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Le libéralisme

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Par   •  22 Octobre 2022  •  Dissertation  •  1 808 Mots (8 Pages)  •  164 Vues

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Table des matières

Table des matières        1

1.        Les principes cardinaux du libéralisme        2

1.1.        La coopération        2

1.2.        L’égalité        2

2.        Le libéralisme : deux doctrines        3

2.1.        Le libéralisme est une doctrine économique        3

2.2 Le libéralisme est une philosophie politique        3

3.        Un libéralisme contesté        4

3.1.        Certains libéraux veulent eux-mêmes réformer la doctrine libérale        4

3.2.        Les socialistes rejettent le libéralisme        4

« Le libéralisme politique et économique, est, une valeur de gauche »[1]. Voici les mots que Emmanuel Macron, actuel Président de la République Française, revendiqua et justifia, son appartenance à la doctrine libérale et la mit en conjonction et en accord avec ses valeurs prétendues du moins, de gauche. Cette citation introduit également le degré de complexité intrinsèque à la notion de libéralisme, ainsi que la diversité de valeurs qu’il est parfois à même de recouvrir. Depuis les années 1980, on remarque assez facilement que le libéralisme a joué un rôle primaire dans la construction de nos sociétés dites « modernes ». Il a permis une mondialisation plus forte, a nécessairement développé l’industrie des pays occidentaux et a participé à l’affirmation de ce qu’on appelle le droit à la propriété privée. Il nous paraît évident de définir cette notion de libéralisme et de la manière la plus claire et simple possible. On appelle donc libéralisme : « ce courant politique qui […] se construit contre une certaine pratique absolutiste du pouvoir et ce, au nom de l’universalité des droits individuels »[2]. Ce système économique souhaite alors moins d’intervention de l’Etat et plus de liberté dans les marchés, Les nations ont alors moins de contrôle, moins d’influence contrairement aux grandes multinationales qui vont pouvoir affirmer leur puissance. En effet, le libéralisme prend son envol au cours du de la seconde moitié du XXème siècle en Europe. On le considère comme une discipline bien distincte des autres modèles économiques. En sociohistoire, cette approche qui permet de : « voir comment le passé des idées façonne le présent selon les mécanismes proprement sociologiques »[3]. On pourrait alors nécessairement se demander alors : Quels sont les fondements du libéralisme ? Dans un premier temps, nous montrerons les deux principes cardinaux du libéralisme. Dans une seconde partie nous parlerons des différentes doctrines libérales que l’on peut retrouver. Enfin, nous terminerons par voir que le libéralisme a toujours été fondamentalement contesté.

  1. Les principes cardinaux du libéralisme
  1. La coopération

    Un des principes libéraux très important est la coopération. Avec un Etat minimal, les humains doivent apprendre à être à l’écoute des besoins des autres et à interagir pacifiquement avec les autres sans qu’un gouvernement ne vienne interférer avec ces échanges. La société libérale est basée sur la coopération volontaire, plutôt que sur la force coercitive. Pour prospérer, les humains doivent coopérer de la manière la plus dynamique et la plus fluide possible, et la société libérale permet de maximiser cette coopération et donc de créer le plus de richesse. À cet égard, le principe suivant est primordial.

  1. L’égalité

    L’égalité est aussi chère aux libéraux, non pas l’égalité dans les capacités ou les résultats, mais bien l’égalité devant l’Etat.

 Les règles s’appliquent à tous de la même manière. Personne n’est en mesure d’obtenir des privilèges octroyés de manière opportuniste. À partir du moment où le gouvernement interfère dans un échange, il engendre nécessairement un privilégié et un lésé – une inégalité. L’interventionnisme étatique est donc la source des inégalités, auxquelles on ne peut échapper car elles sont imposées par la force. En effet, le libéralisme prend son envol au cours du de la seconde moitié du XXème siècle en Europe. On le considère comme une discipline bien distincte des autres modèles économiques. En sociohistoire, cette approche qui permet de : « voir comment le passé des idées façonne le présent selon les mécanismes proprement sociologiques »[4], va promouvoir la discipline comme « une catégorie, qui en tant que telle, fait l’objet de multiples usages sociaux, dans le champ académique et aussi parfois dans d’autres champs sociaux »[5]. Nous allons voir par la suite que ces deux principes découlent en somme de deux doctrines différentes, mais qui constitue le fondement du libéralisme théorique.

  1. Le libéralisme : deux doctrines
  1. Le libéralisme est une doctrine économique

    Les économistes libéraux rejettent le mercantilisme, doctrine des XVIe et XVIIsiècles, qui prône le protectionnisme et soumet toute l'activité économique au contrôle de l'État (ex. en France, Colbert). 

Adam Smith, Thomas Malthus et David Ricardo en Angleterre, Jean-Baptiste Say en France, font l'apologie de la liberté d'entreprendre. Ils affirment que la libre concurrence permet seule l'augmentation de la production et l'amélioration de l'outillage ; la loi de l'offre et de la demande règle le mouvement des prix. Ce sont ces lois du marché qui permettent l'enrichissement et le bien-être général.  Au niveau de l'activité économique, le libéralisme s'oppose à toute ingérence de l'État. Celui-ci doit simplement jouer un rôle de gendarme voué au maintien de l'ordre public. Il doit également assurer la paix et développer des infrastructures. En matière sociale, les libéraux réprouvent l'intervention de l'État pour venir en aide aux exclus de la croissance, sous prétexte qu'elle fausserait les règles de la libre concurrence. Pour Malthus, l'aide aux pauvres « multiplie les pauvres mais non pas les richesses ». Pour les libéraux, l'augmentation des charges sociales pénalise les éléments les plus dynamiques, freine les investissements, réduit la compétitivité et conduit en définitive aux pertes de marché et d'emplois. La promotion sociale doit, au contraire, être le résultat d'un enrichissement personnel, fruit du travail et du mérite.

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