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Disseration d'économie: est-ce que la courbe de Phillips est encore d'actualité?

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Par   •  27 Novembre 2013  •  985 Mots (4 Pages)  •  3 116 Vues

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DISSERTATION D’ECONOMIE

Selon Frederick Leith-Ross, « L’inflation est comme la fraude, tous les gouvernements la dénoncent, mais tous la pratiquent ». En effet, la courbe originale de Phillips décrit une relation inverse entre l’inflation et le chômage. Les Etats doivent donc faire un choix : s’ils cherchent la stabilité des prix, il y aura davantage de chômeurs et inversement, s’ils désirent le plein emploi, une hausse continuelle des prix sera nécessaire. Cependant, une période de stagflation dans les années 1970 a entrainé un déplacement de la courbe vers la droite. Ainsi, divers économistes ont démontré que la courbe de Phillips n’était pas fiable sur du long terme et diverses interprétations ont été émises.

Cela nous amène donc à nous demander si la courbe de Phillips est encore d’actualité.

Premièrement, nous allons présenter cette courbe ainsi que son évolution dans le temps, puis nous allons nous pencher sur les limites du modèle de Phillips.

I. Présentation de la courbe de Phillips

a. Courbe initiale

La courbe de Phillips est une relation entre l’inflation et le chômage. A l’origine, le concept fut amené par l’économiste Phillips, qui s’était basé sur l’économie du Royaume-Uni entre 1861 et 1957. Il avait constaté une relation entre le salaire nominal et le marché de l’emploi. En effet, lorsque le salaire nominal augmentait, le taux de chômage diminuait. Cependant, après avoir remarqué que l’augmentation des prix était d’environ 2% inférieure à celle des salaires cette approche fut transformée : la croissance des salaires nominaux est avant tout le résultat de l’inflation (car les salaires suivent généralement l’évolution des prix). La relation peut ainsi s’interpréter par une corrélation inverse entre inflation et le chômage, ce qui signifie qu’une forte inflation correspond à faible taux de chômage et vice-versa. Il existe donc une relation entre les salaires nominaux, l’inflation et le chômage.

b. Evolution de la courbe

Les économistes ont constaté un déplacement vers la droite de la courbe originale de Phillips dans les années 1970 : à l’origine, un taux d’inflation P1 correspondait à un taux de chômage U1. Après ce déplacement vers la droite, ce même taux d’inflation P1 correspond à un taux de chômage U2 plus élevé que le taux correspondant à U1. Inversement, dans cette situation, si un état cherche à faire baisser sont taux de chômage en le ramenant à U1, le taux d’inflation qu’on appellera P2 sera beaucoup plus élevé que celui correspondant initialement au taux de chômage U1.

II. Les limites du modèle de Phillips

a. Conséquences des pressions syndicales

La pression des syndicats est assez forte sur l’augmentation des salaires puisqu’ils usent de leur pouvoir de monopole. Cette pression peut entrainer deux conséquences opposées sur la courbe de Phillips, cela dépend de la situation économique du pays.

En effet, si la croissance du pays est assez forte pour supporter une augmentation des salaires, cela n’aura aucun effet sur la courbe et selon le lien entre

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