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DVM 4540 - examen maison

Dissertation : DVM 4540 - examen maison. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  22 Décembre 2018  •  Dissertation  •  2 962 Mots (12 Pages)  •  600 Vues

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Première question : Partenariat et participation

Introduction

Le développement international découle de la fin des années 1949 avec le discours d’investiture du président américain Truman : « En collaboration avec d’autres nations, nous devrions encourager l’investissement de capitaux dans les régions où le développement fait défaut. Notre but devrait être d’aider les peuples libres du monde à produire, par leur propres efforts, plus de nourriture, plus de vêtements, plus de matériaux de construction, plus d’énergie mécanique afin d’alléger leurs fardeaux.» (Rits, 2013) Une telle philosophie suppose que la communauté internationale reconnaît la place prépondérante de la participation et à l'appropriation des acteurs locaux pour le développement international. S’inscrivant dans un contexte où les politiques et les programmes de développement des bailleurs de fonds des dernières années n'ont pas obtenu les résultats escomptés, il est désormais admit pour les institutions multilatérales de développement, telles la Banque mondiale et le Programme des Nations Unies pour le Développement, qu’un développement durable, axé sur l’efficacité doit prendre ancrage dans les valeurs, dans l’identité et dans le tissu social du milieu.  En lien avec les concepts de partenariat et de participation se rapportant au développement international, l’objet de ce présent travail est de poser un regard critique sur l’importance de la consultation locale et l’influence des communautés dans la mise en place d’un projet de développement. Dans cette optique il est essentiel d’une part de définir les thèmes centraux et d’autre part de saisir le contexte d’émergence via l’évolution des discours qui sont à la base des stratégies mises de l’avant sur la scène international.

Définitions des concepts

Dans un contexte de mondialisation, la notion de partenariat revêt une toute nouvelle signification. En effet, l’OCDE relève que les cinquante dernières années de coopération au développement, témoignent de la visée pour laquelle le développement international à le devoir d’« ''améliorer la qualité de vie de tous les peuples''  et que pour ce faire, il est indispensable de '' renforcer la participation de tous les citoyens''  et de ''réduire la dépendance des populations et des pays les plus pauvres en améliorant leur capacité à se prendre en charge'' » (OCDE, date)  Bien que l’instauration de projet de développement peut soulever chez la population des craintes quant aux effets sociaux, économiques de même qu’environnementaux, un dialogue constructif ainsi qu’un respect mutuel représentent la clé d’un développement efficace. D'où le caractère rassurant que peut porter la notion de participation qui désigne un « processus interactif (...) impliquant des individus ou des groupes affectés (...) par un projet qui ont la possibilité de faire valoir leurs avis, de proposer des options, d’orienter le débat et d’exercer une influence [significative] sur le contenu d’un projet, [et ce ] avant la prise de décision » (Fréchette et Kemenade, 2009). Ce mode d’opération qui prend en considération la diversité en optimisant la participation, permet de favoriser la complémentarité des rôles des acteurs dans la réalisation des objectifs du développement. De plus, lors de la Déclaration de Paris en mars 2005, les différents protagonistes, avec l’idée d’améliorer l’aide apportée, ont établit cinq principes dont l’appropriation, capital à tout développement. Effectivement, ce concept accentue le rôle des acteurs dans l’élaboration de projets de développement étant donné que : « les pays partenaires développent eux-mêmes leurs politiques de développement et leurs projets [alors que] les pays donateurs acceptent de respecter le rôle prédominant du pays partenaire dans le cadre de la mise en oeuvre de sa politique » (CTB, 2014). Dans cette perspective, un processus de développement qui veut qu’un individu ou encore une collectivité s’approprie concrètement les mécanismes d’actions, tout en poursuivant des projets qui cible leurs besoins constitue incontestablement une force pour l’avenir. Ainsi, l’appropriation des priorités de développement par les pays en développement, assure qu’une telle démarche permet de véritablement garantir la pertinence ainsi que la durabilité du projet.

Évolution du discours et des pratiques de développement

En réalité, le thème de la participation n’est guère nouveau dans les discours internationaux, ce qui est en revanche récent est l’importance qui lui est accordée dans les pratiques du développement. Il faut néanmoins reconnaître que le développement n’est pas un processus linéaire, calqué des pays industrialisé et injecté souvent même imposé aux pays les moins développés du globe aspirant une croissance principalement économique, mais bien un concept multidimensionnel dont l’essentiel de cet enjeu mondial repose sur la qualité de la vie humaine. En effet, les Nations Unies qui prônent et défendent le respect de la vie ainsi que de la dignité de chaque être humain sans préjugé ni discrimination d’aucune sorte, émettent en guise de message à la communauté internationale l’importance de soutenir les pays en voies de développement, a contrario de commander une stratégie de développement ne reflétant pas l’histoire ou la culture du pays dont il est avant tout question. D’ailleurs, l’importance grandissante de la communauté locale qui se trouve au coeur des projet de développement apparaît non seulement comme une réponse face à la perte d’identité qu’occasionne la mondialisation, mais encore comme source d'entrepreneuriat collective bâtissant un développement davantage adapté aux réalités locales et donc plus performant (Shafer et Haslam, 2008). Au terme de cette analyse, il devient nécessaire de rappeler que les théories de développement du « haut » vers le « bas » en vogue dans les années 1950-1960 permet de penser que la concertation, les partenariats ainsi que la participation favorisent des résultats non négligeables au regard du développement. De surcroît, la participation admet une certaine légitimité quant aux décisions prises par une minorité au nom de la majorité, ce qui renforce le pouvoir des populations les plus défavorisées. Cette approche participative à l’honneur de contribuer à la promotion des principes de bonne gouvernance puisqu’elle ne cible pas exclusivement le gouvernement national d’un pays et inclue les composantes de la société telles que les administrations locales et régionales. Cela peut aussi avoir le mérite de réduire la corruption que connaissent les sociétés contemporaines et de responsabilisé davantage les peuples à la tête de la prise en charge. De ce fait, il est essentiel que les conceptions communément acceptée de partenariat et d’appropriation prévalent sur la scène international et servent de levier pour le développement. Dès lors, l’intégration de cette manière de procéder au sein des cycles de projets aura des répercussions décisives sur l’atteinte des objectifs ciblés. Il convient de souligner l’apport considérable qu’entraîne ce processus lors de la consultation sur le terrain en raison des informations recueillies surtout en termes de besoins et priorités des populations ainsi que des conditions et ressources locales. En ce qui concerne l’étape de la conceptualisation du projet, la participation aux consultations est de mises puisque le but est d’établir un plan de développement équitable. Ce principe est également valable lors de la mise en oeuvre du projet, c’est-à-dire déterminer les responsabilités ainsi que le recrutement des employés sur la base d’une étroite collaboration. Cette implication risque d’engager plus de responsabilité et de stimuler la participation ayant pour conséquence un suivi puis une évaluation de projet plus positive en raison de l’accroissement de l’efficacité d’une telle intégration.

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