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Raisonnement Appuyé d'un Dossier Documentaire: Pouvoir de Marché et Marché Imparfaitement Concurrentiel (1ère)

Synthèse : Raisonnement Appuyé d'un Dossier Documentaire: Pouvoir de Marché et Marché Imparfaitement Concurrentiel (1ère). Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Mai 2020  •  Synthèse  •  2 028 Mots (9 Pages)  •  806 Vues

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NB : Les informations ci-dessous dans ce raisonnement peuvent être erronées. Faites

attention, car ceci devrait être seulement utilisé pour extraction d’idées ou pour plus de recherches. N’utilisez pas TOUT le document… Essayez de relire vos cours et cherchez le vrai du faux dans ceci. Bonne chance pour vous, ô lecteur/lectrice..

Sciences économiques et sociales

Raisonnement appuyé d’un dossier documentaire

            En économie, il existe les marchés concurrentiels, ou bien, les marchés en Concurrence Pure et Parfaite. Ces marchés sont des plateformes où une multitude d’offreurs et de demandeurs sur lesquelles, le prix du marché (ou d’équilibre), et la quantité d’équilibre, la quantité offerte par les firmes qui égalise la quantité demandée par les consommateurs. Ce modèle de Concurrence Pure et Parfaite, a plusieurs hypothèses, dont l’atomicité (il y a autant d’offreurs que de demandeurs), l’homogénéité (les biens sont identiques), la fluidité (les offreurs peuvent entrer et sortir du marché sans être soumis aux barrières et aux coûts de celles-ci), la transparence (tous les acteurs du marché ont droit à l’information des produits), et la mobilité des facteurs de productions. En réalité, pas tous les marchés sont vraiment parfaitement concurrentiels. Il existe une catégorie de marchés ayant une concurrence imparfaite, c’est à dire, un nombre limité d’offreurs, comme dans les monopoles (un seul), et un petit nombre d’offreurs chez les oligopoles. Dans les marchés imparfaitement concurrentiels, il existe un concept justifiant leurs capacité à  influencer la détermination du prix du marché, qui est le pouvoir de marché. A présent, dans quelles mesures les acteurs ont une capacité à influencer la détermination du prix dans un marché imparfaitement concurrentiel ?
            Si les entreprises peuvent influencer la détermination du prix du marché en se démarquant les unes des autres, elles peuvent aussi influencer la détermination du prix du marché en employant diverses stratégies.

Pour charger des prix supérieurs au marché, l’entreprise se démarque des autres. En effet, elle se démarque en déposant des brevets, marques et dessins/modèles, pour protéger son identité et/ou l’identité de son produit, la technique de son produit ainsi que sa forme. Les entreprises, dans ce cas, ont un monopole temporairement protégé par un brevet, alias un monopole d’innovation. Nous pouvons voir que dans le document 2, en 2013, l’Observatoire de la Propriété Industrielle, s’était intéressé au dépôts des brevets, marques, dessins et modèles par la voie nationale. Nous pouvons voir que sur l’ensemble des dépôts de brevets en 2012, 86,34 % d’entre eux proviennent des personnes morales, c’est à dire des sociétés civiles et sociales, et 13,64 % des brevets déposés de cette même année proviennent des personnes physiques, c’est à dire des artisans. Nous pouvons voir qu’en 2013, sur l’ensemble des dépôts de brevets, 86,43 % d’entre eux  proviennent des personnes morales, tandis que sur l’ensemble des dépôts de brevets, 13,57 % proviennent des personnes physiques. Les dépositions de brevets provenant des personnes morales ont augmenté de 1.6 %, par rapport à 2012, et les dépositions de brevets provenant des personnes physiques ont diminué de 1.06 % par rapport à 2012.  En ce qui concerne les dépôts de marques, en 2012, sur l’ensemble des dépôts de marques, 74,56 % sont des premiers dépôts de marques, tandis que 25,44 % d’entre eux sont des renouvellements. Toutefois, en 2013, sur l’ensemble des dépôts de marques, 74,38 % d’entre eux sont des premiers dépôts et 25,62 % sont des renouvellements. Nous pouvons voir, que par rapport à 2012, il y a eu une diminution de 0 % (techniquement c’est une stagnation mais 0 et des poussières..), et une augmentation de 0.95 % des renouvellements par rapport à 2012. Nous pouvons aussi voir que sur l’ensemble des dessins et modèles déposés de 2012, 19,90 % d’entre eux ont été déposés avec la procédure normale, tandis que 80,10 % des dessins et modèles déposés, ont été déposés avec la procédure simplifiée. En 2013, nous pouvons voir que sur l’ensemble des dessins et modèles déposés, 20,46 % d’entre eux ont été déposés avec la procédure normale, tandis que 79,54 % d’entre eux ont été déposés avec la procédure simplifiée.

Nous pouvons aussi voir que sur le palmarès des déposants pour l’année 2013, que PSA PEUGEOT CITROEN, culmine avec 1378 dépositions, suivi du GROUPE SAFRAN avec 645 dépositions, et CEA ENERGIES ALTERNATIVES avec 625 dépositions. Nous pouvons constater que les entreprises concernées ont fait des dépositions, pour se démarquer dans leurs domaines d’activités respectifs, afin de se créer une identité, et de protéger leur technique et/ou leur produits. (Par exemple, PSA PEUGEOT CITROEN, dans le domaine automobile, dépose des brevets/dessins/marques pour qu’aucune autre entreprise puisse copier leur façon de concevoir une voiture, ou bien les composants de celle-ci. Comme pour le Groupe SAFRAN, dans le domaine de l’aéronautique/défense/sécurité, et CEA ENERGIES ALTERNATIVES dans le domaine de l’énergie et de la technologie.)

Ensuite, nous pouvons voir que l’entreprise se démarque à cause de sa structure. En effet, il peut exister qu’une entreprise seule réponde à toute la demande du marché. Nous pouvons prendre l’exemple du monopole de De Beers, créé par Cecil Rhodes, un magnat des mines et un homme d’affaires. Le monopole de De Beers est un monopole naturel, et même un quasi-monopole, car les économies d’échelles y sont très fortes. L’économie d’échelle, correspondant à la baisse du coût moyen de production qui est une conséquence de l’accroissement des quantités produites. Nous pouvons voir que dans le document 1, extrait du livre Microéconomie  de Paul Krugman, publié en 2019, De Beers a une influence rayonnante et transnationale. Ce monopole, ayant un contrôle sur presque toute la production mondiale de diamants, a eu une croissance externe, c’est à dire que l’entreprise s’est agrandit en se regroupant, de différentes manières avec d’autres entreprises. Nous pouvons voir que l’entreprise s’était littéralement accaparé le marché, et son pouvoir de marché s’est amplifié grâce aux économies d’échelles, et cela lui a permit d’avoir un monopole conséquent sur le marché des diamants. De Beers, étant l’industrie la plus grande, donc la plus compétitive, mène des stratégies de fusions et d’acquisition pour devenir d’autant plus grande. Etant donné que ce cas est dans les cas d’industries de réseaux, les nouveaux entrants n’auraient pas archaïquement la taille de De Beers, donc ils ne pourraient rivaliser avec les coûts moyens de De Beers.

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