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La xénophobie

Mémoire : La xénophobie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Mars 2014  •  712 Mots (3 Pages)  •  1 350 Vues

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Xénophobie

La xénophobie est une hostilité systématique ou irrationnelle à l'égard d'une ou plusieurs personnes, essentiellement motivée par leur nationalité, culture, genre, religion, idéologie, ou origine géographique1, elle peut aussi être définie comme une « hostilité à ce qui est étranger »2.

La xénophobie peut se manifester par une attitude allant d'un simple préjugé défavorable à des actions violentes. Il est généralement admis que le fait pour un pays, une commune ou une organisation, de réserver certains droits ou avantages à ses membres ou à ses adhérents, n'est pas considéré comme de la xénophobie, mais comme une simple conséquence du droit de propriété3 ou de la compétence territoriale4. Il en va un peu différemment pour les droits attachés spécifiquement à la nationalité, bien que la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen consacre cette distinction dans son titre5, et qu'au sein de l' Union européenne, le principe de préférence communautaire soit admis en matière économique et commerciale6,7. Cependant, selon plusieurs auteurs, tels Christian Delacampagne, cette « préférence nationale » va directement à l'encontre des principes fondamentaux qui ont inspiré la Révolution française : tous les habitants d'un pays, qu'ils en aient ou non la nationalité, doivent être traités de la même façon et bénéficier exactement des mêmes droits et avantages que les citoyens du pays8. Pour lui, les notions de nationalité et de citoyenneté doivent donc être abolies pour former un seul pays mondial.

Formé de deux racines grecques, issues du grec ancien (xénos, « étranger » et phobos, « rejet, peur »), le mot xénophobie est un néologisme apparu dans la langue française au début du 20e siècle9.

Racisme et xénophobie[modifier]

Un enjeu sémantique particulier réside dans les usages et la comparaison des notions de racisme et de xénophobie. A la fin du XXème siècle, les deux termes tendent à être utilisés de manière indifférenciés dans le langage courant et dans les mass médias, comme si le terme plus ancien et plus utilisé de « racisme » subissait une euphémisation de son sens au fur et à mesure où disparaissent les idées relatives aux fondements biologiques de la race. On parle ainsi de « racisme culturel » ou de « racisme anti-jeunes » comme par métaphore évoquant une différenciation symbolique comparable à celles qui existèrent dans les croyances biologiques sur la race et perdurent parfois avec celles-ci.

Le racisme pourtant apparaît comme un ensemble sémantique et idéologique distinct de la xénophobie : ancré dans les croyances relatives aux relations entre l’intellect, le psychisme et les différences physiologiques d’abord celles liées au sexe puis à la couleur de peau17 Dans la culture politique européenne, le racisme fit, par le passé, l’objet de théorisations savantes, souvent liées aux couleurs de peau, plaçant généralement les blancs au-dessus des noirs. Ces théories ont induit, même au delà de leur culture d’origine, des hiérarchies symboliques corrélées aux degrés de blancheurs ou noirceurs des peaux, ce que l’on nomme le « colorisme ».

Du racisme, Albert Memmi donne la définition suivante

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