LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Missions du contrôleur de mission

Analyse sectorielle : Missions du contrôleur de mission. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Juin 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 745 Mots (7 Pages)  •  631 Vues

Page 1 sur 7

S.A. GUILLET (10 juin au 06 juillet 2013)

Dans une entreprise type, différents services sont présents pour coordonner toutes les informations circulant dans l’entreprise, en voici quelques exemples : le service comptabilité, le service maintenance, le service qualité, le service commercial et le service marketing. Nous allons décrire chacun de ces services.

Tout d’abord, le service comptabilité est divisé en deux parties. Le premier concerne les contrôleurs de gestion et le deuxième la comptabilité pure. Le contrôle de gestion a pour mission de maîtriser la conduite d'une organisation en prévoyant les évènements, en s'adaptant à l'évolution et en définissant les objectifs que l’entreprise devrait arriver à faire au bout d’une période déterminée.

Tous les lundis matins, le contrôleur de gestion établit un état des ventes de la semaine précédente dans des tableaux Excel ou autre, suivant le logiciel utilisé par l’entreprise, des informations qui caractérisent l’entreprise, pour Guillet, les informations auront un rapport avec les volailles. Sur ces tableaux, le contrôleur de gestion entre ses informations en tonnage, plus particulièrement en milliers en tonnage voir même en dizaine de milliers de tonnes. Le tout est arrondi à l’entier supérieur. Concernant le contrôleur de gestion de Guillet, il enregistre ses informations sur les volailles à partir de statistiques sur les produits ou articles, qu’ils soient frais ou congelés, mais également, ses données sont triées par famille de vente et même par sous-famille de vente. Généralement les produits sont sans déchets, c'est-à-dire que l’entreprise comptabilise les informations, telles que le tonnage de volailles vendus et la quantité vendue, « sans déchets » qui signifie que l’entreprise ne compte pas tous les viscères, comme la tête, les pattes, et les organes, ainsi que le sang, les plumes et certains os. A l’inverse on peut comptabiliser les déchets en comptant toutes les parties du poulet qui ont été citées précédemment. Lorsque le contrôleur de gestion a fini d’établir ces tableaux, il peut voir apparaitre un excédent ce qui n’est pas bon signe pour l’entité du fait que l’entreprise à vendu moins que l’année d’avant pour une même semaine. Ceci peut s’expliquer par la présence de jours fériés ou bien par des offres promotionnelles. Cet excédent est alors vendu à moindre coût à des tiers, du fait que Guillet est une entreprise agroalimentaire et que les aliments ont une DLC, Date Limite de Consommation. L’état des ventes de la semaine précédente est ensuite envoyé au DAF, Directeur Financier et Administratif, de Guillet soit M. BREAU, et également à l’entité mère. Pour chaque produit, on a un prix de vente net net net (ou trois fois net) qui correspond au prix de vente net (prix de vente final) auquel on soustrait des actions commerciales telles que la coopération commerciale (participation des clients à la vente) ou bien la ristourne et les prospectus.

Une autre mission du contrôleur de gestion est l’élaboration d’un tableau de bord qui permet d’obtenir un écart entre le taux de perte probable que le contrôleur de gestion à préalablement défini avec le taux de perte réel. Le taux de perte correspond aux taux de viande qui est perdu lors de la découpe du poulet, de la pintade, en d’autre terme la volaille. Si ce taux est négatif, le taux de perte probable est supérieur au taux de perte réel alors le taux de perte de viande est moins important que prévu et donc le coût pour l’entreprise est moindre car elle perd moins de viande (elle en met moins à la poubelle). Au contraire si ce taux est positif, c'est-à-dire que le taux de perte probable de viande est inférieur au taux de perte réel de viande, donc la perte de viande de l’entreprise est en hausse par rapport à ce qu’elle avait estimé. Ce qui nous amène à dire que la hausse de perte de viande est un surcoût pour l’entité. Pour évaluer la quantité de perte de viande, le contrôleur de gestion doit rencontrer le directeur de production au minimum deux fois par an.

Les prix de cession (des articles ou produits) sont une mission pour le contrôleur de gestion. Les prix de cession sont les prix de vente des articles aux clients. Ces prix sont différents d’une filiale à l’autre. On peut modifier ou supprimer les tarifs en vigueur pour les articles ou produits. Les prix sont différents si les articles ou produits découlent de la production ou si c’est un achat qu’a réalisé Guillet.

Plusieurs méthodes permettent de calculer le coût des produits individuellement ou collectivement : il y a la méthode ABS, le Cost Boarding et la méthode des coûts complets. Guillet à opter pour la méthode des coûts complets. Cette méthode à un avantage c’est qu’elle permet de distinguer tous les éléments d’un coût d’un produit. Mais elle a aussi un grand inconvénient puisque cette méthode ne peut être faite que pour un seul article ou produit et est complexe avec la multitude d’informations à regrouper pour obtenir le coût d’un seul produit. Pour un produit, il existe plusieurs coûts comme le coût de l’emballage, le coût des matières, le coût du ramassage, etc. Chaque coût est modifié chaque semaine, en fonction de la variation de la production de la semaine

...

Télécharger au format  txt (10.7 Kb)   pdf (115.6 Kb)   docx (11.6 Kb)  
Voir 6 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com