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Progrès technique, ennemi de l'emploi?

Dissertation : Progrès technique, ennemi de l'emploi?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Décembre 2017  •  Dissertation  •  2 517 Mots (11 Pages)  •  3 028 Vues

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Le progrès technique est-il l'ennemi de l'emploi?

Définition:

Progrès technique

Emploi

Innovation

↗ p

Répartition de la ↗ p soit de la VA

↗ de la combinaison P optimale

L

Utilisation d'une ressource

Durée pdt laqlle l'individu offre sa force de L à son employeur

≠ loisir

Thèse

Solow (progrès technique exogène)

≠ progrès technique endogène

Schumpeter (destruction créatrice)

Histoire

Concept récent

Révolutions industrielles

Mécanismes

Intensité K-iste

Combinaison productive

Destruction créatrice

Progrès technique exogène / endogène

Répartition des gains de p

K substituable / complémentaire

I

Négation:

Le progrès technique favorise-t-il l'emploi?

Le progrès technique conduit-il au chômage?

Faut-il arrêter d'innover?

Reformulation:

Dans quelle mesure le progrès technique contribue-t-il à la hausse de l'emploi ?

Exemple de la diligence → avec l'invention du train durant la révolution industrielle au XIXe, les compagnies de diligences sont devenues obsolètes et ont fait faillites. Il y a eu perte d'E. Mais en ctpartie, le nouveau marché créé par l'innovation a permis le dvlpt de nvelles e/ses et la création d'E.

Thèse de la destruction créatrice de Schumpeter.

Effet positif si d < c

Effet négatif si c < d

L'innovation mène à la création de nvx marchés, méthode de L, moyens de P, nvelles e/ses, nvx E mais rend obsolète d'anciens marchés.

Une tempête de destruction créatrice mène à une phase d'expansion → la tempête repose sur une innovation ttl = nvx B, marchés, nvelles techno, org de L, sources d'nrj

Caractéristique des révolutions industrielles.

Le progrès technique est caractérisé par l'innovation.

Le progrès technique, par l'innovation permet d'accroître la productivité des entreprises. Ces gains de productivité peuvent être réparties de différentes manières :

  • Baisse des prix
  • Hausse des salaires
  • Baisse du facteur travail (en durée ou en effectif)
  • Hausse des profits

Selon sa répartition, il n'affecte pas de la même manière la croissance et l'emploi.

S'il y a :

  • Baisse des prix alors les entreprises sont plus compétitives et la demande de leur produit augmente. Sous la pression de la demande, les entreprises embauchent.
  • Hausse des salaires, la consommation augmente et là encore, par pression de la demande, les entreprises embauchent + salaire d'efficience (Stiglitz) + implication dans le travail.
  • Baisse des effectifs, alors il y a plus de chômage
  • Baisse de la durée de travail, alors les travailleurs ont plus de temps de loisirs, ce qui implique qu'ils ont pour le même salaire, moins de travail, ce qui est source de consommation dans les secteurs du loisir, plus d'implication dans le travail, plus de productivité → effets psycho
  • Hausse des profits : inutile si elle se concentre vers les dividendes de K-istes detenant de hauts R (théorie du ruissellement mis à mal) / si elle est tourné vers l'I, elle est source d'innovation et de croissance à cdt que la demande suive (Fordisme)

Intensité K-istique → faible ou forte + fonction de Cobb Douglas

Le K peut être substituable, c-à-d que les machines remplacent les hommes (robotisation), ou complémentaire, c-à-d que L & K st associés pour la P (maintenance) V

Le progrès technique améliore la combinaison productive entre K & L, soit la pgf mise en avant par Solow. Deux thèses sur le progrès technique :

  • exogène (Solow), soit extérieure à la sphère éco
  • endogène, soit la croissance amène d'elle même le progrès technique ss certaines cdt. V

Le progrès technique est-il l'ennemi de l'emploi ?

Intro :

        Le progrès technique se caractérise par l'innovation, c'est-à-dire la création de nouveaux biens, de nouveaux marchés ou encore de nouvelles organisations du travail. C'est un concept que Solow mit en avant à travers ce qu'il appela « résidu » de la production. En effet, le progrès technique améliorait la combinaison productive du travail et du capital, et l'augmentation de ces facteurs décuplait la production. Solow appela ce différentiel entre l'accroissement des facteurs et de la production « résidu » dans un premier temps avant que cela ne devienne la productivité globale des facteurs. S'il estimait que le progrès technique était exogène, soit extérieur à la sphère économique, la théorie de la croissance endogène a montré que la croissance engendrait le progrès technique si différents capitaux tels que les capitaux financiers, humains ou encore technologiques étaient concentrés. Et l'innovation résultant du progrès technique permettait d'accroître la productivité des entreprises et donc d'augmenter in fine le PIB, créant ainsi une dynamique positive. En ce sens, il est vecteur d'emplois.

        Toutefois, les gains de productivité engendrés par le progrès technique peuvent être répartis de plusieurs manières. Ils peuvent être redistribués en vue d'une hausse des salaires, d'une baisse des prix, d'une hausse des profits ou d'une baisse du volume du travail. Selon sa répartition, les gains de productivité n'ont pas les mêmes conséquences sur l'emploi. De plus, si le progrès technique permet d'accroître les rendements et à terme les emplois, il rend également obsolète, par l'innovation, certains marchés et entraîne leur disparition ainsi que celle de nombreux emplois. La création destructrice, théorisée par Schumpeter, montre ce double effet du progrès technique et les deux révolutions industrielles, à la fin du XVIIIe et au milieu du XIXe siècle en sont deux parfaits exemples. Ainsi, de quelle manière le progrès technique affecte-il l'emploi ?

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