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Les Besoins Energétiques De L'homme

Note de Recherches : Les Besoins Energétiques De L'homme. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  13 Mars 2014  •  3 075 Mots (13 Pages)  •  1 394 Vues

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Présentation des Besoins énergétiques essentiel à l'Homme

I) Dépenses énergétiques

La dépense énergétique d'un être humain correspond à quatre dépenses de base:

l'entretien des activités vitales

la thermorégulation

l'acte alimentaire

le travail musculaire

Par exemple : Le poids d'un individu dépend du bilan qui s'établit entre les apports caloriques et l'ensemble des dépenses énergétiques de base citées ci-dessus. Tous les apports caloriques d'un individu, s'il n'est pas compensé par les dépenses énergétiques, conduit à un stockage de l'énergie superflu sous forme de graisse, et l'individu prend du poids.

1. L'entretien des activités vitales

L'entretien des activités vitales est mesuré au repos complet, à jeun, dans une atmosphère calme et à température constante. Elle correspond à l'énergie nécessaire pour maintenir les fonctions vitales de l'organisme : fonctionnement cérébral, contractions du cœur, contraction des muscles respiratoires et sécrétions glandulaires. L'entretien des activités vitales représente environ deux tiers de la dépense énergétique totale et varie en fonction de la masse des muscles et des organes comme le foie, le cœur...etc. Il diminue avec l'âge et est plus important chez l'homme que chez la femme. Il peut varier à cause de certaines hormones (hormones thyroïdiennes, par exemple). Pour un homme adulte de 70 kg, de morphologie normale, au repos et en équilibre thermique avec son milieu environnant, elles représentent environ 1 500 kcal (ou 6700 kJ). En raison de différences dans la composition corporelle, les dépenses de base sont plus faibles chez la femme et après 40 ans.

2. La thermorégulation

Chez l'Homme, la température interne moyenne est de 37°C. À neutralité thermique dans un environnement d'environ 20 à 25°C, l'organisme ne consomme pas d'énergie pour la maintenir à 37°C. Par contre, lorsque la température du milieu environnant s'écarte de la neutralité thermique, le maintien de notre température interne à 37°C dépense de l'énergie, nécessaire pour lutter contre le froid ou lutter contre la chaleur. Ces dépenses sont faibles, elles représentent moins de 5 % des dépenses globales.

Le tableau ci-dessous indique la valeur de la dépense énergétique liée à la thermorégulation en fonction de la température extérieure.

Température de l'air

Dépense énergétique

(kJ/heure)

0 °C

12,6 kJ

10 °C

6 kJ

18 °C

3,6 kJ

30 °C

7 kJ

Sources : Encyclopaedia universalis, articles sur la nutrition et les vitamines

3. l'acte alimentaire

La digestion, le stockage et l’assimilation d'aliments implique une dépense d'énergie, ce phénomène s'appelle la thermogenèse. Elle représente habituellement environ 10 % de la dépense totale d'une journée complète. Il peut être accru par le stress, ou des produits comme la caféine ou la nicotine. Cela explique en partie pourquoi l'arrêt du tabac peut s'accompagner d'une prise de poids.

4. le travail musculaire

Cette dernière dépense de base est la plus variable selon les individus. Dans des conditions habituelles de vie, elle représente 15 à 30 % la dépense totale d'une journée complète. Il peut cependant s'accroître considérablement en fonction de la durée, de l'intensité et du type d'activité physique et aussi augmenter au fil d'un entraînement sportif, comme le montre le tableau ci-dessous :

Nature de l'activité

Dépense énergétique

1 heure de travail scolaire

180 kJ

1 heure de marche

400 kJ

1 heure de natation

1600 kJ

1 heure de football

2200 kJ

Un adulte vivant dans des conditions normales dépense en moyenne 2 400-2 500 kcal/jour ou 35 kcal/kg/jour. Cette dépense énergétique de base doit être compensée par les apports énergétiques alimentaires.

II) les apports énergétiques alimentaires

Ce sont les substances organiques carbonées qui fournissent de l'énergie sous forme de glucides, lipides et protides. La dépense énergétique est essentiellement couverte par les apports alimentaires en glucides (50 à 55 %) qui fournissent de l'énergie à court et à moyen terme et en lipides (30 à 35 %) qui fournissent de l'énergie à long terme.

1. Les protéines

Les protéines présentes dans les aliments sont les uniques molécules organiques qui apportent l'azote dont a besoin l'organisme pour fabriquer ses propres protéines et ses acides nucléiques. Elles sont presque intégralement apportées par les produits animaux tels que la viande.

Aspects quantitatifs :

Les apports en protéines alimentaires doivent compenser les dépenses quotidiennes en azote qui sont d'environ 5 à 7 grammes/jour. On estime que ces dépenses d'azote sont de 1 gramme d'azote par kilogramme de masse corporel par jour soit, pour un adulte moyen, les dépenses quotidiennes sont de 70 à 80 g/j pour un homme et 50 à 60 g/j pour une femme. En cas de consommation insuffisante de protéines alimentaires, la maladie de la kwashiorkor peut se développer

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