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La politique monétaire préconisée par les courants de pensées

Dissertation : La politique monétaire préconisée par les courants de pensées. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Mai 2019  •  Dissertation  •  593 Mots (3 Pages)  •  466 Vues

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  1. La politique monétaire préconisée par les courants de pensées

La monnaie est l’étalon des valeurs, c'est-à-dire « une unité de mesure commune grâce à laquelle les prix individuels des différents biens et les transactions sont évalués dans un langage chiffré commun à tous les membres de la communauté de paiements considérée »3. En d’autres termes plus simples, la monnaie permet de mesurer la valeur des biens et services dans une unité commune.

« Il ne s’agit plus d’évaluer, mais d’échanger »4. La monnaie a une deuxième fonction, celle d’intermédiaire des échanges ou comme instrument de paiement, la monnaie a pour rôle de fournir une contrepartie aux flux de biens et services. La monnaie est un instrument de règlement d’une transaction ou d’extinction d’une dette.

D’une dichotomie entre la sphère réelle et la sphère monétaire selon les pensées classiques, à un lien profond établi selon les travaux de Keynes pour enfin aboutir à la politique monétaire actuelle en se basant sur les fondements des monétaristes.

1-1) La politique monétaire pour les classiques

Pendant très longtemps les économistes classiques et les néoclassiques ont adopté une analyse dichotomique, c'est-à-dire opèrent une séparation stricte entre la sphère réelle (marché des biens et services) et la sphère monétaire (marché de la monnaie), cette analyse est allée de pair avec la neutralité de la monnaie, c'est-à-dire que la monnaie n’a pas d’impact sur l’activité économique. « Il n’est pas dans l’économie d’une société quelque chose plus insignifiante en elle-même que la monnaie »5

5 Citation de l’auteur MILL John Stuart (1848)

Autrement dit, la monnaie lorsqu’elle est ajouté au reste de l’économie, ne peut affecter en profondeur l’équilibre préétabli. « La monnaie n’est que la voiture de la valeur des échanges 10


»6. Les classiques parlent du voile monétaire pour signifier que la monnaie recouvre les phénomènes économiques réels mais ne les modifie pas. La monnaie est neutre.

La monnaie ne saurait modifier en rien la réalité des échanges. Elle n’est qu’un instrument de règlement et n’a, par elle-même, aucune autre valeur pour les agents qui la détiennent. En effet, la monnaie n’est pas détenue pour elle-même mais pour ce qu’elle est susceptible d’acheter. De par cette dichotomie que préconisent les classiques entre la sphère réelle et la sphère économique, ils donnent moins d’importance à la politique monétaire et à son rôle dans l’économie.

Selon les classiques, la politique monétaire n'est pas efficace puisqu'elle n'a pas d'effet sur l'économie réelle. Ainsi, pour Friedrich Hayek et l'école autrichienne, les déséquilibres proviennent de l'économie réelle. « La monnaie est une marchandise comme les autres dont la production optimale ne pourra être réalisée que par la mise en concurrence de producteurs privés [...] par nature anti-inflationniste »7. Aussi, il n'est pas question que le pouvoir politique se mêle des problèmes monétaires, notamment en manipulant les taux d'intérêt : il risquerait de les « manipuler à son profit »8 et d'aggraver les fluctuations de la production.

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