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Le Logement Social

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Par   •  13 Janvier 2013  •  4 598 Mots (19 Pages)  •  2 141 Vues

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Plan

Introduction

Première partie : Secteur de l’habitat social au Maroc : Constats

I- Situation du secteur de l’habitat au Maroc

A- Définition et caractéristiques du logement social

B- Classe moyenne et problématique du logement

II- Besoins en logement au Maroc

A- La croissance démographique

B- L’urbanisation accélérée

C- L’habitat insalubre

D- Le parc vide

Deuxième partie : Evolution de la politique publique marocaine dans le secteur de l’habitat

I- Aperçu sur les politiques et programmes de l’Etat en matière d’habitat

A- de 1958 à 2003

B- de 2004 à 2011

II- Les contraintes à la réalisation des programmes

A- Les contraintes réglementaires et foncières

B- Les contraintes de financement et de fiscalité

Conclusion

Introduction

La problématique du logement est une conséquence du mode de vie moderne à laquelle sont confrontées les sociétés. Le Maroc, à l’instar de tous les pays émergents, doit faire face à une explosion démographique et un exode rural massif qui entrainent un besoin énorme en termes de logement.

Depuis l’indépendance, le Maroc a toujours conduit, de pair une, politique d’aménagement urbain poursuivant des objectifs urbanistiques et esthétiques assez élevés et des politiques d’habitat social assez fortes .

Après la seconde guerre mondiale, le Maroc a adopté en matière d’habitat, des programmes pour le grand nombre, tendance qui s’est maintenue au cours des décennies qui se sont suivies. Ces programmes ont concerné des populations en situations diverses, mais réunies par un même objectif public : la résolution des problèmes d’habitat par l’accès à la propriété. Ce dernier est devenu un « modèle national » auquel les plus démunis continuent à se référer comme seule solution de logement possible.

En ce qui concerne la question des bidonvilles, le plus vieil outil utilisé consistait aux déguerpissements partiels, déplacements « provisoires » ou évictions massives.

L’histoire des 50 dernières années semble marquée d’un tâtonnement à la recherche de la solution radicale, régulièrement promise par les acteurs publics.

Dès les années 70, cependant, la question de l’inadéquation entre les politiques d’habitat social en général et les tenants et aboutissants de la question bidonvilloise est devenue très visible et a fait l’objet de débats critiques. Cette pensée critique nationale a toutefois conduit à l’idée de remplacer les éradications et les « recasements » par des restructurations in situ.

Mise en œuvre dès la fin des années 70, cette approche fera toutefois l’objet de nombreuses critiques pour être assez rapidement abandonnée, du fait de la convergence de deux positions nourries de références et d’objectifs complètement différents : celles des architectes et urbanistes, du secteur public comme du privé, relayés par un nombre « d’élites », qui considèrent que la restructuration conduit à une « bidonvillisation » en dur, à une ville sans qualité et à des effets négatifs durables sur l’avenir des villes : celles des autorités et de la sécurité nationale qui déplorent les difficultés de quadrillage et de contrôle du tissu urbain en cas de problèmes voire d’insurrection.

La volonté d’un retour à une politique d’éradication, socialement justifiée par un « recasement » distributeur de « lots » va d’abord se déployer dans les villes moyennes avec un certain succès. Par contre, pour les grandes villes, bien que les acteurs publics affichent haut et fort la volonté de faire disparaître de manière définitive ce phénomène que sont les bidonvilles, en totale dissonance avec l’image du développement urbain voulu, les opérations de « recasement » rencontrent de nombreux obstacles dont notamment le refus de déplacements par les habitants.

L’accent sera mis au cours de cet exposé sur le logement social vu sous différents angles et sur les politiques gouvernementales et stratégies adoptées pour la promotion de ce secteur.

Le bilan des politiques gouvernementales relatives à l’habitat social menées jusqu’à présent soulèvent des questionnements sur leur impact dans la promotion du secteur et dans résolution des problèmes de logement qui s’accentuent avec la pression démographique en milieu urbain.

Pour ce faire, le présent exposé s’articulera en premier sur un état des lieux du logement social au Maroc pour définir par la suite les besoins en logement.

Première partie : Secteur de l’habitat social au Maroc : Constats

I- Situation du secteur de l’habitat au Maroc

A- Définition et caractéristiques du logement social

Le logement social peut être défini à travers deux critères :

1. Le critère de revenu : un logement social est un logement destiné, suite à une initiative publique ou privée, à des personnes à revenus modestes qui auraient des difficultés à se loger sur le marché libre.

2. Le critère de prix et superficie : Les prix des logements sociaux ont été fixés de prime abord à 250.000 Dirhams. Actuellement on parle de logement social pour un logement dont le prix est de 140.000 Dhs et dont la superficie varie entre 50 et 100m².

Il est à signaler que 60% des logements sociaux produits sont construits par le secteur privé.

B- Classe moyenne et problématique du logement

Selon le Haut Commissariat au Plan (HCP) , la classe moyenne représente 53% de la population, soit 16,3 millions de marocains (moyennes, 34% constituent la classe modeste et 13% la classe aisée.

44,5% des classes

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