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Économie générale et droit: les banques

Étude de cas : Économie générale et droit: les banques. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  12 Juin 2013  •  Étude de cas  •  1 576 Mots (7 Pages)  •  673 Vues

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BTS Tertiaire deuxième année

Économie générale et droit

Devoir 1

Première partie : économie générale (10 points)

Question 1 (1 pt) Formes d’intervention des banques pour financer l’activité économique : – Allocation de crédits aux ménages et aux entreprises. – Souscription de titres émis par des entreprises (actions, obligations…). – Souscription de titres émis par les États pour financer les besoins de financement (déficit et dette publics).

Question 2 (4 pts) « La libéralisation et les innovations financières ont changé le métier des banques. Transformées en courtiers des marchés financiers, elles vendent les crédits qu'elles ont initiés plutôt que de les porter jusqu'à échéance. » La libéralisation financière a permis aux banques d’intervenir sur le marché monétaire ainsi que sur les marchés des capitaux, en qualité d’offreurs et de demandeurs de monnaie. Le décloisonnement des marchés, la titrisation des créances (forme d’innovation financière) permet aux banques de revendre sous forme de titres les crédits qu’elles ont octroyés. Ainsi les banques ne sont pas soumises aux risques de non-remboursement des crédits, elles peuvent prendre plus de risques, à la seule et unique condition qu’un acheteur accepte de racheter des titres plus ou moins risqués. Cette innovation permet aux banques d’ouvrir davantage de crédits (aux ménages comme aux entreprises, voire aux États) et

de financer plus aisément l’activité économique.

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Question 3 (2 pts) Avantages retirés par les banques de leur nouveau modèle économique : – Possibilité pour les banques de vendre les créances les plus risquées sous forme de titres à des acheteurs désireux de les acheter, d’où une diminution du risque de non-remboursement. – Économie du coût des provisions (charges potentielles figurant sur les comptes des banques, qui diminuent les profits et donc les dividendes versés par les établissements financiers). – Les crédits vendus sont sortis du bilan des banques. Les banques peuvent donc ainsi octroyer de nouveaux crédits plus facilement, et donc gagner davantage d’argent en mettant en place un nombre plus important de crédits.

Question 4 (1 pt) Définition de titrisation des créances : Transfert d’une créance à une tierce personne, sous la forme d’un titre négociable sur les marchés financiers. Risques associés à la titrisation : Même si les risques associés à la titrisation n’étaient pas clairement présentés dans les deux textes en annexe, les éléments du cours permettaient d’indiquer que la crise financière de 2008 a pour origine la titrisation de crédits immobiliers de mauvaise qualité, crédits dont la possibilité que les souscripteurs soient dans l’impossibilité de rembourser leurs échéances, lors d’un retournement de conjoncture, était forte. La titrisation de crédits

d’origine diverse (crédits immobiliers, commerciaux, industriels…) complexifie l’évaluation des risques associés à un défaut de paiement des débiteurs. La titrisation des créances, sensée initialement mieux répartir le risque et diminuer le « risque dit systémique »1, crée une certaine opacité ou absence de transparence sur les marchés financiers.

Question 5 (1 pt) Selon Patrick Artus, la responsabilité des banques dans le déclenchement et l’aggravation de la crise économique apparue en 2008 doit être nuancée : Avant 2008 Les banques en évaluant mal les risques, en octroyant très facilement des crédits (sur la base de la richesse et non des revenus des emprunteurs) ou encore en effectuant pour leurs propres comptes des opérations très risquées, ont été un des acteurs principaux à l’origine de la crise économique de 2008. Après 2008 Après que les États sont intervenus pour renflouer les banques en leur octroyant très temporairement des prêts, ces dernières ont adopté un comportement plus responsable. Elles ont mieux évalué les risques associés aux crédits accordés aux ménages et aux entreprises ce qui a conduit à une limitation du nombre de crédits accordés, diminution provenant également d’une moindre demande des agents économiques, suite à la faiblesse de l’investissement.

Question 6 (1 pt) Lorsque les agents économiques (ménages et entreprises) accèdent aisément et à faible coût à des sources

de financement, ils peuvent investir dans des équipements ou dans des biens immobiliers. Aux États-Unis, jusqu’en 2008, une grande majorité des ménages a pu emprunter pour acquérir des biens immobiliers, même si leur revenu était faible. Le dynamisme du secteur immobilier et financier a eu un impact très favorable sur l’ensemble de l’économie tant que la confiance quant aux capacités de remboursement des emprunteurs était partagée par les acteurs du marché financier.

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Effondrement du système financier suite à des défauts de paiement en chaîne.

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À l’inverse, si les acteurs du système financier, et notamment les banques, « rechignent » à octroyer des crédits de

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