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Action Logement.

Commentaire d'oeuvre : Action Logement.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Novembre 2014  •  Commentaire d'oeuvre  •  505 Mots (3 Pages)  •  639 Vues

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Les mesures annoncées par le gouvernement déçoivent particulièrement les militants du logement social, qui dénoncent un saupoudrage maladroit.

Mardi, Action Logement (les organismes collecteurs de l’ex «1% logement») avertissait l’État : il ne sera plus en mesure de financer quelque 40.000 logements sociaux par an si ses fonds sont ponctionnés davantage que prévu. En effet, l’État et les partenaires sociaux gestionnaires d’Action logement doivent, d’ici fin 2014, négocier la convention 2015/2019 qui fixera l’utilisation des fonds issus de la participation des employeurs à l’effort de construction.

« Mais tant que nous n’aurons pas de visibilité sur nos ressources dans les années à venir, la négociation ne pourra pas démarrer », déclarait Eric Thuillez, directeur général d’Action Logement.

A l’origine de ces inquiétudes, l’annonce par la ministre du Logement Sylvia Pinel aux organisations patronales et syndicales - qui constituent Action logement - que l’État envisageait de remettre en cause la lettre d’engagement mutuel fixant d’importants moyens donnés à la relance de la construction de logements sociaux.

Action Logement s’y engageait à financer la production de logements HLM à hauteur de 1,5 milliard d’euros par an pendant trois ans, et à s’endetter à hauteur de 1 milliard d’euros par an sur la même période, tout en maintenant sa contribution aux politiques publiques jusqu’en 2015, à hauteur de 1,2 milliard par an. En contrepartie, l’État devait réduire les prélèvements sur ses fonds visant à financer les politiques publiques, à 900 millions d’euros pour 2016, 700 millions d’euros pour 2017 et 500 millions d’euros pour 2018 et les années suivantes.

Dans ces conditions, si l’État rompait unilatéralement cet engagement, « cette amputation des ressources d’Action logement sur 2015/2019 aurait pour effet de réduire la capacité de production de logements des organismes HLM de près de 40.000 logements par an », aboutissant à la perte de plus de 80.000 emplois, affirmait Eric Thuillez.

Cela dit un peu brutalement, on aurait pu prendre la réaction comme une menace de désengagement de la part de l’organisme paritaire.

Hier pour La Marseillaise, Fabrice Angeï, membre de la direction confédérale de la CGT, responsable du secteur logement et représentant de son organisation au sein d’Action logement, tenait à apporter quelques précisions.

« Si l’État fait une ponction sur le 1%, cela oblige à devoir assurer un équilibre financier. Dire cette réalité ne doit en aucun cas être traduit comme une menace ! », dit le syndicaliste. « Il ne faut pas du tout entendre notre communiqué comme une volonté d’arrêter le financement du logement social », précise-t-il encore, « mais comme une conséquence de ce que provoquerait un désengagement de l’État s’il continuait sa ponction. »

Cependant Fabrice Angeï tient tout de même à mettre l’État devant ses responsabilités à l’heure où il se targue de vouloir pratiquer une politique de relance: « Son désengagement risque d’avoir deux conséquences majeures : un moindre financement du logement social, alors que c’est le vecteur aujourd’hui qui "tire"

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