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La bisexualité

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Par   •  2 Mars 2013  •  Cours  •  395 Mots (2 Pages)  •  369 Vues

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Toutes les personnes ayant ou ayant eu des comportements bisexuels

ne s’identifi ent pas nécessairement à la bisexualité (Burleson,

2005). Que cela soit pour des raisons culturelles, par absence

de communauté à laquelle s’identifi er ou par refus d’ébranler un

couple bien établi, la bisexualité est rarement proclamée (Burleson,

2005). Il demeure d’autant plus diffi cile d’établir un portrait de la

prévalence de l’orientation bisexuelle que les défi nitions qui lui

sont données varient d’une étude à l’autre. Il serait en effet

ardu de déterminer de façon consensuelle qui est bisexuel

et qui ne l’est pas. Par exemple, pour se dire bisexuel,

doit on absolument avoir eu des partenaires sexuels des

deux sexes ? Et si l’on a eu de telles expériences, est

on nécessairement bisexuel ? En raison de ce manque de

défi nition consensuelle, il reste diffi cile de comparer les études

et d’établir des moyennes (Mendès-Leité, 1996).

Lorsque l’on s’informe de l’orientation sexuelle des personnes sur

la base de leurs comportements sexuels dans une enquête nationale,

il ressort que 1,3 % de la population québécoise se considère

d’orientation bisexuelle (Clermont et Lacouture, 2000). Toutefois,

selon le document intitulé Pour une nouvelle vision de l’homosexualité

: Intervenir dans le respect des orientations sexuelles

(Institut national de santé publique du Québec et ministère de la

Santé et des Services sociaux, 2007), de 13 % à 20 % des hommes

et de 9 % à 12 % des femmes auraient des comportements

bisexuels. On évalue également que de 21 % à 30 % des hommes

et de 13 % à 20 % des femmes ne seraient pas exclusivement

hétérosexuels au cours de leur vie. La CJMLH (2005), quant à elle,

estime que la proportion des personnes d’orientation bisexuelle

au Québec se situe entre 12 % et 25 %. Sur le plan de l’évolution

du phénomène, certains auteurs laissent entendre qu’il y aurait,

depuis une vingtaine d’années, une augmentation de la fréquence des

fantasmes et des comportements bisexuels chez les jeunes femmes

au Québec (Médico et Fortin, 2008).

Si les pourcentages sont aussi élevés, pourquoi avons-nous aussi

peu

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