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L'exclusion

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Par   •  5 Juin 2018  •  Dissertation  •  3 316 Mots (14 Pages)  •  564 Vues

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L'EXCLUSION

I) Un phénomène mondial qui dérange : Lois et contexte

L’exclusion sociale se définit comme des processus multidimensionnels, se déclinant à la fois dans le domaine professionnel et relationnel. Ils peuvent également toucher d'autres domaines sociaux comme le logement ou l'accès aux soins par exemple.

Les individus les plus touchés par ces processus de précarisation sont d'abord ceux qui vivent dans des situations de grande vulnérabilité sociale : enfants déscolarisés, jeunes non qualifiés, chômeurs de longue durée, populations à faibles revenus, etc.

Mais au delà de ces situations, la précarité concerne aussi un nombre de personnes qui sont  objectivement menacées par l'évolution d'une société, dont les règles ont été brutalement modifiées et qui risquent, si la précarité de leur emploi se cumule avec d'autres handicaps, de glisser progressivement vers la grande pauvreté et l'exclusion, compromettant ainsi gravement leurs chances de réinsertion sociale.

C’est à partir de 1850 qu’intervient en France  la première loi contre la salubrité proposée par le vicomte de Melun, concernant le logement ouvrier. Elle donne le droit aux conseils municipaux de définir les travaux à effectuer pour assainir les logements.

De là naît l’idée que l’Etat ou les collectivités locales pourraient participer au financement de logements "sociaux", leur réalisation étant confiée à des maîtres d’œuvre privés.

Un certain nombre de dispositions législatives parmi lesquelles la loi Siegfried de 1894 -qui encourage la création d'organismes d'habitations à bon marché

(les HBM)-, la loi Strauss de 1906 ou encore la loi Ribot de 1908 vont accroître progressivement la participation de l'Etat dans le financement du logement social.

Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, la France  se trouve confrontée à une grave crise du logement, due non seulement aux bombardements, mais aussi à l’insuffisante prise en compte de l'exode rural.

En France, les premières mesures prises en 1945 se traduisent par la réhabilitation d'environ un million de logements partiellement sinistrés, et par des mesures juridiques permettant la réquisition des logements vacants. En 1948, une loi prévoit d'assurer une hausse raisonnable et régulière des loyers qui soit compatible avec les ressources des occupants.

La modernisation économique des "Trente Glorieuses" accentue le besoin de loger la main d'œuvre. Alors que les mouvements de protestation se développent, une intervention massive de la part de l'Etat est rendue nécessaire. Celle- ci va se traduire par des financements publics axés en priorité sur la construction de logements sociaux.

En 1954, à nouveau sous la pression de l'opinion publique et à la suite de la campagne menée par l’Abbé Pierre, l'Etat adopte un plan d'urgence de 12 000 logements neufs destinés à accueillir les familles sans-abri.

La loi-cadre du 7 août 1957 va donner naissance à la politique des Z.U.P, c'est-à-dire la création parallèle de logements sociaux et des équipements publics rendus nécessaires.

Cette période est marquée par le besoin urgent de répondre de manière quantitative à la demande de logements. C'est seulement à partir de la fin des années 70 que l'Etat adopte une approche plus qualitative de la politique publique du logement.

En 1973 un groupe de réflexion « habitat et vie sociale » dressera un sombre constat : pauvreté, faiblesse des structures social locale, développement d’une vie social communautaire….

Une circulaire d’Olivier Guichard, ministre de l’Equipement, met fin à la construction des grands ensembles ("circulaire barres et tours"). Celle-ci incite également à lutter contre les tendances à la ségrégation qu’entraîne la répartition des diverses catégories de logements entre les communes des agglomérations urbaines.

En Août 1976 on créera des Fonds d’aménagement urbain (FAU) destinés à appuyer financièrement l’aménagement des centres des villes et de leurs quartiers.

Le 3 mars 1977 un arrêté transforme le groupe de réflexion Habitat et Vie Sociale en une instance interministérielle.

Dans les années 1980, de nombreux squats politiquement impliqués affichent clairement leur volonté de créer des foyers de subversion en rupture avec le capitalisme. Dans le même temps, plusieurs associations se sont créées pour défendre le droit au logement. Celles-ci sont hostiles aux squats et préfère négocier des relogements avec les autorités.

L’association Solidarités Nouvelles face aux Chômage (SNC), créée en 1985, a pour but de combattre l’exclusion sociale et le chômage selon une méthode nouvelle, fondée sur l’engagement individuel et associatif.

Les membres bénévoles de l’association accompagnent les chômeurs dans leurs recherche d’emploi et leurs apporte un soutien moral et méthodologique.

Le 29 juin 1988 Michel Rocard, premier ministre, fait une déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. Il fait un éloge de la "démocratie de tous les jours" et montre sa volonté de construire "un nouvel espoir", notamment par la promotion des droits des femmes, par la résolution des problèmes urbains (annonce de la création d’une mission interministérielle de la ville),par la priorité donnée à la formation, et par le renforcement de la sécurité entre policiers et citoyens.

Le 3 novembre 1988 Publication au Journal Officiel, d’un décret (no 88-1015 du 28 octobre 1988) portant création d’un conseil national et d’un comité interministériel des villes et du développement social urbain et d’une délégation interministérielle à la ville et au développement social urbain (JO no 257).

    * Législation : qu’en est- il de nos jours?

La vie en communauté fait de chacun de nous un être humain à part entière.

Des structures sont mises en places afin que n'importe quelle personne puisse remonter la pente et retrouver sa fierté.

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