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Prévention des escarres

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Par   •  15 Décembre 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 301 Mots (6 Pages)  •  744 Vues

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Prévention des Escarres

Introduction :

L’escarre est une lésion cutanée d’origine ischémique liée à une compression des tissus mous entre un plan dur et des saillies osseuses.

Il vient de l’intérieur, une partie des lésions n’est pas visible, à la différence des abrasions cutanées qui ne sont pas des escarres.

L’escarre entraine principalement douleur et infection.

Elle peut être prévenue dans une grande majorité des cas.

Physiopathologie de l’escarre :

L’escarre est une « plaie de pression » consécutive à une hypoxie tissulaire provoqué par une pression excessive et prolongée.

L’hypoxie tissulaire :

C’est une carence d’apport en oxygène aux tissus.

Elle entraine le dépérissement irrémédiable des tissus (par ischémie responsable d’une nécrose tissulaire).

Ceci peut toucher les tissus superficiels (épiderme-derme) mais aussi les tissus en profondeur (muscles).

Une pression excessive :

Une pression qui ferme les vaisseaux sanguins cutanés, voire sous cutanés.

Il est impossible de définir la valeur de la pression limite, elle varie selon les individus et les parties du corps.

Les points du corps où s’exercent les plus fortes pressions :

Sacrum – Ischions – Trochanter – Talon – Saillies osseuses (les épineuses vertébrales + maléoles).

La description et l’évaluation des escarres :

L’évaluation initial de l’escarre et l’évaluation de suivi de la plaie sont complémentaires.

La description et évaluation initiale :

Une référence pour les états ultérieurs : nombre d’escarre, localisation, stade, aspect peau péri lésionnelle, douleur permanente ou liées aux soins. Traçabilité dans le dossier de soins.

Classification des stades de l’escarre :

Stade 0 : Peau intacte mais risque d’escarre

Stade 1 : Modification d’un ou plusieurs caractéristiques de la peau : Température- Consistance du tissus et/ou sensibilité. Des symptômes : œdème, rougeur, induration (plus dure).

Stade 2 : Atteinte de l’épiderme, derme ou lésion.

L'escarre est superficielle et se présente comme une abrasion, une phlyctène ou une ulcération peu profonde.

Stade 3 : Perte de toute l’épaisseur de la peau avec ulcération ou nécrose du tissus sous cutané. L’escarre se présente comme une ulcération profonde avec ou sans envahissement des tissus environnementaux.

Stade 4 : Perte de toute l’épaisseur de la peau avec destruction importante des tissus ou atteinte des muscles osseux ou des structures de soutient (tendons-articulations).

L’évaluation de suivi :

Utile à la cohérence, à la pertinence des décisions de traitement (couleur de la plaie – mesure de la surface de la perte de substance, mesure de la profondeur …).

La fréquence dépendant de l’état d’évolution, de ses complications et des pansements choisis.

Les facteurs de risques :

Les facteurs mécaniques : Externe au malade.

Pression.

Friction.

Cisaillement (frottement).

Macération.

Les facteurs cliniques : Interne au malade.

Immobilité.

Etat nutritionnel et malnutrition.

Incontinence urinaire et fécale (car irritant et amollie la chaire).

Neuropathie responsable d’une perte de sensibilité et de l’incapacité de changer de position.

Etat psychologique et manque de motivation à participer aux soins.

L’âge.

D’autres facteurs de risques :

Antécédents d’escarres.

La déshydratation.

Certaines maladies aiguës graves.

Les pathologies chroniques grave et la phase terminale de pathologies graves.

Echelle de risque de l’escarre : échelle anglo-saxonne.

Echelle de Norton 1962 :

Très simple d’utilisation mais ne prend pas en compte la statut nutritionnel.

5 variables : Etat physique et mental – l’activité – La mobilité – la continence.

Echelle de Waterloo 1985 :

Plus complexe.

Echelle de Brader 1985: Claire et simple d’utilisation.

L’utilisation d’un outil commun d’évaluation du risque permet la sensibilisation et la mobilisation de l’équipe soignante.

L’échelle de risque est une aide à la décision qui doit être pondérée par l’évaluation clinique complète de l’équipe.

Il est recommandé de l’utiliser, en association avec le jugement clinique, un outil commun à l’évaluation du risque dès le contact initial avec le patient et de procéder à une nouvelle évaluation à chaque changement d’état du patient.

Mesure de prévention :

Identifier les facteurs de risques :

Identifier les patients à risques est un aspect essentiel

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