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Comment les États peuvent ils prendre en charge la solidarité sociale ?

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Par   •  9 Janvier 2013  •  9 936 Mots (40 Pages)  •  1 082 Vues

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INTÉGRATION ET SOLIDARITÉ

I) La cohésion sociale et les instances d’intégration

Problématique :

La fragilisation du lien social (la monté de l’individualisme, les transformations du travail)

Doc1 p 242 Doc 7 p246 Doc 14 p250 Doc 21 p254

Doc 3 p243 Doc 9 p247 Doc 17 p252 Doc 23 p256

Doc 6 p245 Doc11p248 => R. Hoggart « La culture du pauvre »

II) Protection sociale et solidarité collective

Problématique :

Comment les États peuvent ils prendre en charge la solidarité sociale ?

Doc1 p268 Doc4 p270 Doc10 p273 Doc18 p277 Doc23 p280

Doc3 p269 Doc8 p272 Doc16 p276 Doc20 p278 Doc25 p281

Les sociétés modernes produisent de plus en plus de richesses cela ne les empêchent pas de connaître à la fois des inégalités importantes et des conflits relatifs à ces inégalités qui peuvent être considérées comme des vecteurs du changement social. Cela veut dire que nos sociétés se perpétuent tout en se transformant. Comment est-ce possible ? Cela est rendus possible par le lien social qui nous uni, c’est à dire tout ce qui relie les individus les uns aux autres suffisamment solidement pour que la vie en société ne dégénère pas en guerre civile. Ce ciment social qui nous unie est lé résultat de l’intégration qui peut être définie comme le processus qui permet aux membres d’une société de se reconnaître comme concitoyen, c’est à dire vivre ensemble et être solidaire les uns des autres chacun ayant des obligations mais aussi des devoirs. Cette intégration se construit tout le temps, elle n’est as le produit du hasard. Comment ? Elle se construit dans des sociétés particulières (la famille, l’école, les associations...) et/ou grâce à des dispositifs précis (l’École obligatoire et la protection sociale) L’intégration permet aux individus grâce à la socialisation de partager les mêmes valeurs. Or les valeurs se transforment ainsi que la vie économique et sociale. Au total cela offerte les sociétés d’intégration et leurs dispositifs. La conséquence peut donc être une remise en cause de la cohésion sociale, cette dernière n’est donc jamais définitivement active une société doit donc toujours veiller à la construire et pour cela à intégrer tous ses membres.

Aujourd’hui on entend souvent dire que le lien social est menacé, on fait alors référence à la montée de la délinquance ou aux incivilités, ou encore la monté de l’exclusion avec l’augmentation du nombre de sans abris, de sans papier, de chômeurs... Ces transformations sont réelles, elles obligent à repenser la façon dont notre société a organisé la cohésion sociale. Autrement dit sur quoi repose la solidarité collective et pourquoi est elle menacée ? Dans les sociétés démocratiques le lien social repose sur deux piliers :

-sur le droit politique : l’individu doit pouvoir exercer sa citoyenneté (droit de vote)

-sur les droits sociaux : (la SÉCU) Ils sont obtenus en contre partie d’une participation financière (les cotisations sociales) donc de son travail. Or de la mutation du marché du travail on observe que le travail est de moins en moins un facteur d’intégration social. Mais on peut observer que les autres lieux d’intégration sont aussi en crise.

I) La cohésion sociale et les instances d’intégration

A. Le travail et intégration sociale

1. Solidarité mécanique et solidarité organique : l’analyse d’E. Durkheim

Dans les sociétés traditionnelles, il n’y a pas de division du travail, on observe simplement une division sexuelle du travail. Cela veut dire que tous les individus ont exactement les mêmes rôles sociaux et les actions individuelles sont soumises au collectif. Cela veut dire également qu’il n’y a aucune place pour l’expression des consciences individuelles, celui qui déroge à la règle brise un tabou et se heurte alors à une justice très répressive dont le but n’est pas de corriger le déviant mais de renforcer la cohésion du groupe. La solidarité est très forte dans ces société là elle est donc mécanique. Avec l’invention du travail les relations sociales vont changer, car en se complexifiant la société crée de nouveaux besoins qu’il est difficile d’auto-satisfaire et qui nécessite une division du travail de plus en plus spécialisée.

Les individus vont donc avoir intérêt à se spécialisée dans des activités que les autres ne savent pas faire, cela veut dire qu’il devient valorisé de se distinguer socialement des autres. Ainsi les consciences collectives vont s’effriter au profit de l’expression des consciences individuelles. L’individu devient sujet. Il peut alors exprimer sans risque d’être sanctionné des opinions différentes, cela ne veut cependant pas dire que les normes et les valeurs collectives disparaissent, mais elles sont moins contraignante et se transforment plus facilement sous l’influence des individus. Par exemple le droit devient moins répressif mais plus restitutif (réparation des dommages commis).

Mais est ce que cela ne risque pas de mettre en cause les relations de solidarité ?

Paradoxalement pour Émile Durkheim la montée de l’individualisme va transformer la solidarité, il parle de « solidarité organique » car les individus deviennent interdépendant les uns des autres. Le boucher, le docteur, l’instituteur on besoin du travail d’autrui pour satisfaire leurs propres besoins qu’ils ne peuvent plus auto satisfaire par leur propre travail. Chacun de part son métier, de part la division du travail social constitue un organe nécessaire au bon fonctionnement de la société. Cependant le progrès de l’individualisme fragilise le lien social dans la mesure où les individus sont contraints à la solidarité par la conscience collective. Dans ces sociétés modernes l’intégration sociale présente trois caractéristiques :

- les membres

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