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La réussite scolaire des filles réduit-elle les inégalités sur le marché du travail

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Par   •  5 Décembre 2013  •  1 706 Mots (7 Pages)  •  1 084 Vues

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La réussite scolaire des filles réduit-elle les inégalités sur le marché du travail ?

Selon l’INSEE, il y a plus de 33 817 220 femmes en France aujourd’hui. Parmi ces femmes, il y en a plus de 7 000 000 qui ont moins de 20 ans ; la plupart vont donc passer leurs épreuves scolaires à la fin de l’année 2013-2014. Réussiront-elles mieux que les garçons ? Dans notre sujet, nous avons deux termes économiques important : les inégalités qui sont les différences qui se traduisent par un accès pour certains favorisé, pour d’autres non, à des ressources socialement favorisées ; et le marché du travail, un lieu fictif où se rencontrent d’un côté les offreurs de travail (ceux qui possèdent de quoi faire travailler, les structures…) et d’un autre les demandeurs (ceux qui demandent du travail). Ce sujet ne comporte ni de cadrage temporelle, ni d’espace, nous allons donc étudier ce sujet grâce à des exemples de la France et au jour d’aujourd’hui (ou dans le temps en général). Pour ce faire, nous devons répondre à la problématique qui nous permet de faire un lien entre les inégalités et le marché du travail. Si les filles réussissent mieux à l’école que les garçons, pourquoi ne sont-elles pas à la tête de l’emploi ? D’abord, nous allons parler de la réussite scolaire des filles, puis dans un second temps des grandes inégalités observées sur le marché du travail entre les hommes et les femmes, et enfin nous expliquerons qu’il y a toute fois quelques progrès, des limites.

D’après des études, les filles ont une réussite scolaire plus élevée que les garçons, mais pourquoi ?

Les filles, même si elles ont eu la même éducation que leur frère, elles sont souvent plus calmes .Elles se fondent dans la masse, elles sont discrètes et moins perturbatrices. En classe, elles ne perturbent pas trop le cours, enfin déjà beaucoup moins que les garçons. Ces derniers veulent toujours se faire remarquer en faisant du bruit, en chahutant, ils veulent qu’on les voit mais pas forcément en faisant le mieux les choses, c'est-à-dire que les filles ont tendance à se faire remarquer mais d’une bonne manière, par exemple en donnant des bonnes réponses alors que les garçons eux se font plutôt mal remarquer. De plus, les filles sont plus soignées que les garçons : leur cours est propre, leurs copies aussi… La socialisation des filles est très différenciée de celle des garçons. Les parents, sans s’en rendre compte, socialisent dès le plus jeune âge leurs enfants. Les filles doivent jouer à des jeux de filles, les garçons à des jeux de garçons et de plus (par exemple si une jeune fille joue avec une petite voiture, ses parents vont lui prendre et lui donner une poupée à la place, et inversement pour les garçons) ; en outre, les jeunes garçons auront tendance à être plus violents lorsqu’ils jouent que les filles. Les parents sont la source de cette socialisation.

Malgré la même éducation entre les filles et les garçons, les filles ont un meilleur taux de réussite pour leurs études. D’après les statistiques du ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative, dans l’Edition de 2011, les filles ayant passées leur baccalauréat en 2009, toutes ont une meilleure réussite, que ce soit dans un BAC général (L, ES et S) ou dans un BAC technologique et professionnel. En moyenne, 87% des filles ont leur baccalauréat alors que 85% des garçons l’ont.

Après leur BAC, les étudiants doivent choisir une branche, une orientation post-bac. Généralement, les garçons vont souvent vers les métiers scientifiques. Les filles, elles, vont un peu partout ; beaucoup se dirigent vers des études de droit (64.4% de filles en licence et 48.7% en doctorat), mais aussi vers les lettres et les préparations littéraires, les langues, les sciences économiques et la gestion… Les filles se « propagent » dans toute sorte d’études mais peu vont dans des filières scientifiques comme les garçons.

Malgré la meilleure réussite scolaire des filles, il y a tout de même de grandes inégalités observées sur le marché du travail entre les femmes et les hommes.

On sait tous qu’une femme, en France, ne pourra pas être présidente. Pourquoi ? Et bien parce que les hommes sont ceux qui ont les plus hauts postes. Dans le monde, seulement un quart des femmes ont un poste à responsabilités. En France, elles sont beaucoup moins nombreuses. Ce sont les hommes qui ont le « pouvoir » sur le marché du travail. Ils ont plus de postes hauts placés, ont de meilleurs salaires que les femmes. De plus, les femmes n’ont pas les mêmes spécialités que les hommes ; il y a peu de femmes d’affaires, ou de femmes commerciales dans de grandes entreprises. Elles sont amenées à garder des plus petits postes que les hommes. En France, peu de femmes sont chef d’entreprises contrairement aux hommes. C’est un milieu réservé à ces derniers car ils ont plus de « hargne », ne se laissent pas faire, sont plus forts… Beaucoup de raisons nous portent à penser que les femmes aussi ont le droit d’avoir

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