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UE 6.1 - Exemple Fiche De Lecture

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Par   •  22 Juin 2013  •  710 Mots (3 Pages)  •  7 286 Vues

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L’écriture infirmière : outil de qualité des soins à développer

Auteurs : - Martine Barbier, directeur des soins, CHS de Navarre, Evreux

- Claire Tessier- Hélie, Cadre de santé, formateur, IFSI de l’Aigle

Revue : Gestion hospitalière, Aout – Septembre 2004

Champ disciplinaire : Soins infirmiers, formation

Thèse :

Qu’en est-il de l’écriture infirmière ? Premièrement, nous aborderons les constatations faites sur les milieux professionnels et de formation. Nous aborderons ensuite un aspect plus théorique afin d’éclairer ses constats.

Constatations :

En institut de formation, les étudiants sont sensibilisés à l’importance de l’écriture. L’écrit contribue d’ailleurs beaucoup à l’obtention du diplôme d’état. Mais la formation infirmière alternant enseignement théorique et stages à part égale, l’étudiant est souvent confronté à l’infirmier sur le terrain qu’il prendra comme modèle. Hors, celui-ci écrit peu, ce qui peut sembler incohérent.

La profession infirmière est une profession de tradition orale et les infirmiers français utilisent essentiellement ce moyen pour faire leurs transmissions, laissant généralement l’écrit à la charge de leur supérieur. Cependant, celles-ci sont plutôt quantitatives plutôt que qualitatives. Les infirmiers anglo-saxons, eux ; ont bien compris l’enjeu de l’écrit et contribuent ainsi fortement à la reconnaissance de la profession. L’écrit permet de laisser une trace de ce qui a été effectué pour tous les membres de l’équipe. De plus, il permet de transmettre de façon plus construite.

Le nombre de supports s’étant multiplié ces dernières années, on peut identifier différents arguments qui dissuadent les infirmiers français d‘utiliser l’écrit, comme l’augmentation de la charge de travail à court terme, la difficulté à percevoir la finalité des écrits, l’engagement qu’impose la loi du 4 mars 2002 lorsque l’on laisse une trace écrite, ou encore la considération de l’écrit en tant que fléau de la parole.

Eléments théoriques

L’écriture est l’art de représenter durablement la parole. Elle représente aussi un enjeu scolaire, social et existentiel. Ecrire participe de l’expression de soi.

Les professionnels de santé rencontrent plusieurs difficultés : le conflit entre l’adaptation de la langue aux exigences du milieu et le souci de la rendre abordable à un public plus large, l’habitude d’écrire de façon condensée « type rapports » et l’accoutumance que nécessite le passage à l’acte.

Les obstacles à l’écrit

On peut constater des obstacles d’origines psychologique, comme la crainte de se dévoiler par l’écrit, d’autre d’origines sociologiques, telle la peur de s’exposer au jugement social, ou encore d’autre d’origines cognitives comme le manque d’objectivité dont peut faire preuve une situation d’énonciation, ou le rythme plus lent de l’écriture qui peut contraindre à oublier des informations.

Les

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