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Congruence et Incongruence

Analyse sectorielle : Congruence et Incongruence. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Mai 2014  •  Analyse sectorielle  •  535 Mots (3 Pages)  •  750 Vues

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b) Congruence et Incongruence

Ce concept de Carl Rogers désigne lorsque l’idée que l’on se fait de nous-même, coïncide avec l’expérience brute, la réalité objective ou l’idéal de soi. Ma situation avec Sarah a connu l’état inverse dans le sens où lorsque j’ai échangé avec Sarah dans le véhicule, je me suis dis que la maitrise de ma relation me permettait d’avoir une place légitime auprès d’elle. Ce qui arriva me démontra l’inverse et me fit connaitre cet état d’incongruence car l’idée que je me suis faite de cette place légitime me permettant d’avoir une influence était déplacée et ne coïncide pas avec la réalité.

L’acceptation nécessite donc de reconnaitre que l’on ne réussit pas tout, et que nous pouvons à tout moment se retrouver en difficulté dans la relation à l’autre. C’est un état essentiel à avoir en tant qu’éducateur car nous pouvons être dans une illusion de pouvoir tout changer et avoir cette faculté à exercer une influence sur la personne. Il est donc primordial de se détacher de cette illusion afin de ne pas connaitre de désillusion dans notre relation à la personne.

2) La relation éducative

Dans l’ouvrage « La relation éducative » de Philippe Gaberan, l’auteur nous explique que la relation éducative n’a comme but de conditionner ou normaliser l’autre, ce n’est pas un processus de fabrication ou de fabrication de l’autre mais il s’agit d’un processus de transformation de l’être.

Gaberan nous rappelle dans l’ouvrage que « l’éducation est la science des limites », c’est pourquoi l’éducateur doit accepter de manquer l’objectif qu’il a assigné au départ. Le fait d’échouer ne remet pas en cause l’efficacité éducative, pour lui, il est primordial de savoir renoncer à l’illusion de la toute puissance.

En acceptant d’abandonner cette situation de toute puissance, l’éducateur s’expose à la résistance de l’usager, « Il y a en toute créature une force intérieur lui permettant de revendiquer le fait d’être elle-même et pas seulement ce qu’un autre a voulu qu’elle soit », on aborde ici, une notion de liberté car finalement, la relation éducative est aussi, à un moment, une garantie de liberté.

Laisser à l’autre sa part de liberté signifie pour l’éducateur, le renoncement à la toute puissance. L’être, l’éducateur, ne fabrique pas un autre être, l’éduqué. Il faut donc éviter la relation de soumission entre l’éducateur et l’éduqué.

Lorsque je demande à Sarah de se calmer, son refus est en quelque sorte un point positif, car en exprimant sa colère, celle-ci revendique le fait d’être elle-même en investissant son espace de liberté.

a) Le transfert

Concept élaboré par S. Freud, le transfert se définit ainsi :

« En psychanalyse, le transfert est le processus par lequel les désirs inconscients s’actualisent sur certains objets dans le cadre d’un certain type de relation établi avec eux et éminemment dans le cadre de la relation analytique. Il s’agit là d’une répétition de prototypes infantiles vécue avec

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