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Les firmes multinationales

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Par   •  3 Novembre 2013  •  Commentaire de texte  •  1 970 Mots (8 Pages)  •  839 Vues

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Les firmes multinationales.

1/3 des échanges sont intra firmes et un autre tiers concerne une FMN (2/3 du commerce international transite par une FMN).

Dire qu’elles sont responsables de tous les maux de la mondialisation est un fantasme.

80-90 000 FMN leur pouvoir est colossal.

Une firme devient une FMN quand elle crée une filiale grâce à un IDE plutôt que de faire appel au marché.

R. COASE : 1937 The nature of the end souligne un point noir dans l’analyse néoclassique. Elle ne s’intéresse jamais à la firme + établir une transaction à un coût de prospection (identification du partenaire) et un coût de transaction (codifiée donc intervention d’avocats pour rédaction et surveillance du contrat). La firme est un alternative au marché, elle peut faire exécuter des actions si c’est plus intéressant que de passer par le marché (Michelin et hévéas) ainsi l’allocation peut être centralisée, décentralisée ou de marché. Si coût de coordination interne donc la gestion < coût de transaction alors la firme ne fait pas appel au marché.

O. WILLIAMSON : complexification de la vision de COASE. Il lève 2 hypothèses du marché, celle de la transparence et celle de rationalité (à l’inverse de LUCAS) : il est impossible de connaître parfaitement son partenaire commercial.

- Problème de sélection du bon sous traitant

- Aléa moral : regard sur le futur : quel va être le comportement de mon partenaire (exemple de Mattel et de la peinture toxique).

Donc si la firme s’en charge plus d’incertitude.

I- Un objet de connaissance polymorphe.

A- Les multinationales.

Pas de définition standard :

- firme possédant ou contrôlant plusieurs entreprises dans plusieurs pays,

- VERNON : grande firme ayant des filiales industrielles dans au moins 6 pays (pour fin des 30 Glorieuses).

Plusieurs appellations, FMN, FTN, ou firme globale et les critères de classements : capitalisation boursière (Apple), nombre d’emplois (General Electric), CA (Wall Mart), part du CA réalisé à l’étranger, etc. Mais dans les 100 ou 150 premières toujours à peu près les mêmes très grosses firmes.

Les IDE mesurent la capacité d’une nation à organiser la DIT. Les IDE sortants nous montrent que la nation est arrivée à maturité et se prépare à devenir rentière (France régulièrement devant l’Allemagne et quelques années 1ère au classement).

Flux : investissements réalisés par une entreprise dans l’année.

Stock : renvoi à la valeur du patrimoine des entreprises d’une nation dans le monde.

La maison mère peut posséder intégralement ou 50% des actions + 1 ou avoir une minorité de blocage pour contrôler une filiale et elle contrôle les filiales de sa filiale (Danone : Perrier : château Margaux). Mais elle n’assume pas le risque patrimonial, système de la franchise (McDo), ou être en situation de monopsone (Nike), ou mode de production SPC (sans participation au capital).

B- Firmes en réseau et firmes creuses.

Une firme en réseau est une firme qui utilise tous les moyens de contrôle sur ses partenaires.

Apple est une firme creuse car elle ne produit rien.

Typologie de PERLMUTTER : différents types de firmes :

- ethnocentrique : fondamentalement centré sur pays d’origine et activités à l’étranger sont pour alimenter le marché d’origine (SEITA).

- polycentrique : division du monde en plusieurs centres de production et distribution qui fonctionnent tous de façon relativement autonome (Nestlé), la maison mère contrôle un réseau.

- géocentrique : degré le plus achevé de FMN : monde comme un seul centre de production et de commercialisation (Nike, Mattel).

Typologie de MICHALET : divise les firmes selon leur stratégie.

- approvisionnement : sécurité et qualité de ses approvisionnement)

- de marché : installation sur un autre territoire pour sauter barrière douanière

- rationalisation de la production : pour baisser les coûts de production

- techno financière : détachement progressif de l’activité d’origine pour investir dans un secteur en fonction de sa rentabilité (rentabilité du groupe est la chose la plus importante) + recours massif aux paradis fiscaux et très gros degré de rotation des filiales (General Electric).

C- Pouvoir de marché, pouvoir politique : le dénominateur commun des grandes multinationales ?

Si toutes les FMN ne sont pas des grandes firmes, toutes les grandes firmes sont des FMN. La répartition des IDE est très inégale, 1/300 des firmes font 45% du CA total des FMN. + Pouvoir colossal, la moitié des 100 premières entités économiques mondiales sont de FMN (année dernière 51 firmes 49 Etats). Elles représentent ¼ du PIB mondial (CA de Total : 20X PIB de la RDC, CA Wall Mart : PIB de la Belgique).

Les FMN ont un pouvoir de marché, certaines sont en situation de force (oligopole, oligopsone) pour le pneu par exemple 3 firme : 60% du marché.

Elles ont diversifié leur marché elles minimisent donc les risques conjoncturels des variations de la demande : excellente gestion de l’incertitude + stratégie d’optimisation fiscale (Microsoft).

Contrats publicitaires évitent les articles critiques (Lagardère avec Lagardère media) et rien de tel pour décrocher des contrats ou entretenir des relations avec hommes politiques (Triangle de fer au Japon + 4400 énarques en activité dont 750 sont dans le privé).

Les FMN font beaucoup de R&D : exemple en matière de génie génétique l’essentiel de la recherche est fait par 3 firmes : Monsanto, Novartis et Dupont, Hewlett-Packard. Pour rester en position de force sur le marché + taux de rentabilité monstrueux.

II- Les FMN au cœur de la mondialisation.

A-

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