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Qu'est-ce que la finance classique?

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Par   •  15 Mars 2015  •  2 746 Mots (11 Pages)  •  1 347 Vues

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TABLE DE MATIERE

 Introduction

Partie 1 : la Finance classique

I. Puissance et durabilité dans le temps de la doctrine libérale

1. La rationalité parfaite des individus

2. La concurrence pure et parfaite des marchés

a. L’efficience des marchés ou « Efficient Market Hypothesis

b. Rationalité de l’individu et concept de l’Homo-œconomicus

II. La valeur fondamentale, un pilier dans l’évaluation des prix des actifs

1. Concepts et définitions

2. Logique au fondement de la détermination de la valeur fondamentale

3. Eléments de l’analyse fondamentale

a. L’actualisation des flux futurs

b. Analyse stratégique

III. Limites et failles de la finance classique

1. Principales critiques des fondements de la finance classique

a. Remise en question de la théorie d’efficience

b. Critique de la rationalité parfaite de l’agent

c. Critique du principe de l’information parfaite

2. Nouvelle perception du risque dans un environnement en mutation

a. Mise en doute du rôle des arbitragistes

b. Mise en doute de la fiabilité de l’analyse fondamentale

Partie 2 : La finance moderne

I. Principaux écarts de conduite à la source du dysfonctionnement du marché

1. Rôle biaisé des agences de notation et des analystes financiers

2. Principales institutions financières et Hedge Funds

3. Laxisme du système de régulation

II. Sentiments dominant le marché avant et durant la crise

1. Optimisme, euphorie et prises de risques excessives

2. Conflits d’intérêts, anti-sélection et aléa moral

3. Incertitude croissante, perte de repères et panique des investisseurs

a. La montée de l’incertitude

b. Confusion laissant place aux biais psychologiques : la peur, le stress et la panique

 Conclusion

INTRODUCTION

Les marchés financiers ont marqué une évolution et des modifications fulgurantes durant ces dernières quatre décennies. Une évolution telle que l’étude de leur fonctionnement en est devenue une tâche dont la complexité est aussi dangereusement élevée que les enjeux en question, que ce soit en termes d’équilibre autant que sur la question du devenir de l’économie mondiale. Il en a résulté qu’au degré de développement et de sophistication actuels des marchés financiers, se fier uniquement aux cours annoncés sur les bourses, pour prendre des décisions d’investissement, n’est désormais plus aussi évident ni même aussi prudent qu’il n’y paraissait il y a encore quelques années.

La finance classique, ne s’intéressant qu’aux mécanismes d’équilibre des marchés en s’appuyant sur l’hypothèse de rationalité des investisseurs et en postulant que les marchés sont efficients, prétend encore que les cours de bourse découlent des "fondamentaux économiques" et des anticipations rationnelles des agents sur la situation et les perspectives de l'économie et des entreprises. Face à ces affirmations, les investisseurs n’ont jamais été aussi imprévisibles et irrationnels que durant ce contexte de myopie des horizons décisionnels que traversent aujourd’hui les marchés financiers.

Plus encore, les prix qui se forment sur ceux-ci ne concordent désormais que très rarement aux prédictions des modèles standards.

A cette situation, les différentes méthodes quantitatives avec leurs différents graphiques et calculs mathématiques ne semblent plus pouvoir prétendre à une prévision efficace sans admettre l’hétérogénéité des comportements individuels, l’irrationalité de certains d’entre eux et la nécessité d’analyser leurs attitudes. La crise de 2007 en a été une parfaite illustration et a d’ailleurs ravivé un grand débat sur les dysfonctionnements des marchés tout aussi bien que sur la question même de la rationalité des opérateurs financiers à tous niveaux.

I. Puissance et durabilité dans le temps de la doctrine libérale

L’école classique a, depuis ses premières prémices, tout mis en œuvre dans le but dedémontrer la supériorité mathématique du libéralisme. L’illustre économiste écossais duXVIIIe siècle, Adam Smith, fut l’un des tous premiers économistes à militer en faveur dela doctrine libérale et à revendiquer que la liberté de l’individu était la clé pour atteindre une situation bénéfique à l’ensemble de la société. En ce sens, pour « les économistesclassiques, le meilleur moyen de propulser l’intérêt général est de favoriser l’initiativeindividuelle. Cette approche met en avant la liberté des individus, mais aussil’individualisme, comme facteurs déterminants dans l’accroissement du bien-être de la société »

Par la suite, l’Autrichien Carl Menger, le Britannique William Stanley Jevons ainsi quele Français Léon Walras furent les plus célèbres économistes ayant repris le flambeauafin de promulguer la supériorité de l’économie de marché après Adam Smith et sesdisciples. Leurs travaux ayant influencé de façon décisive la théorie néo-classique àtravers des démonstrations mathématiques des réflexions entreprises par Smith.

Ceci dit, la théorie néo-classique établira deux principes essentiels sur lesquels, seloneux, reposera le bon fonctionnement de l’économie :

1. La rationalité parfaite des individus

Ce principe stipule que l’individu est omniscient, supercalculateur

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