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Identité, diversité et constitutionnalisme en Afrique

Mémoire : Identité, diversité et constitutionnalisme en Afrique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Mars 2021  •  Mémoire  •  11 141 Mots (45 Pages)  •  382 Vues

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IDENTITE, DIVERSITE ET CONSTITUTIONNALISME EN AFRIQUE[pic 1]

Cette étude suppose que les pays africains doivent encore acquérir une certaine clarté sur ce que le cadre politique pourrait mieux gérer la riche diversité des peuples ou des gens, acquérir une bonne gouvernance et dessiner sur les cultures indènes africaines, leurs valeurs et institutions comme source de pouvoir et de légitimité. Comme le témoigne les problèmes africains contemporains, les  guerres civiles, la croissante ou haute disparité de richesse entre les populations et une évolution stagnante- la légitimité des constitutions et cadres politiques léguésen arrière par les puissances coloniales ont prouvé être ineffectifs. Les cadres de gouvernance postindépendance ont contribué à une crise d’identité à travers la plupart  des pays du continent. Les cadres légaux existant qui ont parus stresser l’unité à travers la suppression des diversités ont laissé plusieurs africains se sentant impuissants et incapables de se voir représentés dans la gouvernance de la nation dans laquelle ils vivent. Cette étude argumente que si la constitution d’une nation africaine et les lois gouvernants ces cadres doivent incorporer l’âme de cette nation, comme il est souhaité qu’il le fasse, ils doivent refléter les valeurs culturelles essentielles et les normes de tous les peuples et la nation et construire sur cette vision d’ensemble comme point de départ ou point d’encrage du constitutionnalisme- avec le constitutionalisme étant définit comme « un mécanisme pour contrôler, réguler et gérer l’exercice du pouvoir dans le processus à travers lequel les gens, individus et groupe poursuivent le matériel et autre valeurs à travers des institutions utilisant des ressources avec des résultats et des effets ». Le constitutionalisme en Afrique ne doit pas être perçu, comme un processus qui commence et fini avec la simple élaboration d’un document constitutionnel, mais plutôt comme un processus vivant qui est en évolution constante avec la participation de ses peuples pour promouvoir leur appartenance au cadre gouvernant et leur faire refléter politiquement, économiquement, sociologiquement et les dynamiques culturelles  du continent et ses populations.

La crise d’identité que cette étude tente d’adresser n’est pas un simple produit  d’évènements contemporains ; mais plutôt une avec des origines historiques. Il est communément  accepté que les Etats africains ont été taillé à partir de diverses ethnies raciales et identités culturelles, ceux qui donna à l’Etat une configuration  pluralistique. L’Etat africain fût et est toujours de nos jours largement  un composite d’unité ethnique distincte –plusieurs d’entre lesquels aurons pu se décrire eux-mêmes pendant la période de la colonisation comme des nations dans leur droit. La tendance  des puissances coloniales à traiter certains groupes et régions de manière préférentielle dans le développement des politiques et économiques à conduit  à une disparité considérable entre groupe ethnique dans le découpage et le partage du pouvoir, des richesses nationales, services sociaux et d’opportunités de développement et à effectivement planté les graines  d’un conflit future entre les groupes indigènes. Au lieu de chercher des évolutions en adressant ses disparités à travers un système équitable de distribution et de représentation du pouvoir, plusieurs gouvernements africains post indépendant adoptaient en bloc le modèle constitutionnel et les structures de gouvernance présentés par leurs colonisateurs. En faisant ceci ils ont souligné où accentué un concept monolithique d’unité en exprimant territorialement des minorités ethnique définissable qui ne cherche pas seulement à être reconnue pour leurs identités distinctives mais aussi à participer dans la constitutionnalisation et les cadres gouvernant des Etats au sein duquel ils vivent.

Dans  un  bon  nombre de pays africains, cette tension entre les bénis de la colonisation, l’élite  gouvernante et les groupe sujets à cette élite culmina en un conflit armé et une demande de diversesformes d’autodétermination. Le Soudana souffert de dix sept ans de guerre sécessionniste qui a débuté seulement quatre mois avant sa déclaration d’indépendance le 1er janvier 1956. Quand l’ancien Congo Belge aujourd’hui (la République Démocratique du Congo) déclare son indépendance  en 1960, la province du Katanga à tenté de se détacher, déclenchant une guerre civile dans laquelle des intérêts des puissances majeures étaient impliqués et  mena à la mort du secrétaire général  de l’ONU Dag Hammarskjold. Au le Nigéria, le Biafra déclencha une guerre sécessionniste pendant la décennie 1960 qui fût étouffée seulement après des pertes considérables en vies humaines et des destructions sévères.  L’Erythrée qui faisait parti de l’Ethiopie, menait une guerre  d’indépendance qui dura pendait 30 ans jusqu’en 1991. Les guerres civiles ont aussi dévasté l’Angola et le Mozambique et pendant que ces guerres étaient plus idéologiques qu’ethnique, elles avaient des sous-courants de conflits identitaires. Le Tchada aussi connu  de violents conflits dans lesquelles l’ethnorégionalisme était un facteur.

Certains de ces conflits, ou au moins leurs origines, persistent de nos jours et même la où un semblant de paix a été obtenu. La République Démocratique du Congo est de nouveau armée.La Côte d’Ivoire, précédemment perçue comme un model de stabilité a explosé. Le Sénégal est confronté à des rebellions régionales dans la région de la  Casamance. La situation au Nigéria reste précaire. Au Soudan, malgré le conflit Nord-Sud qui a resurgit en 1983 après dix ans de paix précaire, semble avoir cessé avec la signature le 09 janvier 2005 l’entente compréhensive de paix, (APC), la guerre au Darfour au Soudan de l’Ouest et du conflit le moins visible de la région du Beja dans l’Est continue de …  

Comme le soutient Crawford Young, les transitions démocratiques en Afrique contemporaine indiquent que «  la diversité culturelle constitue un challenge signifiant à l’unité nationale (unité) et l’effectivité de l’Etat dans un environnement politiquement libéralisé, mais pas en obstacles insurmontables.La soigneuse construction constitutionnelle peut faciliter (bien que n’étant pas garantie) l’accommodation ethnique, religieuse et des différends  radicaux. Dans de telles pratiques institutionnelles, l’expérience accumulée démontre que le pluralisme culturel doit être reconnu à travers des arrangements qui assurent des politiques d’inclusion et crée des objectifs structurels pour une coopération intercommunale.

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