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Les aspects monétaires de la monnaie

Analyse sectorielle : Les aspects monétaires de la monnaie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Décembre 2017  •  Analyse sectorielle  •  882 Mots (4 Pages)  •  435 Vues

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Thème ❷                Les aspects théoriques de la monnaie

La monnaie est un moyen de paiement accepté au sein  d’une communauté donnée en règlement d’un achat, d’une prestation ou d’une dette. Cette dernière assure trois fonctions principales : intermédiaire des échanges, équivalent général et réserve de valeur.

L’évolution historique de la monnaie a mis en évidence deux types d’échange : échange sans monnaie (Troc) et échange avec monnaie (Monnaie M/se, monnaie métallique, monnaie fiduciaire et monnaie scripturale) qui est la base de l’activité économique.

 

Comment cette réalité économique a été appréhendée d’un point de vue théorique ?

L’approche classique :

Cette approche est constituée par trois hypothèses fondamentales :

→ Automatiste d’équilibre général : On est dans un système économique en équilibre durable, c'est-à-dire que l’offre globale = La demande globale. Ce système peut avoir un déséquilibre mais ça sera éphémère.

→ Le plein emploi des facteurs de production.

→ Le déterminisme naturel : (Adam smith), il croit fermement en l’organisation spontanée de la vie économique : bien que « ne pensant qu’à son propre gain… (L’individu) est conduit par une main invisible à remplir une fin qui n’entre nullement dans ses intentions », cette fin est le gain collectif. Dans ce cas, Adam Smith assure que la monnaie n’est présente que pour faciliter les échanges, il s’agit des échanges réels ( échange d’un produit contre un autre produit) et valoriser les biens, en effet c’est un simple voile qui masque la réalité.

La conception  d’Adam Smith est inspirée par la loi des débouchés  de Jean Baptiste Say. Selon cette loi, chaque produit trouve nécessairement acquéreur, car il y’a un grand nombre d’autres produits à échanger contre lui. Il ne peut donc pas y avoir de produits non vendus (crise de surproduction).

Cette analyse a été reprise par David Ricardo qui a établi une distinction nette entre l’analyse réelle et l’analyse monétaire : l’analyse réelle est régie par la loi des débouchés, si bien que l’équilibre général est automatique ainsi l’introduction de la monnaie rend compte du niveau général des prix sans affecter cet équilibre.

Pour l’analyse monétaire, l’idée de la neutralité a été démontrée par Fisher qui a considéré que la monnaie est neutre, cela s’explique par la vitesse de la monnaie en circulation qui est égale à la quantité générale des prix (MV=PT).  La monnaie n’a donc aucune utilité propre, elle ne peut être demandée pour elle-même et donc n’exerce aucune influence sur le système économique. Cela signifie bien entendu qu’elle est neutre/ passive.

L’approche néoclassique :

Cette approche s’appuie sur trois hypothèses :

→ Un équilibre général automatique, à savoir une combinaison productive entre le travail et le capital.

→ Le plein emploi des facteurs de production (capital et travail).

→ Un déterminisme technique, c'est-à-dire que les avancées technologiques se font indépendamment de la société et exercent donc un rôle de sculpteurs sur nos vies. A ce niveau, la monnaie n’assure que deux fonctions : intermédiaire des échanges et équivalent général.

La monnaie n’a pas d’utilité propre, ce n’est en aucun cas un bien économique, en conséquence elle est neutre/ passive.

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