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Politique économique en économie ouverte

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Par   •  15 Avril 2012  •  Cours  •  2 523 Mots (11 Pages)  •  1 142 Vues

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Chap. 4 : politique économique en économie ouverte

On regroupe ce qui a été vu aux chap. 1,2 et 3 pour examiner comment se détermine le PIB d’une économie ouverte : cadre d’analyse IS-LM avec intégration des échanges commerciaux et équilibre du marché des changes.

I) l’équilibre d’une économie ouverte

A/ l’équilibre sur le marché des B&S

Egalité entre offre et demande de B&S sur le marché domestique :

- l’offre est constituée d’une offre domestique Y (= aussi au revenu) et d’une offre étrangère : les Z

- la demande est constituée de la demande intérieure (C+I+G) et d’une demande extérieure : les X

Y + q Z = C + I + G + X, exprimé en termes réels (et non en monnaie)

- q Z : Z en termes de B domestiques (rapportées au prix domestique)

1- les déterminants des X et des Z

Les Z :

- plus Y est grand, plus grande est la demande de B domestiques et de B étrangers, et donc d’Z

- plus le prix des B domestiques est élevé par rapport aux B étrangers, plus forte est la demande pour les produits étrangers, et plus grandes sont les Z

Z = Z ( Y, q)

Les X :

- les X d’un pays constituent par définition les Z des autres

- plus le revenu à l’étranger Y* est élevé, plus la demande de B domestiques à l’étranger est élevée

- plus les prix domestiques en termes de B étrangers est faible, et plus les X sont importantes

X = X (Y*, q)

2- dépréciation et balance commerciale

balance commerciale ≈ XN (en termes réels, cad termes de produits domestiques)

Une dépréciation du taux de change réel affecte la balance commerciale via 3 canaux :

- ∆↑ X : une dépréciation du taux de change réel rend les B domestiques relativement moins chers que les B étrangers : impact positif (quantité)

- ∆↓ Z : en rendant les B domestiques relativement moins chers, elle rend les B étrangers relativement plus chers, ce qui réduit leur demande dans l’économie domestique : impact positif (quantité)

- ∆↑ 1/q (prix relatif des Z) : cela tend à accroître le coût des Z : effet négatif sur la balance commerciale (prix)

3 effets dont l’un est contraire : il n’est pas immédiat de déterminer l’impact d’une dépréciation du taux de change réel sur la balance commerciale.

Pour que la balance commerciale s’améliore suite à une dépréciation réelle, il faut que les X s’améliorent suffisamment et les Z se réduisent suffisamment pour contrebalancer l’effet négatif de la hausse du prix relatif des Z.

Cela est vérifié uniquement sous la condition de Marshall-Lerner : la somme des élasticités des X et des Z par rapport au taux de change doit être > 1 ; cad que les quantités doivent réagir davantage que le prix aux variations de q.

Dans la réalité, l’impact d’une dépréciation sur le solde de la balance commerciale peut être schématisé par une courbe en J dans un repère t, XN.

Initialement, une dépréciation réelle conduit à la détérioration du solde commerciale, puis avec le temps à une amélioration de ce solde.

Ceci s’explique par l’ajustement plus lent des quantités (Z et X) par rapport au prix relatif des Z. les individus mettent plus de temps à modifier leur comportement que les prix à s’ajuster.

Les travaux économétriques montrent que la dépréciation conduit dans tous les pays de l’OCDE à une amélioration de la balance commerciale, mais cela prend entre 6 mois et 1 an.

B/ l’équilibre sur les marchés financiers

Les agents ont 2 types de décision à prendre concernant la détention de leur épargne :

- tout d’abord, comme en économie fermée, les agents décident de détenir leur épargne sous forme de monnaie ou bien sous forme de titres à revenu fixe. La logique est toujours la même, les agents vo,nt détenir de la monnaie pour effectuer des transactions, pour un motif de précaution et dans le but de spéculer dans le futur. Nous aurons donc une demande de monnaie du même type que celle en économie fermée.

- Puis ils choisissent s’ils détiennent des titres domestiques ou bien des titres étrangers, en comparant leur rémunération respective. Puisqu’à l’équilibre du marché financier, les 2 types de placement existent, cela signifie que les rémunérations des 2 types de placement sont identiques. Ceci est réalisé lorsque la condition de parité des taux d’intérêt non couverte est vérifiée :

Par commodité, on fixe l’anticipation de taux de change à :

Et on utilise une approximation de la condition de parité des taux d’intérêt avec une prime de risque nulle :

Cette condition représente l’équilibre sur le marché des changes.

C/ l’équilibre général

Economie ouverte en courte période : les prix sont fixes. Choix des unités dans l’économie, de sorte que p/p* = 1, d’où :

q = e

L’équilibre général dans l’économie est l’équilibre simultané de tous les marchés :

Y = C (Y – T) + I (i) + G + XN (Y,Y*,e)

M = M (Y,i)

M, i*, Y* et e sont données, donc 3 équations à 3 inconnues I, Y et e.

Représentation graphique de l’équilibre en économie ouverte :

On veut conserver le cadre graphique du chap. 1.

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