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Les risques de l'intégration verticale

Fiche de lecture : Les risques de l'intégration verticale. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  11 Mars 2015  •  Fiche de lecture  •  475 Mots (2 Pages)  •  1 587 Vues

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sécuriser ses approvisionnements et/ou débouchés, s’assurer de leur fiabilité et en réduire les coûts ;

– mieux coordonner les activités amont et/ou aval avec ses activités actuelles pour en rationaliser l’organisation et en diminuer les coûts ;

- accroître le pouvoir de l’entreprise en amont et/ou en aval de la filière (les concurrents de Swatch doivent patienter car les usines de composants détenues par Swatch fournissent en priorité les 18 marques du groupe).

Les risques de l’intégration verticale

La stratégie d’intégration verticale présente trois séries de risques.

D’abord, elle est un facteur de rigidité pour l’entreprise, qui est moins flexible car elle doit coordonner plus d’activités que par le passé, ce qui génère des coûts supplémentaires (coûts d’organisation).

Ensuite, l’intégration fragilise l’entreprise. Compte tenu des investissements souvent spécialisés réalisés par la firme, il est plus difficile pour elle de se retirer d’une activité de la filière que de changer de fournisseurs ou de distributeurs. Elle risque de cumuler les pertes.

Enfin, l’intégration nécessite la maîtrise de ressources et de compétences différentes puisque l’entreprise gère plusieurs métiers (diversification verticale). Elle conduit donc l’entreprise à disperser ses ressources et compétences, avec le risque qu’elles ne soient plus ni stratégiques ni distinctives.La fusion est la réunion de deux ou plusieurs entreprises qui donnent naissance à une société unique regroupant les actifs, les dettes et les capitaux propres des sociétés réunies. Elle regroupe généralement des entreprises appartenant au même secteur d’activité dans le cadre de stratégie de croissance horizontale (elle permet ainsi d’accroître les parts de marché de la firme et de réaliser des économies d’échelle). ADIA et ECCO ont donné ADECCO, Hoescht et Rhône Poulenc ont donné Aventis.

L’absorption est l’association d’entreprises qui disparaissent (sociétés absorbées) à l’exception de l’une d’entre elles (société absorbante). La société absorbante réunie alors tous les actifs des sociétés absorbées et reprend à sa charge leurs dettes. L’absorption a généralement lieu entre des firmes de taille différente. Sanofi a absorbé le groupe Yves St

Laurent, Bull a absorbé Zenith-Data-System, Auchan a absorbé Mammouth.

La scission entraîne la disparition d’une société qui répartit ses actifs et ses dettes entre deux ou plusieurs sociétés déjà existantes ou qui se créent à l’occasion de la scission. C’est un procédé de restructuration des entreprises de façon à créer des sociétés spécialisées dans des métiers précis et ayant la taille critique. Dans l’informatique, le groupe

Honeywell a cédé sa division informatique à la société Bull, dans l’agroalimentaire, Danone a cédé sa division épicerie à Paribas.

La filiale est une société dont le capital est détenu à plus de 50% par une autre société (que l’on appelle société mère). La filiale est généralement utilisée par des entreprises

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