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Quelles sont les différentes formes de la monnaie ?

Commentaire d'oeuvre : Quelles sont les différentes formes de la monnaie ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Mars 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  497 Mots (2 Pages)  •  912 Vues

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. Quelles sont les différentes formes de la monnaie ?

• Les formes de la monnaie sont au nombre de deux. Procédons à un bref rappel historique des formes prises par la monnaie au cours des âges (monnaie marchandise, monnaie métallique, monnaie papier, monnaie scripturale, monnaie électronique). La monnaie marchandise constitue un bien accepté de tous, qui sert de moyen d'échange contre l'ensemble des autres biens. Ainsi, on a pu trouver de la monnaie sous forme de blé, de riz, de coquillages rares, de blocs de thé ou de sel, etc. Les Romains se servaient des bœufs pour les échanges onéreux (ventes de champs, par exemple).

• Lorsque les échanges se développent, toute marchandise, aussi utile soit-elle, devient complexe à manier. Il faut donc trouver un moyen facile d'utilisation. Peu à peu, les monnaies métalliques se sont imposées en raison notamment de leur caractère (relativement) inaltérable : l'or, l'argent, parfois le cuivre ont aussi l'avantage d'être divisibles, ce qui permet de faire face à des échanges de toute taille. Le système a longtemps fonctionné de la sorte. Puis le développement économique est devenu tellement important qu'il a fallu trouver un moyen encore plus simple de créer de la monnaie.

• Le billet de banque, mis en œuvre progressivement par les établissements financiers à partir de la lettre de change moyenâgeuse, n'est au départ que la reconnaissance écrite d'un dépôt métallique auprès d'un « banquier ». Le détenteur de ce billet peut toujours « revenir » au métal en exigeant la conversion de son billet. Mais l'habitude va se répandre d'utiliser le billet comme moyen de paiement, car la procédure est plus simple et moins risquée. On parle alors de monnaie fiduciaire (du latin fides, la confiance) car l'usage des billets est fondé sur la certitude que chacun a de pouvoir à tout moment « revenir » au métal. En réalité, c'est bientôt une illusion, car le banquier, constatant que peu de billets sot présentés à la conversion, va prendre l'habitude d'émettre plus de billets que la couverture métallique dont il dispose.

• L'étape suivante est liée à la difficulté d'utiliser les billets lors de grosses transactions. Le risque de les perdre et la sophistication des mécanismes bancaires ont conduit à gérer la monnaie directement par des écritures comptables excluant toute forme matérielle. On parle alors de monnaie scripturale.

• Dans les économies contemporaines, la monnaie ne revêt plus que les formes fiduciaire (billets, pièces, porte-monnaie électronique) et scripturale. Ces deux formes circulent grâce à de multiples instruments qui tendent à devenir de plus en plus dématérialisés. Il convient de dissocier la monnaie scripturale elle-même des outils (les moyens de paiement) qui permettent de la faire circuler. En effet, les moyens de paiement, qui ne sont pas en eux-mêmes de la monnaie mais simplement des outils, sont utilisés pour effectuer les transcriptions sur les comptes. On distingue essentiellement le chèque, le virement, les cartes bancaires, les titres interbancaires de paiement. La progression importante des cartes bancaires repose sur l'évolution des technologies de l'informatique.

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