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Fiche de lecture François Laplantine "Le Japon ou le sens de l'extrême"

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Par   •  27 Février 2020  •  Fiche de lecture  •  2 126 Mots (9 Pages)  •  462 Vues

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Le Japon ou le sens de l’extrême / François Laplantine

Chap 1/ PP15-30

Les Japonais sont aux yeux des occidentaux des personnes qui sont très calmes, très civilisés. Il parle d’un conformisme social de la part des Japonais qui vise à rendre les interlocuteurs conformes à vos attentes. Il distingue la tendance « Tofu » (Comportement réservé), la tendance « Tonkatsu », (Rage, déraison) et la tendance « Saké » (Hallucination). Les personnes passent de l’état tofu (Travail) à l’état saké (Bar). Il va expliquer ces changements de comportements il va introduire trois notions : « Amaé » (Tempérer les relations humaines PP 17-23), « Kata » ( Kata symbole Japonais, sans Kata il y a rien PP 23-26) et la notion « Asobi » (Dimension amusante de l’existence PP 23-31). Pour l’auteur la politesse a ne plus en finir est de la sursocialisation.

Chap 2/ PP31-36

Au Japon soit les individus sont bien intégrés et mis sur le devant de la scène soit ils sont mal intégrés, il n y a pas de juste milieu. La société fait le choix de la « rescénarisation du social » P 31, qui veut dire que la société préfère être vue comme avant et pas comme elle peut l’être avant.

Chap 3/ PP37-44

Il va définir le théatre « Kabuki » (Théatre de fiction), il va l’opposer au théâtre « Nô ». Il retrouve avec ce théâtre Kabuki, la culture japonaise de l’extrême, dans ce théâtre tout est illusion, les actrices sont des acteurs maquillés, il parle de « l’art de la désillusion », selon lui c’est à travers ces simulacres qu’ils cultivent l’incertitude. Il définit aussi la culture du « cosplay » et sa division en genre (P 41) et la culture « kawai » et son but : rendre le Japon amusant, sympa (P 43). Cette excessivité, selon lui serait pour compenser le surcroît de travail et de « sursocialisation » (P 44)

Chap 4/ PP 45-51

L’auteur définit deux excès : Un excès en expansion et maximalisation et un excès de retrait et ascèse. Il va définir le deuxième excès (PP 45-46). Ensuite il va montrer que la société Japonaise, réputée comme la société la plus « conformiste » du monde contient quand même de la « non-conformité » ce qui détruit les stéréotypes sur le Japon. Ralph Linton va appeler ça les « modèles d’inconduite », ces comportements sont une forme de « déviance socialisée et même « civilisée » ». Cette conduite non-conforme n’est pas hors-norme mais vient d’autres normes selon Laplantine (P 51)

Chap 5/ PP 52-55

Dans ce chapitre il va montrer que dans la langue Japonaise on ne peut dire les choses que par les extrêmes avec l’exemple de l’eau. On ne peut pas dire eau, mais on peut dire eau froide ( mizu ) et eau chaude ( o yu )

Chap 6/ PP 56-63

Dans ce chapitre l’auteur montre comment dans une société marquée par la conception du monde bouddhiste comme la société japonaise. Il va dire que depuis les années 30, il y’a un mouvement anarchiste, le plus puissant du monde qui est contre la politique fasciste et militariste. Il va expliquer cela avec deux exemple qu’il va détailler : Le suicide ritualisé de l’auteur Mishima (PP 56-60) et le mouvement de contestation international étudiant (PP 60-63). A la fin de ce chapitre il va parler des Yakuzas (P 60), en expliquant que ce sont des mafieux qui ne sont pas considérés comme japonais. Le terme Yakuzas vient d’une combinaison de cartes au jeu « Hanafuda » Ya-Ku-Za (8-9-3) est la combinaison la plus faible au jeu, ce qui prouve que les Yakuzas sont les « perdants » de la société.

Chap 7/ PP 64-78

De la page 64 à la page 78 il va montrer que le cinéma japonais est un révélateur de la poussée à la « cruauté, à la destruction de soi-même ou des autres ». Il va donner plusieurs exemples dont celui P 77 avec le film anthropologique sur les chansons paillardes au Japon, le réalisateur va petit à petit pousser les quatre étudiants dans une atmosphère à la limite de la réalité dans le film. Dans ce chapitre nous apprenons que le cinéma japonais ne fait pas que de filmer l’homme, il accorde une grande importance à l’invisible, à l’inconscient. Une phrase résume cela à la fin du chapitre P 78 : « Or filmer l’homme dans sa complexité, c’est le fimer « en entier » (Imamura) en ne dissimulant pas les zones d’ombres qui le constituent. Une part de lui est humaine, mais une autre part l’est beaucoup moins ou ne l’est pas du tout ».

Chap 8/ PP 79-89

Le sujet dans la langue japonaise existe mais est peu utilisé, car si nous nous disons « Je sais, je vois, mon chat, ma brosse,… » Au Japon cela apparait grotesque voire vaniteux. Il explique que « oui » au Japon se dit « Haï » cependant il confirme plus qu’il n’affirme, c’est-à-dire que si on demande « Regardez j’ai fait ça, c’est bien ? » il va répondre « haï » qui n’affirme pas que c’est bien mais va confirmer « C’est bien ». Chaque contexte est différent est le « Haï » peut être utilisé plusieurs fois (P 82). A la page 87 l’auteur va expliquer que le « non » n’est pas dit mais qu’il est compris même si non-formulé ou non-dit. A la page 88 il va donner des exemples par rapport au refus d’une invitation, les japonais vont pas dire non sèchement comme en France mais plutôt dire « Je vais voir ce que je peux faire » ou « Je vais y penser ». A la page 89 il va conclure avec l’exemple de quelqu’un qui demande si il peut fumer, la personne va dire « excusez-moi, un peu » ce qui est pour les japonais une manière de dire non qui serait perçue différemment en France.

Chap 9/ PP 90-97

Dans ce chapitre Laplantine va définir le « Haïku » un « poème » de trois vers consécutifs, qui ne parle pas d’abandon mais comme la façon de dire cela est compris Il donne un exemple au bas de la page 91. Le « haïku

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