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Le mercantilisme

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Par   •  16 Janvier 2014  •  Analyse sectorielle  •  3 828 Mots (16 Pages)  •  787 Vues

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INTRODUCTION :

Le mercantilisme est considérée toujours comme un ensembles de travaux, et d’apports de plusieurs auteurs, actifs dans la période allant du début de XVI siècle, jusqu’au milieu du XVIII siècle.

Ce dernier n'est pas un courant de pensée à proprement parler, car ce n'est pas une théorie économique unifiée. Aucun auteur mercantiliste n'a proposé un système présentant le fonctionnement idéal d'une économie, tel qu'Adam Smith le fera par la suite dans le cadre de l'économie classique. Chaque auteur mercantiliste s'est plutôt intéressé à un domaine particulier de l'économie. Ce n'est que par la suite que des chercheurs ont regroupé ces divers travaux dans un corpus théorique qui forma le mercantilisme.

De même on ne rencontre nulle part une doctrine cohérente et complète, puis qu’il n’y eut pas d’école mercantiliste : au long des siècles. Dans les divers pays, de nombreux auteurs exprimèrent des idées mercantilistes, mais aucun ne bâtit une théorie ; on s’en tenait à des analyses partielles et à des points de vue particuliers, parfois même contradictoires.

C’est dire qu’il exista des tendances relativement convergentes et un ensemble d’idées apparentées plus qu’une vraie doctrine ; comme elles partent d’une vision commune des grands problèmes économiques et reposent sur des principes communs, on peut parler cependant d’une pensée mercantiliste.

Pour le traitement de cette pensée dans le cadre de noter exposé on a posé le plan ci-après :

PLAN D’ETUDE :

INTRODUCTION

Première partie : le mercantilisme

I- le contexte historique et socio-économique

II- les idées fondamentales du mercantilisme

Deuxième partie : les politiques mercantilistes

I- En France

II- En Angleterre

III- dans les autres pays du monde

Troisième partie : achèvement des apports mercantilistes

I- critiques et disparition du mercantilisme

II- semi réhabilitation du mercantilisme

CONCLUSION

Première partie : le mercantilisme

I- le contexte historique et socio-économique

À peu près tous les économistes européens qui ont écrit entre 1500 et 1750 sont, de nos jours, étiquetés comme mercantilistes, bien qu'ils ne considéraient pas contribuer à une idéologie unique. Le marquis de Mirabeau est le premier à employer ce terme en 1763, mais c'est Adam Smith qui le popularisa en 1765 avant que les historiens ne l'adoptent. Le terme vient du latin mercari, qui signifie faire du commerce, et merx, marchandise

Le mercantilisme apparaît à une époque où les rois souhaitent obtenir un maximum d'or, mais surtout dans un contexte intellectuel où l'homme, avec Copernic et Galilée, passe "du monde clos à l'univers infini", selon l'expression d'Alexandre Koyré, « soit le monde de la Renaissance où la créativité humaine se libère d'un ordre cosmique prédéterminé ». Les théories mercantilistes sous-tendent cet objectif et développent une problématique basée sur l'enrichissement en identifiant les activités ayant un rendement croissant, soit les produits manufacturés par opposition aux produits bruts. Dans ce cadre, on peut considérer que l'émergence d'idées mercantilistes est l'expression de la montée en puissance Etats nations face à, d'un côté l'universalisme du pouvoir de l'Eglise cette dernière qui dénonçait la chrématistique inspirée d’Aristote et Platon et condamnant l’accumulation des richesses et le prêt, et, de l'autre, le localisme des Structures du pouvoir féodal.

Au cours de cette période durant laquelle les hypothèses ont évolué, une littérature éclatée apparaît, rendant l'idée d'un courant unifié assez vague. Au XVIIe siècle, il se répandra dans la plupart des nations européennes en s'adaptant aux spécificités nationales. On distingue parmi les courants mercantilistes : le bullionisme (ou « mercantilisme espagnol ») qui préconise l'accumulation de métaux précieux ; le colbertisme (ou « mercantilisme français ») qui est tournée pour sa part vers l'industrialisation ; et le commercialisme (ou « mercantilisme britannique ») qui voit dans le commerce extérieur la source de la richesse d'un pays, ce commerce étant par ailleurs fondé sur une solide base industrielle qu'est la construction des navires pour la Royal Naval, qui elle-même sera la base de la puissance militaire de l'Angleterre qui fondera sa puissance commerciale.

En fin à signaler que les idées mercantilistes furent exprimées par de nombreux auteurs ; ainsi en France : Jean. Bodin ; de Laffemas, Antoine de Montchrestien, Richelieu et Jean Baptiste Colbert. Sébastian le Prestre de Vauban et J. Law,; P. de Boisguilbert, R. Cantillon, Forbonnais ; en Angleterre : Thomas Gresham ;Thomas. Mun, J. Child, D. North, C. Davenant, David Hume, William. Petty ; en Espagne : L. Ortiz. En Italie : G. Botero et Antonio serra ; A. Genovesi. En Autriche : von Horneck. En Allemagne : J.J. Becher. En Russie : Natchokine, Krijanitch et Possochkov.

II- les idées fondamentales du mercantilisme

Deux idées servent de fondement à la théorie mercantiliste :

D’abord l’essentiel, pour un État, c’est la richesse matérielle, principalement

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