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Suicide Dans Les Prisons

Commentaire d'oeuvre : Suicide Dans Les Prisons. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Janvier 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  677 Mots (3 Pages)  •  532 Vues

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L’impulsivité

Comme il a été dit plus haut, les personnes qui entrent en prison ont pour la plupart un problème de santé mental et sont plus à risque de se suicider. Il y a toujours des solutions pour éviter le pire pour la plupart des détenus, mais certains décident dans un moment d’impulsivité, de s’enlever la vie. L’impulsivité est un des nombreux symptômes de la dépression, mais il devient un symptôme majeur quand l’individu passe de la pensée à l’acte. Définissons donc, le terme avant toute chose, «The concept of impulsivity covers a wide range of "actions that are poorly conceived, prematurely expressed, unduly risky, or inappropriate to the situation and that often result in undesirable outcomes"» (Evenden, 1999). À titre d’exemple, les gens atteints de fort problème d’impulsivité ont de la difficulté à trouver un équilibre dans la gestion de leur émotions, ce qui en conséquence provoque des pensées et des comportements non appropriés. Après avoir expliqué plus en détail le concept, dans un contexte psychologique, l’impulsivité possède des caractéristiques cognitives puisqu’elle influence la pensée d’un individu au point d’altérer son jugement, sa perception et son comportement face à des situations perturbantes. Plusieurs facteurs peuvent être liés pour qu’une personne incarcérée décide d’en finir avec la vie. L’impulsivité d’un détenu est une réponse de plusieurs facteurs négatifs subis par celui-ci lors de son arrestation et de son séjour dans un établissement carcéral. Selon une étude réalisée sur l’impulsivité « UPPS Impulsive Behavior Scale » , les chercheurs en sont venus à classer l’impulsivité selon quatre facettes : l’urgence, le manque de persévérance, le manque de préméditation et la recherche de sensation. Dans le cas des personnes incarcérées, l’urgence est l’une des facettes qui s’exploitent le mieux pour tenter d’expliquer un geste aussi dramatique et expéditif que celui de mettre fin à sa vie. Dans un contexte plus clinique, lorsque surgit un moment de détresse, ou une situation brusque qui déstabilise l’état émotionnel d’un individu atteint d’impulsivité, celui-ci aura de la difficulté à exprimer normalement ses émotions à travers ses dires et ses gestes. Dans le cas d’un individu incarcéré ayant une santé mentale fragile et un problème possible de consommation drogue, cette personne est à risque de passer à l’acte. Les première heures d’incarcération son les pires de part le changement brusque d’environnement et à la perte de sa liberté et de ses repères. De plus, l’annonce d’une longue peine et l’approche de la comparution sont des facteurs urgents qui ne sont pas gérés de manière réfléchie, mais plutôt de façon impulsive et découle parfois de ça, mort d’homme.

Détresse psychologique, Agressivité, auto-agressivité et mutilation

La détresse psychologique est une caractéristique importante à retenir pour mieux expliquer le suicide en milieu carcéral. « La détresse est souvent le résultat d’un stress intense ou d’une surcharge de stress. L’effet de différents stresseurs peut s’accumuler, induisant chez une personne un niveau de stress très important. Celle-ci peut alors se sentir dépassée et évaluer qu’elle ne peut faire face

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