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La valeur sociale et la valeur ajoutée

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Par   •  7 Mars 2019  •  Cours  •  1 712 Mots (7 Pages)  •  610 Vues

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Chapitre 14  La valeur sociale et la valeur ajoutée

I – La valeur sociale :

La valeur sociale est mesurée et traduite par la VA. Elle cherche à répondre à des besoins en termes de W (amélioration des conditions de W), de revenu (salaire), d’environnement (non gaspillage des ressources naturelles par ex).

Ainsi l’impact social est constitué de l’ensemble des effets des activités d’une org° sur son environnement au sens large : ces effets peuvent être négatifs (précarisation des salariés, pollution etc) ou positifs (réinsertion de personnes exclues du marché du W, utilisation exclusive d’énergies vertes, etc).

La valeur social est difficilement chiffrable : elle n’est pas valorisée positivement dans les comptes de l’Ese, et correspond souvent à 1 surcout (des matières 1eres + chères, la formation des salariés etc). EX : la menuiserie Lagreyge achète du bois aux scieries avoisinantes qu’elle transforme en fenêtres, portes, escaliers, etc. Elle emploie 5 salariés et pratique une politique de rémunération motivante pour ses salariés en accordant régulièrement des augmentations de salaire.

Ainsi la menuiserie s’approvisionne à proximité, ce qui a un impact environnemental positif (réduction du transport et maintien de l’activité éco de sa région). Par ailleurs le fait d’accorder régulièrement des augmentations de salaire à un impact social également positif.

II – La mesure de la valeur ajoutée :

La VA correspond à l’accroissement de valeur apportée par l’Ese (ou la création de valeur par l’Ese) , aux B et Serv achetés et consommés dans le cadre de son activité. Elle mesure la richesse créée par l’Ese et se calcule de la manière suivante :

VA= CA – CI

En effet, pour vendre des marchandises, des pdts finis ou des Serv, l’Ese consomme des B et des Serv, qu’elle achète à d’autres Eses : il s’agit des CI, qui correspondent aux achats de marchandises, de matières premières, d’autres approvisionnements et de Serv effectués par l’Ese auprès de ses fournisseurs et consommés (transformé) dans le cadre de son activité.

Au cours de l’année N, les achats de bois de la menuiserie LAGREYGE se sont élevés à 55 860 €, et ses autres achats de B et Serv à 44 688 €. Elle a, par ailleurs réalisé un CA de 372 400 €.

Valeur Ajoutée = 372 400 – (55 860 + 44 688) = 271 852 €

La source de la création de richesse, la VA réside dans la combinaison du W et du K. Ainsi la VA d’un secteur d’activité peut résulter du recours à une main-d’œuvre nombreuse ou au contraire à un usage intensif de machines. 

Par ex : l’industrie textile dans les pays développés utilise de nombreuses machines de haute technologie, alors que dans les pays en développement  le recours à la main-d’œuvre prédomine.

 + une Ese transforme les B ou Serv qu’elle se procure à l’extérieur (CI),+ elle crée de la VA.

Une société de Serv informatiques achète peu de B et de Serv, mais elle produit des Serv vendus  à des prix élevés, elle crée bcp de VA.

III – Le partage de la valeur ajoutée :

A / Les bénéficiaires de la valeur ajoutée

La VA est répartie entre les  ≠ parties prenantes de l’Ese:

  • Les salariés qui W dans l’Ese : ils perçoivent des salaires.
  • Les organismes sociaux qui assurent les salariés contre les risques de maladie, de chômage et de vieillesse : ils perçoivent des cotisations sociales patronales et salariales,
  • Les apporteurs de capitaux: associés ou actionnaires, qui ont apporté de l’argent lors de la création de l’Ese, ils perçoivent des dividendes.
  • Les bques et autres prêteurs qui ont prêté de l’argent à l’Ese pour qu’elle puisse investir : ils perçoivent des intérêts. 
  • LEtat et les adm° qui assure les missions de Serv publique (infrastructures, éducation, police, justice, voierie etc) : ils perçoivent des impôts et taxes
  • L’Ese, elle-même, qui conserve une partie de la VA pour autofinancer ses investissements, il s’agit de l’autofinancement.

La VA produite au cours de l’année N / la menuiserie LAGREYGE a été partagée de la manière suivante :

En N, dans l’Ese LAGREYGE, ce sont les salariés qui bénéficient de la part la + importante de la VA, avec 44 % au titre des salaires, suivis/ les organismes sociaux avec 23 % au titre des CS.

[pic 1]

B / Les compromis réalisés lors du partage de la VA :

Les parts respectives des principaux bénéficiaires (salariés, actionnaires, Etat et Ese) évoluent chacune au détriment des autres. Etant donné, que chacune des parties prenantes souhaite profiter au mieux de la richesse créée, cela peut provoquer des tensions, des conflits. L’Ese doit donc réaliser des compromis pour répondre aux attentes des ≠ bénéficiaires de la VA.

-Les embauches de personnel et les ↑ de salaires, ↑ la part des salariés au détriment de celles de l’Etat, des associés ou actionnaires et de l’Ese

- Les délocalisations ou l’automatisation de la P° ↓ le cout salarial et donc la part de la VA attribuée aux salariés au profit des autres bénéficiaires, généralement les associés ou actionnaires et l’Ese.

- l’autofint de l’invt incite l’Ese à conserver une part + importante de la VA au détriment des associés ou actionnaires.

IV – Le mécanisme de la TVA :

La VA sert de base à un impôt : la taxe sur la VA. C’est un impôt indirect supporté par le consommateur final, et collecté par les entreprises, qui le reversent à l’Etat. Cet impôt sur la C° qui constitue une ressource essentielle pour l’’Etat, puisqu’il représente environ 50% de ses recettes fiscales.

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