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L'entreprise banque, qu'est-ce?

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Par   •  14 Juin 2013  •  9 171 Mots (37 Pages)  •  907 Vues

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L'ENTREPRISE BANQUE

La banque apparaît telle une entreprise au fonctionnement simple, recevant le dépôt des uns et le prêtant aux autres. La vente de services associés facturés et de conseil a parallèlement fait son chemin. Mais pour un grand nombre, la banque reste une entreprise au champ d'activité et de compétence au mieux restreint au pire, peu lisible. Totalement impliquée dans la globalisation économique et financière, la banque n'a eu de cesse d'évoluer avec son contexte économique et politique : relation avec ses clientèles, consœurs, autorités, marchés et commanditaire (actionnaires/salariés/investisseurs/sociétaires) quelle que soit son implantation dans le monde.

LES ACTIVITÉS ET LES MÉTIERS

Dans une économie ouverte, les banques font partie intégrante du secteur des sociétés financières : créatrices et distributrices de services mais déployant en bases arrières une organisation quasi industrielle, elles sont ainsi des entreprises à part entière.

Les fondamentaux de l'entreprise, la société (Article 1832 en France du code civil) : un « contrat par lequel deux ou plusieurs personnes conviennent de mettre quelque chose en commun, dans le but de partager le bénéfice qui pourra en résulter »

Plus précisément pour qu'il y ait entreprise, 4 conditions doivent être réunies :

1. une finalité économique, caractérisée par la volonté d'apporter satisfaction à des clients ;

2. une gestion de flux financiers (recettes et dépenses) qui soit équilibrée et si possible bénéficiaire ;

3. la mise en œuvre de moyens matériels et/ou immatériels et/ou financiers dont l'optimisation économique suppose que l'utilisation soit organisée ;

4. une communauté humaine composée des « entrepreneurs » qui engagent les fonds, assument le pouvoir et la direction de l'affaire ou sa supervision et prennent aussi, les risques qui en résultent et des salariés qui assument les tâches nécessaires

Le rôle économique des banques : le recyclage de l'argent dormant (dépôts) des uns au profit de ceux à court de capitaux sous la forme des (crédits). Cette « réallocation » bénéficie à la communauté des ménages (accompagnement du courant consumériste),

L'explosion du commerce domestique puis celle du commerce international ont exacerbé le besoin de capitaux dans un environnement plutôt pacifié. Les banques ont ajouté au rôle de réallocation celui de création monétaire.

Les banques ont enrichi leur rôle monétaire en créant pour le plus grand nombre un florilège de services liés tant aux opérations de base (gestion du compte ordinaire et épargne) qu'aux opérations financières (Bourse et conseils).

Outre ce rôle monétaire rehaussé de celui de distributeur de services, les banques ont développé deux autres types de prestations dans deux autres voies :

• au niveau industriel : des équipements lourds de traitement automatisés de masse (moyens de paiement, crédits, titres).

• au niveau de la recherche-développement en matière financière : la création de produits.

Initialement positionnées à l'articulation entre une offre et une demande de capitaux, les banques sont contributrices à la production nationale (PIB) en créant de la richesse, pourvoyeuses d'emplois, consommatrices intermédiaires, investisseurs, contributrices en matière d'impôts et bien sûr, distributrices de revenus et dividendes, le cas échéant…

Les pouvoirs publics considèrent la distribution des crédits comme un élément du pouvoir régalien, donc il faut :

• maîtriser la création monétaire (facteur d'inflation), aussi élément d'accompagnement de la croissance ;

• protéger le public, déposants, épargnants, investisseurs ou emprunteurs,

• pouvoir d'intervention sur les allocations de financement aux divers secteurs de l'économie afin d'être en mesure de soutenir la politique économique.

• contrôler étroitement les entreprises bancaires afin de prévenir tout risque systémique d'effondrement du système financier en cas de défaillance d'un établissement de taille significative.

Une complexification des métiers et la nécessité de s'adapter : les banques vivent une complexification des métiers et la nécessité de s'adapter continuellement à des changements accélérés via les technologies de l'information et de la communication.

L'organisation et de la diversification : les banques gèrent le plus souvent de nombreux métiers, en s'adressant à des clientèles diversifiées à travers des canaux multiples.

Le concept de la globalité : toutes les opérations dont peut avoir besoin un marché de clientèle

La banque universelle : toutes les opérations pour tous les types de clientèles.

La banque généraliste (telle une enseigne de la grande distribution) :

concept « d'économie de variété » ;

amortissement des fluctuations économiques en diversifiant les secteurs d'intervention ;

approche orientée vers la globalité des clients : fidéliser, gage de récurrence des résultats.

La spécialisation a aussi ses avantages :

concentration permettant d'atteindre des coûts plus faibles ;

différenciation par rapport à la concurrence (meilleur service, meilleure qualité).

La « banque éclatée », (L. Bryan), chaque fonction y est prise en charge par des opérateurs spécialisés.

Les défis de toute entreprise (3 enjeux)

1. Une compétitivité renforcée face à une concurrence exacerbée et aux exigences accrues de la part des clients (et associations de défense des consommateurs).

Voies de sortie : se battre sur les tarifs et conditions, développer l'efficacité de sa commercialisation, «faire la différence » par la qualité des prestations, soigner son image, sa notoriété et sa réputation.

2. Une rentabilité accrue suppose une progression constante de l'efficacité (coefficient

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