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L'investissement

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Par   •  15 Octobre 2012  •  Cours  •  1 466 Mots (6 Pages)  •  1 019 Vues

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II. L’investissement

1) Définition et évolution de l’investissement

Définition FBCF : formation brute de capital fixe = terme de la comptabilité nationale désignant l’ensemble des investissements (usines, machines, logements, routes..) réalisés par l’économie durant une certaine période. Elle permet à un pays d’accroitre sa production. Définition incomplète car il existe des investissements immatériels : logiciels, formation de capital humain, brevets, publicités… En 1995, on inclue les logiciels dans la FBCF ainsi que la prospection minière, les œuvres littéraires et artistiques. Ex : Harry Potter

L’investissement permet d’accroitre le patrimoine national, immobilier... Tous les ans, il y a des enquêtes sur l’investissement dans les entreprises pour savoir combien elles investissent et leurs prévisions pour l’année suivante.

Cet investissement est essentiellement le fait des sociétés non financières : 230 milliards sur 430 milliards en France. Les ménages investissent aussi beaucoup, il concerne essentiellement l’achat de logements : 120 milliards. Les administrations publiques sont à 65 milliards et les sociétés financières a seulement 15 milliards.

L’investissement est excessivement volatile. Les taux d’investissements (FBCF/ PIB) fluctuent beaucoup = liés à la conjoncture.

Ex : En 1993, il chute de 20 %, En 2002, l’investissement chute de 13 %, En 2009, il chute de 23 % = dates de crises économiques. Donc l’investissement réagit en fonction des crises mais aussi du taux de marge (permet de financer l’investissement des entreprises). Sur le long terme, évolution globalement positive du volume d’investissement tout comme la croissance.

Cependant, une élévation de l’investissement ne provient pas obligatoirement d’une hausse un taux de marge. Il existe d’autres déterminants : taux d’utilisation des capacités de production. Lorsque ce taux est bas en 1982 par exemple, les taux d’investissements sont faibles et réciproquement. La variation de l’Investissement dépend aussi de l’utilisation des entreprises de leurs ressources.

Investir ne signifie pas forcément s’endetter : possibilité d’autofinancement pour certaines entreprises. Entre 2002 et 2006, l’épargne des entreprises étaient majoritairement utilisée pour placer leur profit (= placement de trésorerie) et non pour financer leur investissement (conséquence sur les emplois) Se détournent de leur objectif initial : produire

2) Les formes de l’investissement

Investissement matériel :

De capacité : augmente les capacités physiques disponibles pour la production. Il est favorable à l’emploi. Les entreprises y ont recours lorsque la demande est forte. Ex : Période des30 glorieuses

De productivité : augmentation de capital (intégrer le progrès technique) qui est plutôt destructeur d’emploi. Provient d’une volonté de réduire les coûts de production. Substitution du capital au travail = chômage technologique

De remplacement : vient combler l’usure du capital technique (= amortissement)

Investissement immatériel : Dépenses logiciels, brevets, formation …

Notion récente apparue dans les années 75 dans un rapport du commissariat général du Plan (aujourd’hui conseil d’analyse stratégique) qui indique que ce type d’investissement a 4 caractéristiques :

Investissements risqués. Moins certains de leur rentabilité par rapport à celle des matériels, difficulté à évaluer les résultats.

Ils ont une valeur marchande incertaine : résultats peu prévisibles

La séparabilité : Des investissements incorporés dans d’autres matériels, donc seuls ils sont inutiles. Ex : un logiciel nécessite une machine.

La propriété de ces investissements et difficile à déterminer (services, formation...)

3) Comment financer l’investissement ?

Capacité de financement : épargne – ensemble des dépenses à des fins d’acquisition

Moyen interne = autofinancement des entreprises

Taux d’autofinancement = épargne brute / formation brute de capital fixe

Ressources financières peu onéreuse pour les entreprises (pas de d’intérêts à verser). Mais si elle décide d’augmenter ses prix ou en limitant le versement de ses dividendes pour garder plus de fonds pour investir, ce sont les ménages ou actionnaires qui emphatisent.

Moyen externe = Financement sur le marché des capitaux (l’entreprise émet des actions ou obligations : titre de créance détenu par un agent sur une entreprise) ou financement sur le marché bancaire (emprunts aux banques). Bien savoir différence entre action et obligation. L’économie d’endettement peut être dangereuses car les entreprises peuvent perdent leur autonomie. Les banques peuvent suivre la comptabilité des entreprises.

Les créanciers privilégiés en France : la sécurité sociale, l’Etat avec les impôts et l’argent restante permet de rembourser les détenteurs d’obligations et c.a.d les créanciers.

Sur les 10 dernières années les flux de financement des sociétés non financières ont été multiplié par 2. Mais les dettes c.a.d l’appel à des créanciers a été multiplié par 6 alors que l’appel à des actionnaires n’a augmenté que de 20 %. Cela pose un problème car les entreprises deviennent dépendantes de leurs créanciers.

La contrainte de financement dépend du cout

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