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Types de relations de commerce électronique

Analyse sectorielle : Types de relations de commerce électronique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Mars 2015  •  Analyse sectorielle  •  2 355 Mots (10 Pages)  •  729 Vues

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1er AXE

A. Le e-commerce appelé aussi commerce électronique, est un système de vente en ligne basé sur l'échange de biens et de services sur les réseaux informatiques.

Il ne se limite pas au réseau Internet mais aussi dans le cadre du commerce inter-entreprises où on utilise depuis de nombreuses années des réseaux type E.D.I (Echange Direct Standardisé) d'ordinateur à ordinateur et d'échange de documents d'affaires (ordres d'achats, mandats, paiements, analyses de stock,etc..) L'ensemble des professionnels du secteur sont rassemblés au sein de la FEVAD (Fédération du E-commerce et de la Vente A Distance).

Nous avons pu remarquer qu'il existe différents types de relation du e-commerce :

> B2G :business to government : Echange électronique entre les entreprises privées et le gouvernement.

> B2B :business to business : Commerce électronique entre entreprises.

> B2E :business to employe : Echange électronique entre une entreprise et ses employés, également appelé Intranet.

> B2C :business to consumer : Commerce électronique à destination des particuliers. Usuellement il s'agit de sites web marchands.

> C2C :consumer-to-consumer : Commerce électronique entre particuliers, Il s'agit de sites web permettant la vente entre particuliers.

Il existe aussi deux types d'acteurs majeurs : les cyber-commerçants ainsi que les cyber-consommateurs. le préfixe « cyber » regroupe différents termes voués à l’informatique.

Le cyber-commerçant vend ses produits via Internet.

Il est tenu d’afficher sur le site de sa boutique virtuelle plusieurs informations obligatoires, qui doivent apparaître de manière claire et compréhensible.

En effet le consommateur doit pouvoir identifier le fournisseur qui doit faire apparaître son nom et sa dénomination sociale s’il s’agit d’une personne morale, ses coordonnées téléphoniques, son adresse ou son siège social, et s’il s’agit d’une personne autre que le fournisseur, l’adresse de l’établissement responsable de l’offre.

Il est imposé au cyber-commerçant de faire apparaître son numéro d’identité fiscale lorsque ce dernier est sujet à la taxe sur la valeur ajoutée. Ce même article prévoit pour le cyber-commerçant qui exerce une activité soumise au régime de la licence, de faire apparaître la licence, le numéro de licence et l’autorité qui l’a délivrée

Le cyber-commerçant doit aussi effectuer une vente à distance par le biais d’un téléphone ou de n’importe quelle autre technique de communication à distance, indiquer expressément au début de la conversation avec le consommateur son identité ainsi que l’objet commercial de la communication.

En complément des cybercommercants il existe également les cyberconsommateurs : Il s'agit du client effectuant des achats sur internet.

Nous avons que de nos jours la plus grande partie des cyberconsommateurs font partie de la génération « Y ». Ce terme désigne la génération sociologique des personnes nées entre 1980 et 1995.

Cette génération qui maîtrise tous les modes de communication (Blog, Facebook, Myspace, Twitter, SMS, MMS, email) est maintenant « mature » pour acheter sur internet. Le E-commerce peut maintenant connaître son réel essor.

Ces « Y »  ont convaincu les autres générations, maintenant près de 72% des français achètent régulièrement en ligne..

1. B. Le e-commerce a connu sa phase de lancement depuis les années 2000 lié à l'évolution de l'équipement informatique dans les ménages. Cependant il connaît un réel essor depuis 2004 car la confiance des français s'est installée peu à peu par rapport au paiement en ligne. C'est le début de la révolution commerciale avec la création de très nombreux sites marchands : voyages, vêtements de marque, informatique et récemment le développement du commerce alimentaire avec les drives. Comme on peut le voir, le e-commerce connaît une évolution constante. En 4 ans le chiffre d'affaires du e-commerce a doublé. En effet, en 2009 il était de 25 milliards d'€ et est passé à 51 milliards d'€ en 2013. Cette hausse concerne tous les secteurs, mais principalement le tourisme, l’High-Tech et le textile.

2009

2010

2011

2012

2013

CA :

25 milliards d'€

CA :

31 milliards d'€

CA :

38 milliards d'€

CA :

45 milliards d'€

CA :

51 milliards d'€

En parallèle l’offre de sites marchands continue de croitre, on comptait 117 500 sites fin 2012, soit une hausse de 17% par rapport à fin 2011. A savoir, un nouveau site marchand est créé chaque demi- heure.

Afin d'illustrer nos propos nous avons contacté une entreprise bretonne, Armor Lux. Celle ci a débuté sa vente en ligne en 2012. Leur but premier était de proposer des fins de séries afin de les aider à vider leurs stocks. Ils vendent aujourd'hui une grande partie de leur gamme grâce à ce nouveau support. A l'heure actuelle, il n'y a pas de produits spécifiques, mis en vente sur internet. La gamme de produit reste la même que celle présente, en magasin. Les produits les plus vendus restent des produits classiques “armor lux” tel que des marinières, pulls marins, sous vêtements.

Pour cette entreprise la vente en ligne est devenue un canal incontournable. En effet, celle ci a permis une ouverture à l'échelle mondiale de part la traduction du site en anglais ainsi qu'en allemand. Cependant les ventes à l'étranger restent encore marginales pour le moment. En ce qui concerne la clientèle, celle ci reste un peu plus jeune, mais cette tendance n'est pas flagrante.

Enfin,

...

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