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La Banque Centrale Européenne

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Par   •  1 Décembre 2014  •  1 870 Mots (8 Pages)  •  763 Vues

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ECONOMIE MONETAIRE INTERNATIONNALE

Etude de cas BCE

Consignes :

Vous analyserez le comportement de la BCE dans la crise financière en vous basant sur le questionnement suivant :

-Sur quel principe théorique la politique monétaire est-elle basée ?

-Quels sont les éléments qui ont justifié les mesures conventionnelles ?

-Quels sont les éléments qui ont justifié les mesures non conventionnelles ?

-Que rôle ont les obligations d’Etat pour la politique monétaire ?

-Quel est, selon vous, le scénario de sortie de crise et de gouvernance européenne à privilégier ?

Nous avons décidé, pour répondre à ces questions, de se baser sur le plan suivant :

I) Quels sont les instruments mis à disposition de la BCE pour décider et appliquer une politique monétaire ?

II) Comment réagit la BCE face à la crise de la dette souveraine ?

III) Comment la BCE peut elle échapper aux troubles de la crise?

Tous les agents subissent depuis quelques années les troubles d’une crise économique et financière qui ne fait que commencer. Les agents économiques sont les plus touchés, tous sont menacés et ce sont les Etats qui payent le prix fort et le dernier recours possible semble être de faire appel à la BCE.

Car c’est elle en effet qui est supposée gérer les crises de cette ampleur, elle aussi qui se voit remise en question par les Etats, mais comment agit-elle face à cette crise en maintenant des prix stables ?

I) Quels sont les instruments mis à disposition de la BCE pour décider et appliquer une politique monétaire ?

Afin d’atteindre son objectif principal, la stabilité des prix au travers de l’inflation, la Banque centrale Européenne dispose de mesures, appelées instruments de base. Ainsi, la banque centrale européenne s’appuie sur les facilités permanentes, les opérations d’open market et les réserves obligatoires constituées par les banques. Ces mesures conventionnelles sont la base du fonctionnement de la BCE.

Une illustration de ces mesures n’est autre que la réaction de la BCE face à la crise des subprimes qui a marqué le début d’une crise dont nous ne sommes toujours pas sorti. Cette crise ayant engendré des conséquences notables sur les marchés, à rappeler :

- Une baisse exponentielle des prix de l’immobilier, amenant à une dévaluation des actifs des entreprises et particuliers.

- Une perte incontrôlable de la confiance des banques dans leur gestion des risques face aux produits financiers qu’elles accordent.

- Un gel de l’investissement face à cette perte de confiance.

La BCE a donc réagit en augmentant son apport en liquidités aux banques européennes mais aussi en ajustant fortement à la baisse les taux directeurs afin de relancer l’investissement grâce à ce stimulus.

Ces mesures furent prises de manière à répondre rapidement aux conséquences de la crise des supprimes ayant atteinte les marchés interbancaires, amenant les banques à geler leur offre de financement par une restriction concernant les crédits, mais aussi une méfiance sans précèdent menant à un resserrement des conditions de crédit.

Cependant, ces mesures conventionnelles ne suffisent parfois pas à faire sortir le monde de la crise. Celle ci peut ébranler les marchés plus violemment que prévu et amène donc la BCE à développer des mesures dites « non conventionnelles » que l’on peut classifier en 3 catégories.

Premièrement, la banque centrale peut s’engager à maintenir les taux directeurs très bas, mais ceci peut avoir sur le long terme une incidence très dangereuse sur l’inflation, entrant ainsi en contradiction avec la première mission de la BCE qui est de la contrôler. (Conserver une inflation inférieure/égale à 2%)

Deuxièmement, il peut être mis en place une méthode appelée « quantitative easing » qui a pour objectif d’accroitre fortement la masse monétaire.

Finalement, la banque se livre parfois à un rachat massif de titres sur les marchés, mais aussi de dettes ce qui amène à réduire les risques d’insolvabilités des institutions concernées.

Ces mesures sont employées lorsque la transmission monétaire est soumise à un disfonctionnement ou lorsque les taux sont déjà proches ou ont atteint 0%.

Ces mesures non conventionnelles ont pour but de relancer l’économie en stimulant l’investissement et la croissance lorsque les mesures conventionnelles ne suffisent plus. Cependant, ces dernières ont un risque très élevé et demandent une gestion de maitre. En effet, il ne suffirait qu’à citer les différents échecs de quantitative easing…

II) Comment réagit la BCE face à la crise de la dette souveraine ?

Avec l’enchainement des crises économique, la dernière en date étant celle des dettes souveraines, la BCE a dû réagir et adapter son action afin que le secteur bancaire puisse continuer ses activités. Les mesures prisent ont été importantes et soutenaient toute la voie d’une diminution du cout et d’une facilitation d’obtention des crédits pour les entreprises et les particuliers. Ce, bien sûr, dans l’optique de relancer l’activité économique.
Pour redonner confiance à un secteur bancaire fragilisé la BCE a donc commencé par procéder à des baisses successives de ses taux directeurs, outils classique d’une banque centrale. Ainsi il est passé de 4% à 1%, taux historiquement bas, en l’espace de seulement 4mois durant l’année 2008.

L’objectif était clair, il fallait augmenter la création monétaire souvent signe de croissance de l’économie.
Cependant, on sait tous qu’un taux

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