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Le probleme de la sterilite

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Par   •  18 Avril 2015  •  Étude de cas  •  2 736 Mots (11 Pages)  •  572 Vues

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Sommaire

• I) LE PROBLEME DE LA STERILITE

• II) LES DIFFERENTS TYPES DE PMA (...)

• III) LES PROBLEMES ETHIQUES

• IV) ASPECT LEGAL ET JURIDIQUE DE LA (...)

• V) CONCLUSION

I) LE PROBLEME DE LA STERILITE

La stérilité peut toucher soit les femmes soit les hommes soit les deux partenaires du couple. L’obstruction des trompes chez la femme reste la cause majoritaire, mais les stérilités masculines sont en augmentation constante, ainsi que les stérilités inexpliquées.

En l’absence de contraception une jeune femme âgée de 20 à 25 ans a 85 % de chances de concevoir en 2 ans de vie commune si le rythme des relations sexuelles est de 3 par semaine (ce qui représente la moyenne chez les couples mariés à cet âge). Les médecins attendent donc 2 ans de relations sexuelles régulières non protégées chez un couple infécond avant d’envisager un bilan complet de stérilité.

Les traitements proposés après ce bilan ne sont pas toujours responsables des grossesses obtenues : en effet la moitié des couples et les deux tiers des femmes qui n’ont pas conçu après 1 an de rapports réguliers arrivent à avoir une grossesse spontanée plus tard. 61 % des grossesses survenues chez des couples considérés comme stériles au bout de 2 ans de rapports infructueux se sont produites en dehors de toute intervention médicale. Si on superpose les courbes de survenue de grossesse chez des couples traités et chez des couples non traités, on obtient exactement la même progression.

Les différents types de stérilité :

1°) Les stérilités absolues : on les voit chez 10 % des couples stériles et elles sont dues à une obstruction complète des deux trompes chez la femme ou à une azoospermie (absence totale de spermatozoïdes) chez l’homme : dans ces cas le traitement chirurgical (reperméabilisation des trompes) ou médical est indispensable et il donne un résultat, c’est-à-dire une grossesse, dans 30 % des cas.

2°) Les troubles de l’ovulation : ils expliquent 30 % des stérilités. Certains troubles de l’ovulation peuvent être dus à des médicaments, notamment aux neuroleptiques. Les traitements hormonaux ou les inducteurs de l’ovulation (Clomid, Humégon, Gonadotrophines, Decapeptyl, pour citer les médicaments les plus connus) sont utiles dans ces cas puisque 50 % des femmes traitées obtiennent une grossesse.

3°) Les stérilités relatives : il existe une catégorie importante (40 %) de stérilités dues chez la femme à des obstacles partiels des trompes, ou à de l’endométriose (présence d’îlots de muqueuse utérine sur d’autres organes tels que les ovaires, entraînant des adhérences), ou dues chez l’homme à une oligospermie (diminution du nombre de spermatozoïdes) ou à une absence d’éjaculation dans le vagin. On a constaté que la qualité du sperme diminue régulièrement en Occident depuis une vingtaine d’années, ce qui pourrait être dû au port de vêtements trop serrés et à l’absorption de substances simulant l’effet des hormones féminines contenues dans l’eau et les aliments. L’absence d’éjaculation naturelle dans le vagin est due à des problèmes psychologiques (éjaculation prématurée) ou à des lésions de la moelle épinière (traumatismes de la colonne vertébrale) ou à une éjaculation rétrograde dans la vessie (après chirurgie de la prostate ou en cas de diabète par exemple). Ces problèmes entraînent une stérilité définitive chez deux tiers des couples ; les traitements médicaux ou chirurgicaux y sont peu efficaces.

4°) On trouve enfin que 20 % de stérilités sont dues à une anomalie de la glaire cervicale (peu perméable aux spermatozoïdes ou même toxique pour eux) ou n’ont aucune cause décelable : dans ces cas l’abstention thérapeutique donne de meilleurs résultats que les traitements médicaux.

II) LES DIFFERENTS TYPES DE PMA (Procréation Médicalement Assistée)

Les PMA ont été inventées pour essayer de satisfaire au désir d’enfant de ces couples stériles.

Les techniques d’insémination artificielle sont couramment utilisées en élevage depuis le début du 20e siècle et ont été appliquées à l’homme depuis 1953 aux USA avec du sperme congelé, et depuis 1973 en France grâce au développement des banques de sperme ou CECOS (Centre d’Etudes, de COllection et de COnservation du Sperme). Le sperme est prélevé soit par masturbation soit par coït interrompu. Il est ensuite congelé et conservé dans des longs tubes fins appelés « paillettes » plongés dans l’azote liquide à -196°C. Les spermatozoïdes gardent ainsi leur pouvoir fécondant pendant une durée pratiquement illimitée ; les paillettes sont dégelées quelques minutes avant l’insémination.

L’IAC (Insémination Artificielle avec sperme du Conjoint) : le sperme du mari contenu dans une paillette est injecté directement dans la glaire cervicale, dans les 3 jours qui précèdent l’ovulation. Cette technique est indiquée surtout en cas d’oligospermie ou d’absence d’éjaculation naturelle dans le vagin, ou pour conserver le sperme du mari avant une castration pour une tumeur du testicule ou avant une radiothérapie ou une chimiothérapie qui peut le rendre stérile.

L’IAD (Insémination Artificielle avec sperme de Donneur) : proposée lorsque l’homme souffre d’azoospermie ou d’une importante oligospermie rebelle au traitement, ou lorsqu’il risque de transmettre une maladie grave. Le recours à l’IAD est moins fréquent actuellement, en partie à cause du manque de donneurs, car le don est volontaire, anonyme, et gratuit. Le donneur ne reçoit aucune information concernant l’utilisation et le devenir de son sperme. Le donneur doit être âgé de moins de 55 ans, avoir déjà l’expérience d’une paternité normale et subir un examen médical pour éliminer tout risque de transmission d’une maladie infectieuse ou génétique.

Les Transferts d’ovules ou d’embryons :

Le Transfert Intra-Fallopien des Gamètes (GIFT en anglais) consiste à ponctionner par coelioscopie les ovules et à les replacer dans la trompe avec les spermatozoïdes préparés du mari (puisque la fécondation a lieu naturellement dans la trompe et non dans la cavité utérine) : cette technique a les mêmes indications que la suivante mais elle est moins utilisée.

La FIV (Fécondation In Vitro) ou FIVETE (Fécondation In Vitro Et Transfert d’Embryon) : proposée aux femmes

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