Les effets du contexte sur l'élaboration des mémoires de la seconde guerre mondiale en France

1- les effets du contexte sur l'élaboration des mémoires de la seconde guerre mondiale en France: l'historien confrontes aux mémoires immédiate (1945-1960)

A) Un contexte d'effondrement national en 1940 propices aux mémoires refoulées

- défaite de la France 22 juin 1940 -> armistice a rethondes serrage de main, début du régime de Vichy

- le travail de l'historien évoluant dans le temps avec des mémoires collectives,mouvantes.

- différent témoignage

- témoignages peu entendu car société peu réceptive à la douleur des survivants

- multiplications d'association rend difficile la mémoire unitaire de la guerre (PCF et mémoire gaulliste)

B) la victoire du mythe resistencialiste gaullien et communiste jusqu'au années 1960

1. Le mythe gaullien "libérez par elle même"

- en 15 jours la moitié de Paris va voir le film "libération"

- premier apparition de De Gaulle, mise en scène -> femme du cameraman

- début du mythe car on peut voir dans le film que tout Paris est présent

2. Le mythe des "75 000 fusillés"

- la foi du siècle Patrick Rotman

-Maurice thorez --> 25% électorat jusqu'au 50' PCF 1er parti politique (abstraction des horreur es du stalinisme.)

- tradition patriotique de la gauche française qui eut faire oublier le pacte germano soviétique de 1939 -> horreurs de Staline

3. Un difficile travail de memoire. L'exemple de nuit et brouillard A.Resnais

- réalisé en 1955 -> demande d'une association de résistant et du comité d'histoire de la 2GM

- aucun succès du film en 1956 car volonté d'oublier et préfère la période prospère des "30 glorieuses"

- cacher képis -> commission de censure -> débat en 1970 -> la société de production Argos rétablie l'image en 1977

-mémoires sélectives : débat sur l'amnistie, condamnation à la libération -> tensions politique

-1950 De Gaulle reproche la détention de Pétain il meurt un an après et ses cendres sont mis à l'ossuaire de douaumont

- on passe de l'amnistie à l'amnésie de la 2 votes de la droites de lois d'amnistie

-Libérations de détenus dont 12 "malgré nous" (alsaciens)

- détourne les sujets qui fâche -> nuit de brouillard interdit

C- une nouvelle confusion avec les mythes de créations de la Veme république

- 1958 retour de De Gaulle au pouvoir : mise en place de la Veme République réactive le mythe resistencialiste

- jean moulin fait partie de la France libre, parachute en 1943 a pour mission d'unifier les réseaux de résistances qui étaient très différents. Trahis par un résistant et balancé à la Gestapo. Il préfère saute par la fenêtre plutôt que de parler

- journal télé de 1964: les cendres de Moumou au Panthéon discours de Malraux (ministre de la culture)

-face au blessures et au divisions des français -> mémoires patriotique service de l'unité nationale

-le mythe resistencialiste et porte par De Gaulle et le PCF

-témoignage + film glorifie la résistance

-oubli des vaincus et des victimes

II. L'historien interroge les différentes mémoires (années 60-90)

A) quelles mémoires? Quels acteurs de mémoires

-héroïsation nationale récit de combat et sacrifice

-mémoires oublie -> victime du génocide, ancien STO "malgré nous", prisonnier de guerre

-mémoire souterraine (pas présenté dans le grand public) partisans de vichy voulant s'excuser, négationniste, révisionniste

-mémoire individuelle et generationnelle

-mémoire de PCF avec les 75000 fusilles

-mémoire chrétienne etc...

B) quel travail les historiens sur les mémoires

1. Marcel Ophüls: le chagrin et la pitié

-doc franco suisse tournée en 1969, sortie en 1971, il dégage la chronique d'une ville de province

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