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Mondialisation : impact sur les technologies

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Par   •  28 Septembre 2015  •  Dissertation  •  3 173 Mots (13 Pages)  •  1 679 Vues

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Mondialisation : Impact sur les marchés technologiques

Comment la mondialisation a impacté l’organisation de l’environnement du XXIe siècle ainsi que le développement des technologies ?

Introduction

Avant de commencer, il convient de donner une définition de la mondialisation. La mondialisation est l’extension du système capitaliste à l’ensemble de la planète. L’Homme a toujours eu une volonté de comprendre l’espace, de le régir et de le conquérir. Cependant, il est certain que chaque Homme a sa propre vision du monde et que les conceptions perçues sont différentes en fonction de chaque époque et de chaque endroit. C’est pourquoi on ne peut vendre un produit de la même manière partout dans le monde puisqu’il faut respecter les types de coutumes et les cultures mis en place. L’Histoire influence le futur et donc la pensée actuelle. Il est certain que la mondialisation a des conséquences sur tous les marchés. Elle ouvre des opportunités qui n’étaient pas disponibles avant. La mondialisation et l’essor des nouvelles technologies encouragent les entreprises à optimiser leur compétitivité et leur croissance grâce à de nouveaux modèles économiques mais entraîne également la chute d’une multitude d’entreprises qui n’ont pas su s’adapter aux changements. La mondialisation traduit une accentuation des échanges entre les principaux pôles historiques de compétitivité, l’Amérique du Nord, l’Europe occidentale et l’Asie mais inclut aussi de nouveaux acteurs qui ont profité pour rattraper leur retard sur les pays industrialisés. Les échanges permettent des évolutions du monde actuel qui sont indissociables des grandes innovations technologiques.

La mondialisation possède une histoire dense et, bien que le terme fût apparu en 1916, elle a commencé au XIXe siècle grâce à une révolution industrielle qui a déjà permis à des pays de s’industrialiser plus rapidement et d’avoir un avantage sur les autres nations.

Tout d’abord, il faut savoir que l’expansion d’un territoire est toujours une marque de volonté et l’Homme a toujours eu comme activité principale la guerre, ou au moins la concurrence. Au XIXe siècle, plusieurs écoles économiques s’affrontent : l’école anglaise pose le Royaume-Uni comme « heartland », centre économique principal et aimerait que tous les flux de marchandises transitent par l’Angleterre. L’école allemande parle du concept de « Lebensraum », territoire vital et comprend très vite (nous sommes dans les années 1880) l’importance d’une expansion territoriale. L’école américaine suppose que la suprématie passe par la domination des océans et justifie sa puissance militaire par le service qu’elle rend à la puissance commerciale.

En parlant d’innovations, on remarque que l’apparition du chemin de fer ainsi que le développement des transports maritimes (machine à vapeur) permettent la création d’un marché mondial et marquent la fin de l’autarcie d’un bon nombre de pays. En effet, la mer semble un enjeu important de cette première mondialisation.

L’Europe est alors la première zone commerciale du monde grâce à ses exportations de charbon, fer et de sa manufacture. Cependant, il y’a des conflits d’intérêts entre l’Allemagne qui rattrape son retard sur la France et le Royaume-Uni lui-même en déclin.

La puissance de l’Europe rend les flux financiers internationaux et elle exporte des capitaux dans le monde entier. On observe également une augmentation de flux migratoires très denses avec un attrait pour le « Nouveau monde ». C’est le début de la colonisation, synonyme de puissance. On note une cinquantaine de millions d’européens qui sont partis de leur pays d’origine pour éviter la famine, la misère, la guerre.

La deuxième partie de la mondialisation s’effectue après la deuxième guerre mondiale grâce aux accords de la GATT qui permettent le libre-échange, donc une modification du commerce. Les grandes lignes du système financier seront quand même définies en 1944, avec les accords de Bretton-Woods. Cependant, le grand « choc » post-seconde guerre mondiale a surement lieu en 1991 avec la chute de l’URSS et de son système économique, le communisme. Cette chute marque la fin de la séparation en deux mondes et le déclin des Etats-Unis qui n’ont donc plus de véritable ennemi. La fin de cette bipolarité amène la fin de la justification de sa puissance qui est donc remise en cause et on observe une montée de challengers (pays émergents) comme la Chine qui s’ouvre à l’économie de marché en 1996.

En 2009, on voit apparaitre la création du BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine). Ces pays économiquement jeunes et dynamiques sont fondés sur des marchés intérieurs et sur des forces géopolitiques leur permettant de concurrencer les USA. En effet, pour le cas de la Chine, c’est aujourd’hui le pays le plus peuplé du monde, elle possède la bombe atomique et siège en permanence au Conseil de Sécurité des Nations-Unies. C’est également le 4e producteur mondial de pétrole. Cependant, elle manque cruellement de matières premières et c’est un des problèmes de la mondialisation : cela permet d’échanger avec tout le monde mais cela renforce principalement les gros pays qui sont capables par leurs ressources de maintenir leur indépendance stratégique.

Depuis 1991, les progrès techniques et technologiques des réseaux de transports (physique et immatériel) ont permis une évolution favorable pour l’environnement des échanges comme l’est l’espace Schengen. En effet, les réseaux garantissent un transport toujours plus rapide et de plus grosses quantités qu’il y’a 50 ans. Aujourd’hui, nous avons un éclatement du processus de conception et de vie d’un produit lié à la rapidité des échanges. Le travail est donc divisé internationalement, mais globalement il est homogène : les modes de productions sont standardisés pour avoir un travail fait de la même façon et selon les mêmes critères. Un niveau de qualité est exigé. Le développement d’une langue internationale, l’anglais, favorise également beaucoup les échanges mondiaux. Le dynamisme du commerce mondial permet une insertion rapide pour les pays en développement.

La première mondialisation a profité aux leaders des marchés alors que la deuxième a permis à certains pays de rattraper leur retard.

I Organisation de l’environnement actuel

Les acteurs actuels

Certains organismes influencent de façon permanente l’évolution des échanges dans le monde :

L’Etat est joue un rôle important dans la mondialisation puisqu’il permet la défense du territoire, la mise en œuvre d’une politique économique, mais il participe également à la négociation des règles pour les échanges mondiaux. (65% des propositions du Conseil de Sécurité sont faites par le Royaume-Uni et la France).

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