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Les Risques De déficits Budgétaires Et Le Principe De Notation Par Les Agences Privés

Mémoire : Les Risques De déficits Budgétaires Et Le Principe De Notation Par Les Agences Privés. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Avril 2013  •  2 010 Mots (9 Pages)  •  1 096 Vues

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Les risques de déficits budgétaires et le principe de notation par les agences privés :

Introduction :

Quatre ans après le début de la crise financière mondiale, son ombre continue de planer sur l’économie mondiale. Beaucoup a été fait pour éviter que le système financier ne subisse une catastrophe. Dans la zone euro, des efforts récents ont réduit les risques d’implosion des dettes souveraines.

Toutefois, le volume de l’endettement demeure insoutenablement élevé tant pour les propriétaires de logements que pour les États dans la majorité des économies avancées.

La résorption de ces dettes, ou le désendettement, est nécessaire à toute perspective de croissance soutenue à long terme. Mais, même dans le scénario le plus ordonné, ce désendettement implique que la croissance restera encore inférieure à la normale pendant plusieurs années.

Définition du thème :

Le déficit budgétaire : Le déficit est un résultat comptable qui en général est obtenu à partir de la formule : Recettes-dépenses. Partant de ce principe, pour qu'un État affiche un budget déficitaire, il faut donc que le cumul de ses dépenses soit supérieur au cumul de ses recettes, sachant que l'État est pris au sens de l'ensemble des administrations publiques (État, Sécurité Sociale, Collectivités Locales).

Le déficit public, normalement un mécanisme d’ajustement conjoncturel, est devenu structurel et permanent.

Le déficit budgétaire (Solde négatif du budget de l’État), est la situation dans laquelle les recettes de l’État (hors remboursement d’emprunt) sont inférieures à ses dépenses (hors emprunt) au cours d’une année. C’est donc un solde négatif.

Il se différencie du déficit public (Soldes budgétaires cumulés des administrations centrales, locales et de sécurité sociale), car il n’englobe pas le solde des recettes et des dépenses des autres administrations publiques (collectivités territoriales et organismes de Sécurité sociale notamment).

Le déficit budgétaire se traduit par des emprunts nouveaux que l’État doit contracter au cours de l’année, en sus de ceux destinés à amortir les emprunts antérieurs arrivés à échéance. Il représente ainsi, sauf années particulières (creusement important du déficit en période de crise), moins de la moitié du besoin de financement de l’État.

Selon les économistes, le déficit budgétaire peut jouer différents rôles. Pour Keynes, il peut stimuler la croissance et l’emploi dans une économie en récession. En revanche, les libéraux insistent sur les effets néfastes de l’accroissement de la dette publique (Ensemble des dettes de l’État résultant des emprunts que ce dernier a émis ou garantis).

Les agences de notation : L’agence de notation est un organisme spécialisé dans l’évaluation de la solvabilité d’émetteurs de titres de dettes, c’est-à-dire de leur capacité à honorer leurs engagements (remboursement du capital et des intérêts dans la période contractuelle).

Une agence de notation financière (agence de rating en anglais) a pour fonction d'attribuer de bonnes ou mauvaises notes aux entreprises, aux États ou collectivités qui ont besoin d'emprunter de l'argent sur les marchés financiers.

Leur travail consiste à analyser les comptes de l'entreprise ou de l'État concerné pour évaluer sa solidité financière. On parle de solvabilité, à savoir la capacité à rembourser ses dettes.

Plus l'entreprise, l'État ou la collectivité noté est jugé solide, meilleure est la note. Et inversement.

Moody's ou Standard and Poor's, aussi, FitchRating, sont sans doute familiers. Dans les articles financiers, on retrouve souvent des références à ces deux sociétés, leaders mondiales de la notation financière.

Moody's et Standard & Poor's sont deux agences américaines. La société Fitch Ratings est contrôlée par le groupe français Fimalac.

Situation du thème par rapport aux crises abordées :

La crise des années 2008-2009 fut provoquée par des innovations financières hasardeuses, dans un contexte de libéralisation financière et d’explosion de la masse de capitaux à la recherche de placements liquides et rentables. Les marchés financiers se sont révélés avides, aveugles et instables. La globalisation financière a permis le gonflement de déséquilibres qui ont fini par éclater. En sens inverse, la crise ne provient pas de hausses excessives des dépenses, des déficits ou des dettes publics. En 2007, le solde public de l’ensemble des pays de l’OCDE ne présentait qu’un déficit de 1,3 % du PIB ; celui de l’ensemble des pays de la zone euro de 0,7 % du PIB. Les dettes publiques étaient stables (à 40 % du PIB pour la dette nette de l’ensemble des pays de l’OCDE).

Problématique:

Quelles sont les conséquences économiques des déficits publics sur l’économie ?

Développement :

La dette publique qui représente la dette de l’État, c’est-à-dire l’ensemble des emprunts contractés par l’État, ne doit pas être confondue avec le déficit public qui est un solde annuel négatif entre des ressources et des dépenses.

D’ailleurs, La crise a montré que l’économie mondiale, sans régulation financière et sans gouvernance macroéconomique, est foncièrement instable ; que l’intervention publique est indispensable ; que la politique budgétaire reste nécessaire. En même temps, elle a provoqué une forte hausse des déficits et dettes publics puisque les États ont dû intervenir pour sauver les systèmes financiers, pour soutenir l’activité et surtout ont enregistré une forte baisse de leurs recettes fiscales en raison de la chute du PIB. La plupart des pays ont connu une hausse de l’ordre de 20 points de PIB du montant de leur dette nette. Début 2012, alors qu’ils sont loin de s’être rétablis des effets de la crise (qui leur a coûté en moyenne 8 points d’activité par rapport à la tendance d’avant crise).

De même, pour les marchés financiers et les institutions internationales, la question essentielle est maintenant celle des finances publiques. À partir de 2009, les marchés financiers ont eu des doutes sur la soutenabilité des finances publiques et ont réclamé de fortes réductions des déficits budgétaires, même si ceux-ci demeuraient nécessaires pour soutenir l’activité. Ils ont réclamé de fortes

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