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Définition de l'inflation

Analyse sectorielle : Définition de l'inflation. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Mars 2015  •  Analyse sectorielle  •  2 159 Mots (9 Pages)  •  447 Vues

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Introduction/définition :

L’inflation est définie comme une hausse cumulative et autoentretenue du niveau général des prix.

A) la mesure des prix.

Le niveau général des prix est calculé par l’IPC (dans l’UEM c’est l’IPCHarmonisé). Ce niveau des prix est construit à partir des prix de marchés ce qui revient à dire que ce niveau dépends des cout de production, des structures de marché, des impôts et taxe (directe et indirecte) mais aussi des prix des biens importés, du niveau des droits de douane et des taux de changes.

B) la déflation.

C’est un mouvement inverse de l’inflation. Dans le passé, la déflation était présentée comme un effort pour ramener le volume monétaire à la situation initiale ou un effort pour ramener les prix au niveau initial. Elle se caractérise par une baisse du niveau général des prix et elle accompagne souvent la récession et d’une stratégie des Etats qui réduisent leurs dépenses. La déflation est accompagnée par une baisse des revenus nominaux des agents économiques, d’une baisse de la demande globale, d’une baisse de l’activité économique (donc de la croissance) et une augmentation du chômage (dernière expérience des années 30).

C) la désinflation.

C’est une stratégie visant à réduire le taux d’inflation au niveau du (ou des) principal (aux) pays concurrent(s) du pays engagent cette stratégie de désinflation compétitive. Ce fut le cas de la France à partir de 1982-1983. Cette désinflation est la conséquence de la concurrence internationale dans un contexte de régionalisation et de mondialisation. Ce contexte est toujours à l’ordre du jour et il est inscrit dans le pacte de stabilité et de croissance. Dans ce pacte il est prévu un taux d’inflation de 2%. Le problème d’aujourd’hui est que ce taux d’inflation est inférieur à 2%. La stratégie voudrait que les prix augmentent. Les 2% outils de la lutte contre l’inflation devient aujourd’hui un outil de lutte contre la désinflation. Le succès de la lutte contre l’inflation à créer un déséquilibre dans le budget de l’état. Pour réduire le taux d’inflation et accroitre la compétitivité (surtout prix) l’accent a été mis sur la répartition de la valeur ajoutée. La part des salaires a diminué et celle des profits a augmenté. Cette stratégie s’est traduite par une réduction des couts salariaux, une réduction de la demande des biens de consommation, une hausse des profits et une augmentation de la capacité d’autofinancement des entreprises Par conséquence la demande de crédit est réduite, accompagner d’une hausse des taux d’intérêt qui soutenait la monnaie sur les marchés des changes. Pour réduire les conséquences défavorable sur les marchés, le budget a été utilisé pour limiter la baisse de croissance, aider les chômeurs et les défavorisés. Cela s’est traduit par une hausse des dépenses budgétaire financé moins par l’impôt que par l’emprunt. Cet emprunt c’est fait moins auprès de la BC mais est lancé sur les marchés internationaux notamment auprès des banques internationales ce qui se traduit par une plus grande liberté d’emprunt de l’état français.

L’inconvénient est l’habitude prise d’utilisé l’emprunt pour répondre aux problèmes des conséquences de la croissance faibles, du chômage et des problèmes sociaux. La dette publique était de 12% du PIB dans les années 70. En 2012 on était à 70%. Aujourd’hui on est environ à 100%. La dette va déboucher sur la baisse de la notation attribuée par les agences à la France et par l’obligation faite à la France par les autorités européennes de réduire son déficit et sa dette. L’augmentation de la dette réduit les marges de manœuvre de la puissance publique. Aujourd’hui le service de la dette est le premier poste budgétaire ce qui réduit les capacités d’action de l’Etat. Devant cette hausse, les banques centrale (BCE ou au Japon) adopte une stratégie d’augmentation de la masse monétaire pour augmenter l’inflation et relancer la croissance pour réduire la dette.

Section 1 : L’analyse traditionnelle de l’inflation.

On devrait plutôt parler de l’analyse traditionnelle de la hausse des prix.

I) l’inflation par la demande.

A) Le rôle de la demande.

La demande peut être supérieure à l’offre si par exemple la consommation augmente du fait d’une déthésaurisation. L’exemple célèbre st l’inflation du début des années 20. L’effort de production étant de guerre, les ménages étaient contraint d’épargner. Dès 1920 les ménages désépargnent ce qui provoquent une relance de l’économie mais aussi de une forte hausse des prix. Aujourd’hui, on cherche à encourager les ménages à désépargner. Le risque est le fait que les ménages désépargnent mais pour mettre l’argent dans des coffres et non consommer. La hausse de la consommation peut être provoquée par la hausse des revenus (notamment des salaires), par la hausse des dépenses publiques (keynésienne), ou une prévision d’une augmentation de la croissance future et donc une augmentation des dépenses des ménages. La demande peut augmenter aussi du fait d’une hausse de l’investissement qui pousse à l’augmentation de la production, des revenus et de la consommation.

B) Le rôle de l’offre.

L’offre peut être limitée du faite du plein emploi des facteurs de production, du fait d’importation limitée et de stocks limités.

C) Les conséquences sur les prix.

L’inflation par la demande s’explique par le fait que l’ensemble des secteurs et des branches se trouvent dans des conditions permettant une hausse généralisée des prix qui sont accompagné par un mécanisme qui permet la hausse des prix.

II) L’inflation par les coûts.

Les coûts sont constitués des salaires, des prix du capital, des matières premières et donc un taux de croissances du prix de ces éléments supérieur au taux de production provoque une hausse des prix de ces biens produits. Les taxes et impôts sont des éléments permettant la hausse des couts.

III) L’inflation par la monnaie de crédit.

L’analyse de l’inflation par la monnaie et le crédit est basée sur Mv=PT cad sur la théorie quantitative de la monnaie. La question est de savoir si la masse monétaire est la cause ou le

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