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Dissertation de socialisation

Dissertation : Dissertation de socialisation. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Décembre 2016  •  Dissertation  •  1 813 Mots (8 Pages)  •  1 903 Vues

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                A partir du 16 novembre 2016 à 16h34 les femmes travaillerons bénévolement. Sans même s'en rendre compte les femmes ont au dessus de leur tête un « plafond de verre ». Est-il normal qu'au 21 ème siècle une femme soit payée environ 15 de moins qu'un homme pour le même métier ? Qu'un petit garçon ne puisse pas jouer à la poupée ou qu'on se moque d'une petite fille qui préfère se déguiser en pirate qu'en princesse ?

Dans notre société ou la différence entre les hommes et les femmes est encore fort ancrée. Comment la socialisation, c'est à dire l'intériorisation des normes et valeurs de la société, contribue-elle à construire et reproduire les roles et attentes associés au genre ?

Dans un premier temps nous nous intéresserons à la socialisation de l'enfant et au fait qu'elle soit différenciée selon le sexe. Puis nous verrons la reproduction de cette socialisation genre et ces conséquences notamment au niveau des inégalités de genre.

                La socialisation débute dés l'enfance, c'est un processus d'intériorisation des règles et des principes de la société dans laquelle on vit. Ce processus d'apprentissage de ces règles et valeurs permettent de vivre en société et de construire son identité. On l'appelle socialisation primaire. La socialisation permet aussi d'intérioriser des rôles, soit des comportements attendus en fonction de la situation et de la position sociale. Or nous nous sommes rendus compte que cette socialisation était très souvent genre. Les attentes qu'on peut avoir envers un garçon et envers une fille sont parfois très différente. On socialisera un garçon pour qu'il puisse se battre, être virile, actif, protecteur etc... A l'inverse on demandera plus à une fille d’être calme, on lui apprendra à être maternelle, puis plus tard savoir faire à manger etc... D'ailleurs les jouets qu’on « attribue » aux filles ne sont pas les mêmes qu'au garçon. Pour une fille on achètera plus des poupées, de la dînette, des déguisements de princesse... C'est des jeux calmes, qui développent patience et tendresse, et plutôt des jouets dit d'intérieur. Ce sont des jouets qui font référence aux taches domestiques, à la maternité ou à l'apparence physique. Pour les garçons se sont plutôt des jeux de construction des voitures, des jeux de guerre ou des déguisements de super héros. Ces jouets développent le cote moteur, manuelle et l'imaginaire, ce sont souvent des jouets d'extérieur. Il permet au petit garçon de devenir actif, protecteur

                on perçoit des différences entre les filles et les garçons très marqués aussi dans le processus ou même les agents de la socialisation primaire. En effet il existe de multiples modes de socialisation.         Il peut exister une socialisation directe, avec des injonctions, obligations. Avec l'usage de la contrainte qu'elle soit négative ou positive. Mais il existe aussi une socialisation diffuse et implicite à travers certains dispositifs, comme l'imitation, la répétition, l'expérimentation etc... A travers des modèles, des valeurs ou des normes récurrentes.  Mais les modes de socialisation peuvent changer selon le genre. En effet une fille aura le plus souvent une socialisation par expérimentation, imitation. Elle essayera de faire « comme maman » de l'imiter avec ses poupées sa dînette etc ou plus tard d'imiter les stars. Un garçon aussi pourra vouloir faire comme son papa, mais la sanction est très souvent utilisé pour les garçons. Même si nous nous sommes rendu compte qu'on reprenait plus souvent une petite fille, si elle parle fort, interrompt l'institutrice. Alors qu'on tolérera plus les interventions spontané et le verbe haut d'un garçon. Ces stéréotypes sont donc entretenus par les instances, tels l'école (doc 1) Cette socialisation genré est aussi du aux acteurs de  cette socialisation. Pour les garçons ça sera plus les parents, mais surtout le père, les médias mais au contraire des filles, ils auront plus des magazines avec des voitures, des super héros, « créer pour eux ». Et les pairs, qui seront plus des petits garçons comme eux, ils cultiveront donc « l'entre soi » car ils parleront des mêmes choses, joueront aux mêmes jeux etc... Pour les filles les pairs seront à peu près les mêmes que pour les garçons mais en un peu plus « féminisée » : leur mère, leur copines ou les médias, avec des émissions dites de filles (Star academie) ou des magazines avec des tops models, des stars etc...

                Dans la socialisation primaire, les inégalités de genre sont très présentent. Mais comment cela se répercutent t'il dans la socialisation secondaire ? La socialisation secondaire est un processus qui intervient après l'enfance, à l age adulte. C'est un processus d'apprentissage de nouveaux rôles, valeurs et normes. Elles sont apprises dans plusieurs instances : le travail la sphère domestique, ainsi qu'avec les amis. La socialisation conjugale est-elle aussi très importante. Toutes ces nouvelles instances et normes modifient la personnalité de l'individu mais pas non plus entièrement. C'est à dire qu'il n'oublie pas totalement sa socialisation primaire pour la socialisation secondaire, mais elles se complètent. Nous avons compris dans la première partie que la socialisation était genré. Effectivement ce qu'on attend de nous, et les normes et valeurs qu'ont nous as transmises sont différentes selon qu'on soit une fille ou un garçon. On s'est donc aperçue que la socialisation participait à une construction genré. Et que cela était due aux instances tels que l'école ou l'état qui participe à ces stéréotypes de genre. Prenons l'exemple de la « domination masculine »  cela est possible parce que chacun d’entre nous et en particulier les instances qui ont le « pouvoir » participent et entretient ces stéréotypes, si bien qu'ils nous semblent normaux. Elle est aussi due aux personnes qui nous entourent (amis, parents et les médias aussi). D'ailleurs le psychiatre Alain Braconnier, souligne que les comportements des personnes qui entourent l'enfant s'adaptent en fonction qu'il naisse fille ou garçon dés les premières semaines. Mais qu'est ce que cette socialisation genre implique t'il ? Et quels en sont les conséquences ?

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