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Le Marché Est-il Un Mode De régulation Efficace Pour Les Biens Communs Mondiaux ?

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Par   •  2 Mai 2014  •  999 Mots (4 Pages)  •  1 618 Vues

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Le marché est un lieu réel ou fictif où un ou plusieurs acheteurs rencontrent un ou plusieurs offreurs, et où cette confrontation aboutit à des échanges à un certain prix de marché. Ce marché, en théorie, permet un fonctionnement efficace de l’économie lorsqu’il y a concurrence pure et parfaite. Mais il peut exister un déséquilibre entre les ressources disponibles sur les marchés et la quantité que les consommateurs veulent utiliser. Plusieurs phénomènes viennent donc perturber ce fonctionnement idéal comme : l’existence d’externalités, l’information imparfaite, ou les biens collectifs, qui est un bien indivisible, accessible par plusieurs à la fois, et dont le financement est publique. Ce marché imparfait, peut-il alors, malgré ces phénomènes, être un mode régulation efficace pour les biens communs mondiaux ?

L’économie de marché et la concurrence sont généralement considérées comme le système économique le plus efficace pour produire et distribuer des biens et des services. Mais il existe plusieurs défaillances qui rendent souhaitable que l’Etat intervienne. La première est qu’il ne prend pas en compte les effets externes. Ces externalités (comme les rejets industriels qui polluent l’atmosphère, la pollinisation des abeilles, ou encore les sols et les rivières) sont des situations ou l’acte de consommer ou de produire peut nuire, ou profiter, à autrui sans que celui-ci ne soit sanctionné, ou indemnisé. On parle d’externalités négatives ou positives. L’agent économique qui produit des effets externes négatifs n’en assume pas les coûts et peut donc continuer à produire et à consommer. Le parc national Yasuni (950 000 hectares), en Equateur, est, d’une part, un bien commun en sa qualité de posséder une des plus riches réserves de biodiversité du monde, et d’autre part, un exemple naturel et concret d’effet externe négatif. En effet, sous ce parc se trouve sur un sol riche de 850 millions de barils de pétrole, et le pays ne peut y toucher, suite à son engagement pour la préservation du parc en échange d’un financement international. Ce pays ne peut donc pas profiter de ce que l’exploitation pétrolière aurait rapporté, mais s’il avait exploité ce pétrole, il aurait détruit une très riche biodiversité, et donc un bien commun mondial. Il existe pourtant des façons de réduire ces externalités négatives : en imposant des normes contraignantes ou taxer les auteurs fin de leur faire prendre en compte les maux que leur activité produit. Ici, la communauté internationale contribue à financer la préservation du parc, et le gouvernement a créé un fond pour accueillir des contributions étrangères volontaires. De ce fait, l’externalité négative est réduite.

Aussi, une autre défaillance perturbe l’efficacité du marché : les biens collectifs. L’accès à ces biens est difficile à interdire, en raison qu’ils peuvent être consommés par plusieurs personnes à la fois, et qu’ils sont indivisible. Le marché ne peut alors pas fixer un prix, ils sont donc souvent financer collectivement par l’impôt. Une fois produits, ces biens profitent même à ceux qui ne les payent pas. De plus, le fait de consommer, n’en réduit pas la disponibilité pour d’autres usagers, et puisqu’un usager supplémentaire n’engendre aucun coût, il y a non rivalité, ce qui amène la gratuité. Aujourd’hui, une

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